La présidentielle avait cristallisé tant de passion que la population était tombée dans la psychose d’un trouble. Le lendemain, la sérénité était en train de renaître.
Après avoir glissé le bulletin de vote, dimanche, dans les urnes, la psychose a un peu baissé dans la capitale économique. Les Abidjanais vaquent tranquillement à leurs occupations. Le jour férié, hier expliquait en grande partie la fermeture des commerces. Même si le transport, lui, ne fonctionnait pas totalement. Les populations ont célébré la Toussaint dans la tranquillité à la paroisse Saint-Jean. Germain Ossohou, l’un des fidèles commente : « Les Ivoiriens ne doivent plus avoir peur, ils doivent confier leur sort à Dieu. Et Dieu a déjà béni les élections.» Les vendeuses sont venues au marché de Cocody, bien que la clientèle laissait à désirer. « Si on ne vend pas, qui va nourrir la famille ? », expliquent la plupart d’entre elles. Des clients venus faire le marché sont optimistes quant à la proclamation des résultats. « Je crois que tout va bien se passer. Au début, on pensait que les Ivoiriens n’allaient pas pouvoir voter dans la tranquillité, ils l’ont fait. Maintenant, on croit qu’après la publication des résultats, il y aura des échauffourées. Je crois que rien ne se passera», indique Alice Kobénan, venue faire le marché. Malgré des consignes de syndicats, des wôrô-wôrô roulaient. A Adjamé 220 logements, les populations vont et viennent sans crainte. Hormis le transport qui a un peu baissé en intensité et les grandes boutiques fermées, du fait du férié, tout semble ordinaire. Les petits commerçants tiennent tranquillement leurs tabliers au bord des routes. « Pour le moment, je vends correctement. Mais c’est peut-être mercredi, le jour de la proclamation des résultats, que je vais être prudente », explique Awa Diakité, une vendeuse de grillade. Le férié semble arranger les choses. Beaucoup de familles en profitent pour se reposer à la maison. « Je suis sorti pour bavarder avec des amis, non loin de chez moi, puis je suis rentré. L’ambiance dehors ne me rassurait pas », explique Patrick K., un fonctionnaire qui habite Abobo-Avocatier. L’ampleur de la psychose pourrait véritablement se jauger dès ce mardi, jour ouvrable.
Raphaël Tanoh
Après avoir glissé le bulletin de vote, dimanche, dans les urnes, la psychose a un peu baissé dans la capitale économique. Les Abidjanais vaquent tranquillement à leurs occupations. Le jour férié, hier expliquait en grande partie la fermeture des commerces. Même si le transport, lui, ne fonctionnait pas totalement. Les populations ont célébré la Toussaint dans la tranquillité à la paroisse Saint-Jean. Germain Ossohou, l’un des fidèles commente : « Les Ivoiriens ne doivent plus avoir peur, ils doivent confier leur sort à Dieu. Et Dieu a déjà béni les élections.» Les vendeuses sont venues au marché de Cocody, bien que la clientèle laissait à désirer. « Si on ne vend pas, qui va nourrir la famille ? », expliquent la plupart d’entre elles. Des clients venus faire le marché sont optimistes quant à la proclamation des résultats. « Je crois que tout va bien se passer. Au début, on pensait que les Ivoiriens n’allaient pas pouvoir voter dans la tranquillité, ils l’ont fait. Maintenant, on croit qu’après la publication des résultats, il y aura des échauffourées. Je crois que rien ne se passera», indique Alice Kobénan, venue faire le marché. Malgré des consignes de syndicats, des wôrô-wôrô roulaient. A Adjamé 220 logements, les populations vont et viennent sans crainte. Hormis le transport qui a un peu baissé en intensité et les grandes boutiques fermées, du fait du férié, tout semble ordinaire. Les petits commerçants tiennent tranquillement leurs tabliers au bord des routes. « Pour le moment, je vends correctement. Mais c’est peut-être mercredi, le jour de la proclamation des résultats, que je vais être prudente », explique Awa Diakité, une vendeuse de grillade. Le férié semble arranger les choses. Beaucoup de familles en profitent pour se reposer à la maison. « Je suis sorti pour bavarder avec des amis, non loin de chez moi, puis je suis rentré. L’ambiance dehors ne me rassurait pas », explique Patrick K., un fonctionnaire qui habite Abobo-Avocatier. L’ampleur de la psychose pourrait véritablement se jauger dès ce mardi, jour ouvrable.
Raphaël Tanoh