Il n’en revient pas encore. Laurent Gbagbo, qui croyait fermement à un raz-de-marée, a été désillusionné dans la nuit de dimanche à lundi dernier. En effet, le candidat président s’est rendu à son QG de campagne situé à Cocody-Riviera Attoban, pour s’imprégner des premières tendances du scrutin présidentiel. Très vite, il sera déboussolé par la teneur des événements qui laissaient croire que ses adversaires qu’il croyait écraser comme du maïs avaient plus de répondant qu’il ne le pensait. Bien plus, selon des sources concordantes, le président Ouattara caracolait même en tête des suffrages. Toute chose qui a déçu considérablement le candidat-président qui a regagné sa résidence tout triste.
Sentant le « un coup KO » impossible, le camp présidentiel, qui redoute un second tour, à défaut d’un écroulement au premier tour, planifie déjà un passage en force. Dans la journée d’hier, ils ont ventilé des tracts et des rumeurs faisant croire, alors que la CEI n’a encore donné aucun résultat officiel sur le plan national, que leur candidat avait remporté le scrutin avec plus de 51% des voix et même gagné à Korhogo, ville conquise par ADO à plus de 90% des voix.
Une volonté manifeste, pour certains observateurs, de fausser le jeu démocratique. Les observateurs sont d’autant plus inquiets que Laurent Gbagbo a convoqué dans la nuit d’hier la haute hiérarchie militaire. A la vue des arrestations qui ont eu lieu au plan militaire, l’on ne saurait s’empêcher de constater que le puzzle se met en place pour un passage en force, ou à tout le moins une contestation violente.
Y.S
Sentant le « un coup KO » impossible, le camp présidentiel, qui redoute un second tour, à défaut d’un écroulement au premier tour, planifie déjà un passage en force. Dans la journée d’hier, ils ont ventilé des tracts et des rumeurs faisant croire, alors que la CEI n’a encore donné aucun résultat officiel sur le plan national, que leur candidat avait remporté le scrutin avec plus de 51% des voix et même gagné à Korhogo, ville conquise par ADO à plus de 90% des voix.
Une volonté manifeste, pour certains observateurs, de fausser le jeu démocratique. Les observateurs sont d’autant plus inquiets que Laurent Gbagbo a convoqué dans la nuit d’hier la haute hiérarchie militaire. A la vue des arrestations qui ont eu lieu au plan militaire, l’on ne saurait s’empêcher de constater que le puzzle se met en place pour un passage en force, ou à tout le moins une contestation violente.
Y.S