ABIDJAN- Des responsables religieux de Côte d`Ivoire ont mis en garde mardi à Abidjan contre "dérapages" et "violence", appelant les Ivoiriens à la patience dans l`attente des résultats de l`élection présidentielle de dimanche.
Après le scrutin, "la paix est plus proche de nous que jamais", a affirmé dans une déclaration un collectif de religieux formé notamment de l`archevêque d`Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, et de responsables musulmans, le cheikh Boikary Fofana et l`imam Koudous.
"Cependant, dans l`attente des résultats, nous devons tous savoir que notre pays, à travers ses leaders, a des précautions à prendre en ce moment pour ne pas déraper et tomber dans le feu de la violence", ont-ils souligné.
"Certes, nous pouvons avoir le sentiment" que la Commission électorale indépendante (CEI), "seule habilitée à proclamer les résultats", "traîne le pas", ont-ils admis.
Mais "si nous avons attendu toutes ces années pour parvenir à ces élections, que perdons-nous à attendre encore quelques heures? (...)
Allons-nous annihiler tous ces acquis alors que nous sommes si près du but?", ont-ils insisté.
Deux jours après ce vote censé clore une décennie de crise politico-militaire, la CEI n`avait toujours pas donné les résultats provisoires, qu`elle est censée publier mercredi au plus tard.
La quasi-absence de résultats partiels a laissé le champ libre aux rumeurs les plus contradictoires, alors que nombre d`Ivoiriens redoutaient des violences en cas de contestation des résultats.
Après le scrutin, "la paix est plus proche de nous que jamais", a affirmé dans une déclaration un collectif de religieux formé notamment de l`archevêque d`Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, et de responsables musulmans, le cheikh Boikary Fofana et l`imam Koudous.
"Cependant, dans l`attente des résultats, nous devons tous savoir que notre pays, à travers ses leaders, a des précautions à prendre en ce moment pour ne pas déraper et tomber dans le feu de la violence", ont-ils souligné.
"Certes, nous pouvons avoir le sentiment" que la Commission électorale indépendante (CEI), "seule habilitée à proclamer les résultats", "traîne le pas", ont-ils admis.
Mais "si nous avons attendu toutes ces années pour parvenir à ces élections, que perdons-nous à attendre encore quelques heures? (...)
Allons-nous annihiler tous ces acquis alors que nous sommes si près du but?", ont-ils insisté.
Deux jours après ce vote censé clore une décennie de crise politico-militaire, la CEI n`avait toujours pas donné les résultats provisoires, qu`elle est censée publier mercredi au plus tard.
La quasi-absence de résultats partiels a laissé le champ libre aux rumeurs les plus contradictoires, alors que nombre d`Ivoiriens redoutaient des violences en cas de contestation des résultats.