Plus de deux jours après la fermeture des bureaux de vote, les résultats de l’élection présidentielle de dimanche dernier se font toujours désirer. Et cette attente, il est vrai, longue et stressante, pour les Ivoiriens, n’est pas du goût de la Mission d’Observation Electorale en Côte d’Ivoire de l’Union Européenne (MOE UE). « 48h après le scrutin, je trouve anormal qu’on ait que les résultats du Danemark, de la Belgique ou encore de l’Allemagne », a martelé M. Cristian Preda, Chef de la MOE UE, hier au cours d’une rencontre avec la presse nationale et internationale à l’hôtel Pullman au Plateau. Pour lui, il serait plutôt bienséant de donner les résultats du scrutin, dans le pays, ne serait-ce que les premières tendances. Car, a insisté M. Preda, « si les gens ont passé 4 voire 5h à attendre pour voter, ils ne devraient pas patienter deux jours ou plus pour avoir l’issue de leur vote. Ils sont inquiets de ne pas avoir des résultats ». Et M. Preda d’ajouter : « Il y a un décalage entre le comportement des Ivoiriens et le fonctionnement des institutions ».
Ensuite, le chef de la MOE UE a indiqué que son équipe a observé la préparation, le scrutin et le dépouillement des résultats. « Les 120 observateurs déployés sur le terrain ont assisté aux opérations menées dans 4,6 % des bureaux de vote, soit 935. Ils ont constaté la régularité du scrutin dans 80% des bureaux de vote observés, mais également un certain nombre de défaillances lors de la préparation et du déroulement du scrutin », a révélé M. Preda.
Au nombre de ces imperfections, on note pêle-mêle les difficultés dans le ramassage et l’acheminement des procès-verbaux (PV), le retard dans l’ouverture de certains bureaux de vote, imputable, selon lui, à « une défaillance de la logistique et la maîtrise limitée du matériel des membres du bureau de vote. La MOE UE a également observé l’absence de contrôle de l’encre indélébile sur les doigts des électeurs avant qu’ils ne votent, dans plus de 50% des bureaux de vote. A cela s’ajoutent le fait que 10% des urnes n’aient pas été scellés correctement et l’omission dans 80% des cas observés du numéro de série des scellés dans les PV. « Dans 20% des cas, des erreurs ont été aussi constatées dans l’apposition de l’autocollant sur les bulletins de vote » a fait savoir M. Preda.
Le Chef de la MOE UE a, par ailleurs, dénoncé le refus de l’accès de ses observateurs aux locaux de la CEI, pour le dépouillement et le comptage des bulletins de vote. « Nous sommes là pour la transparence ».
Toutefois, M. Preda a relevé que l’élection présidentielle s’est déroulée globalement dans le calme et la discipline. De même, ses observateurs ont remarqué une forte affluence des électeurs.
Enfin, le patron de la MOE UE a suggéré, en vue des prochaines échéances électorales, que la CEI corrige la liste électorale, afin d’améliorer son exhaustivité, facilité l’acceptation du verdict des urnes par une meilleure transparence et traçabilité des résultats, renforce son indépendance et son pouvoir décisionnel, assure aux observateurs l’accès complet à toute activité électorale, sans oublier d’améliorer l’outillage des agents des agents des bureaux de vote sur l’ensemble du processus électoral menant à la proclamation des résultats.
Y.Sangaré
Ensuite, le chef de la MOE UE a indiqué que son équipe a observé la préparation, le scrutin et le dépouillement des résultats. « Les 120 observateurs déployés sur le terrain ont assisté aux opérations menées dans 4,6 % des bureaux de vote, soit 935. Ils ont constaté la régularité du scrutin dans 80% des bureaux de vote observés, mais également un certain nombre de défaillances lors de la préparation et du déroulement du scrutin », a révélé M. Preda.
Au nombre de ces imperfections, on note pêle-mêle les difficultés dans le ramassage et l’acheminement des procès-verbaux (PV), le retard dans l’ouverture de certains bureaux de vote, imputable, selon lui, à « une défaillance de la logistique et la maîtrise limitée du matériel des membres du bureau de vote. La MOE UE a également observé l’absence de contrôle de l’encre indélébile sur les doigts des électeurs avant qu’ils ne votent, dans plus de 50% des bureaux de vote. A cela s’ajoutent le fait que 10% des urnes n’aient pas été scellés correctement et l’omission dans 80% des cas observés du numéro de série des scellés dans les PV. « Dans 20% des cas, des erreurs ont été aussi constatées dans l’apposition de l’autocollant sur les bulletins de vote » a fait savoir M. Preda.
Le Chef de la MOE UE a, par ailleurs, dénoncé le refus de l’accès de ses observateurs aux locaux de la CEI, pour le dépouillement et le comptage des bulletins de vote. « Nous sommes là pour la transparence ».
Toutefois, M. Preda a relevé que l’élection présidentielle s’est déroulée globalement dans le calme et la discipline. De même, ses observateurs ont remarqué une forte affluence des électeurs.
Enfin, le patron de la MOE UE a suggéré, en vue des prochaines échéances électorales, que la CEI corrige la liste électorale, afin d’améliorer son exhaustivité, facilité l’acceptation du verdict des urnes par une meilleure transparence et traçabilité des résultats, renforce son indépendance et son pouvoir décisionnel, assure aux observateurs l’accès complet à toute activité électorale, sans oublier d’améliorer l’outillage des agents des agents des bureaux de vote sur l’ensemble du processus électoral menant à la proclamation des résultats.
Y.Sangaré