Les résultats de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire sont pour le moment au stade des tendances, qui, il faut en convenir, sont particulièrement fluctuantes. La Commission électorale indépendante à qui, par discipline et pudeur démocratique, le soin est laissé de les proclamer officiellement s’acquitte, au compte-goutte certes, de cette tache.
Les Ivoiriens attendent donc, armés plus que jamais de patience, que les résultats définitifs soient proclamés par l’institution chère à Youssouf Bakayoko.
Mais une chose, au cours de ce processus électoral, aura frappé bien des esprits. Ceux, autant le dire tout net, de l’écrasante majorité des Ivoiriens et de l’ensemble des observateurs de la scène politique de ce pays.
C’est l’incursion – on peut le dire comme ça – dans le débat électoral dont ce scrutin présidentiel reste l’expression majeure, d’une force politique dont la fulgurance fait presque l’effet d’une bombe. Une bombe à fragmentation qui aura bouleversé bien des lignes. Une force incarnée par un homme : Alassane Dramane Ouattara.
Le candidat de l’espoir comme on se plait à l’appeler, aura survolé cette élection de toute sa classe. Et là-dessus, tout le monde, partisans et adversaires, est d’accord. On a beau ne pas aimer le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite. Ses pires détracteurs en sont réduits aujourd’hui à le regarder prendre de la vitesse, impuissants et les yeux hagards.
Car pour être la note nouvelle dans ce mouvement électoral, Ouattara en incarne la touche du dynamisme, de la méthode, de la modernité, du pragmatisme, mais aussi de la pondération et de la civilité. La campagne qu’il a menée ces derniers mois et plus particulièrement ces dernières semaines, l’a par-dessus tout propulsé au rang de redoutable homme politique rompu à la gestion des affaires de l’Etat. Ouattara a convaincu tout le monde. Beaucoup d’Ivoiriens l’ont vraiment découvert sous son vrai jour et avec admiration lors de cette campagne. Ils ont appréhendé toute l’épaisseur d’un homme taillé pour gouverner, pour offrir sur un plateau d’argent le développement et le progrès social à ses concitoyens. Ils ont découvert un Président de la République potentiel dont le destin n’a pu qu’être contrarié par tant d’années d’exclusion, de persécution.
Du coup, la grande question que se posent les Ivoiriens et tous les observateurs qui ont suivi, ces deux dernières décennies, l’histoire tumultueuse de cet homme politique est celle-ci : pourquoi tout ce gâchis ? Pourquoi donc avoir diabolisé avec autant de rage un homme qu’on aurait dû porter aux nues, dès que, avec un rare flair, Houphouët-Boigny, le père fondateur de la Côte d’Ivoire, lui avait fait appel pour secourir un pays au bord du naufrage ? Plus de vingt ans de perdus sur la route du développement.
Avec toute la passion et l’adulation que lui voue la majorité de ses compatriotes, on mesure aujourd’hui la vanité de cette diabolisation.
Koré Emmanuel
Les Ivoiriens attendent donc, armés plus que jamais de patience, que les résultats définitifs soient proclamés par l’institution chère à Youssouf Bakayoko.
Mais une chose, au cours de ce processus électoral, aura frappé bien des esprits. Ceux, autant le dire tout net, de l’écrasante majorité des Ivoiriens et de l’ensemble des observateurs de la scène politique de ce pays.
C’est l’incursion – on peut le dire comme ça – dans le débat électoral dont ce scrutin présidentiel reste l’expression majeure, d’une force politique dont la fulgurance fait presque l’effet d’une bombe. Une bombe à fragmentation qui aura bouleversé bien des lignes. Une force incarnée par un homme : Alassane Dramane Ouattara.
Le candidat de l’espoir comme on se plait à l’appeler, aura survolé cette élection de toute sa classe. Et là-dessus, tout le monde, partisans et adversaires, est d’accord. On a beau ne pas aimer le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite. Ses pires détracteurs en sont réduits aujourd’hui à le regarder prendre de la vitesse, impuissants et les yeux hagards.
Car pour être la note nouvelle dans ce mouvement électoral, Ouattara en incarne la touche du dynamisme, de la méthode, de la modernité, du pragmatisme, mais aussi de la pondération et de la civilité. La campagne qu’il a menée ces derniers mois et plus particulièrement ces dernières semaines, l’a par-dessus tout propulsé au rang de redoutable homme politique rompu à la gestion des affaires de l’Etat. Ouattara a convaincu tout le monde. Beaucoup d’Ivoiriens l’ont vraiment découvert sous son vrai jour et avec admiration lors de cette campagne. Ils ont appréhendé toute l’épaisseur d’un homme taillé pour gouverner, pour offrir sur un plateau d’argent le développement et le progrès social à ses concitoyens. Ils ont découvert un Président de la République potentiel dont le destin n’a pu qu’être contrarié par tant d’années d’exclusion, de persécution.
Du coup, la grande question que se posent les Ivoiriens et tous les observateurs qui ont suivi, ces deux dernières décennies, l’histoire tumultueuse de cet homme politique est celle-ci : pourquoi tout ce gâchis ? Pourquoi donc avoir diabolisé avec autant de rage un homme qu’on aurait dû porter aux nues, dès que, avec un rare flair, Houphouët-Boigny, le père fondateur de la Côte d’Ivoire, lui avait fait appel pour secourir un pays au bord du naufrage ? Plus de vingt ans de perdus sur la route du développement.
Avec toute la passion et l’adulation que lui voue la majorité de ses compatriotes, on mesure aujourd’hui la vanité de cette diabolisation.
Koré Emmanuel