Des informations récurrentes et concordantes font état de ce que des populations baoulé vivant dans les campements et villages environnants des villes de Gagnoa, Daloa et Bouaflé, sont menacées par les lieutenants du pouvoir actuel. Le crime commis par ces populations aux mains nues, est d'avoir voté un candidat autre que le sortant, lors de l'élection présidentielle du 31 octobre dernier. A Bouaflé, les Baoulé, par peur de représailles, se sont réfugiés à N'dénoukro, où se trouve un centre d'accueil. Vivement que des dispositions sécuritaires idoines soient prises pour éviter le pire. La vie de plusieurs familles ivoiriennes innocentes en dépend.
SERGE AMANY
SERGE AMANY