Depuis le vendredi 29 octobre, la Côte d'Ivoire ne vit plus. Et pour cause, ce jour avait été décrété férié, officiellement pour permettre aux Ivoiriens n'ayant pas eu le temps de retirer leurs cartes d'identité et d'électeur, de le faire. Officieusement, pour permettre aux militants du Fpi convoyés de l'intérieur du pays pour s'enrôler dans les différentes communes d'Abidjan dans l'objectif de changer la donne pendant les élections locales (municipale et législative), de rallier Abidjan pour l'élection présidentielle. Depuis donc ce vendredi, la Côte d'Ivoire s'est arrêtée de vivre et cette situation continue jusqu'à ce jour. Après le vote dimanche, les Ivoiriens, dans l'attente des résultats, ont quasiment cessé de vivre et cela rejaillit sur les activités économiques du pays qui est pratiquement à l'arrêt. La journée du lundi 1er novembre était férié et hier mardi, les Ivoiriens ont préféré déserter leurs bureaux dès 12 heures, les entreprises exerçant au Port ont fermé leurs portes avant midi. Et le Plateau, le centre des affaires, s'est vidé de son monde et ressemblait plutôt à une ville morte, bref, la Côte d'Ivoire a arrêté de vivre. En attendant les résultats de l'élection présidentielle. Il faut mettre fin à cette longue attente et libérer le pays et les opérateurs économiques qui ont trop souffert de cette crise.
PAUL KOUDOU
PAUL KOUDOU