Des militants de partis politiques mobilisés dans les Qg
Après le scrutin du dimanche 31 octobre 2010, Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, vit au rythme de l’attente des résultats provisoires émanant de la Commission électorale indépendante (Cei). Par ailleurs, la vie reprend progressivement, à en juger par l’ouverture des commerces, la reprise du trafic routier et d’autres activités de tout genre, paralysées au moment de cette journée électorale, du fait de la détermination des uns et des autres à participer au choix du futur président de la république. Seulement, il faut reconnaître que cette attente, jugée longue et pénible à supporter par les populations, notamment les militants, ne manque pas de donner lieu à une vague de spéculations sur les résultats provisoires recueillis ici et là, par coups de téléphone. Ainsi, des rumeurs tout aussi tendancieuses que mensongères se répandent dans les Qg des 3 principaux partis politiques les plus côtés dans la
cité des lacs. Il s’agit principalement du Fpi, du Pdci et du Rdr dont les Qg se trouvaient au moment de notre passage dans la fièvre de l’attente des résultats provisoires. Si dans la ville, les populations ont les yeux et les oreilles rivés en direction des écrans de la Rti et de la radio nationale, côté des militants et autres sympathisants installés sous les bâches, devant ou à l’intérieur des Qg, on ne dispose d’aucun matériel d’information officiel à part le téléphone cellulaire qui leur reste permanemment collé à l’oreille. Fait remarquable, c’est que dans un camp comme dans l’autre, l’on reste plus que jamais confiant. On n’avance avec une certitude que des chiffres favorables à son candidat. Parfois même, des taux de 100% sont évoqués comme au tant de parti unique. Les plus sceptiques et les plus critiques rejettent en bloc de telles données, quand bien même ils souhaitent la victoire de leur parti et
de leur candidat. Sous les tentes dressées à cet effet, on «rêve» de tout ce qui est positif pour la victoire finale dès le 1er tour. Rappelons que les plus concernés se trouvent être dans le rang de la jeunesse, aujourd’hui à l’avant-garde de cette véritable veillée d’arme. Les cadres des partis ne sont pas en reste de ce bel élan de mobilisation et de concentration dont la motivation et l’objectif restent évidents. Pour le reste, Yamoussoukro, le fief supposé du Pdci, est aujourd’hui à la croisée des chemins avec une incursion fort remarquable des autres formations politiques à savoir: le fpi et le Rdr, depuis le début du transfert effectif de la capitale sur place. On notera que le département a été subdivisé en 2 communes puis en Sous-préfecture concernant le découpage de la Cei. Pour ce qui est du taux de participation à ce scrutin présidentiel de dimanche, il avoisine les 81,66% au niveau de la commune-1 et
87,51% dans la Sous-préfecture. Côté tendances, les trois partis cités plus haut se taillent naturellement la part du lion et n’attendant plus que les résultats nationaux, mêmes provisoires. Espérons que la patience restera toujours de mise et que la présumée longue attente n’affectera guère le tempérament des uns et autres au point d’en arriver à des débordements tant fâcheuses que regrettables à mettre au compte de l’énervement. La Cei est à cet effet, interpellée autant que les responsables des formations politiques.
Camille SIABA
(A Yamoussoukro)
Après le scrutin du dimanche 31 octobre 2010, Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, vit au rythme de l’attente des résultats provisoires émanant de la Commission électorale indépendante (Cei). Par ailleurs, la vie reprend progressivement, à en juger par l’ouverture des commerces, la reprise du trafic routier et d’autres activités de tout genre, paralysées au moment de cette journée électorale, du fait de la détermination des uns et des autres à participer au choix du futur président de la république. Seulement, il faut reconnaître que cette attente, jugée longue et pénible à supporter par les populations, notamment les militants, ne manque pas de donner lieu à une vague de spéculations sur les résultats provisoires recueillis ici et là, par coups de téléphone. Ainsi, des rumeurs tout aussi tendancieuses que mensongères se répandent dans les Qg des 3 principaux partis politiques les plus côtés dans la
cité des lacs. Il s’agit principalement du Fpi, du Pdci et du Rdr dont les Qg se trouvaient au moment de notre passage dans la fièvre de l’attente des résultats provisoires. Si dans la ville, les populations ont les yeux et les oreilles rivés en direction des écrans de la Rti et de la radio nationale, côté des militants et autres sympathisants installés sous les bâches, devant ou à l’intérieur des Qg, on ne dispose d’aucun matériel d’information officiel à part le téléphone cellulaire qui leur reste permanemment collé à l’oreille. Fait remarquable, c’est que dans un camp comme dans l’autre, l’on reste plus que jamais confiant. On n’avance avec une certitude que des chiffres favorables à son candidat. Parfois même, des taux de 100% sont évoqués comme au tant de parti unique. Les plus sceptiques et les plus critiques rejettent en bloc de telles données, quand bien même ils souhaitent la victoire de leur parti et
de leur candidat. Sous les tentes dressées à cet effet, on «rêve» de tout ce qui est positif pour la victoire finale dès le 1er tour. Rappelons que les plus concernés se trouvent être dans le rang de la jeunesse, aujourd’hui à l’avant-garde de cette véritable veillée d’arme. Les cadres des partis ne sont pas en reste de ce bel élan de mobilisation et de concentration dont la motivation et l’objectif restent évidents. Pour le reste, Yamoussoukro, le fief supposé du Pdci, est aujourd’hui à la croisée des chemins avec une incursion fort remarquable des autres formations politiques à savoir: le fpi et le Rdr, depuis le début du transfert effectif de la capitale sur place. On notera que le département a été subdivisé en 2 communes puis en Sous-préfecture concernant le découpage de la Cei. Pour ce qui est du taux de participation à ce scrutin présidentiel de dimanche, il avoisine les 81,66% au niveau de la commune-1 et
87,51% dans la Sous-préfecture. Côté tendances, les trois partis cités plus haut se taillent naturellement la part du lion et n’attendant plus que les résultats nationaux, mêmes provisoires. Espérons que la patience restera toujours de mise et que la présumée longue attente n’affectera guère le tempérament des uns et autres au point d’en arriver à des débordements tant fâcheuses que regrettables à mettre au compte de l’énervement. La Cei est à cet effet, interpellée autant que les responsables des formations politiques.
Camille SIABA
(A Yamoussoukro)