Interrogé sur la Radio France internationale (RFI) au cours de son édition matinale d’hier, le président de la Commission Electorale Indépendante, Youssouf Bakayoko, rassure les Ivoiriens sur la volonté et l’engagement de la CEI à rendre public dans les plus brefs délais les résultats du scrutin présidentiel du 31 octobre dernier.
Question : Youssouf Bakayoko bonjour. Vous êtes le président de la CEI, pour qu’elle raison vous n’avez pas encore proclamé les résultats des élections.
Youssouf Bakayako : nous avons dans notre organisation, deux principales activités : la première consiste à aller collectionner les résultats et faire remonter par la filière des commissions électorales indépendantes locale (CEL), avant de les ramener ici à Abidjan le lendemain de l’élection. Ensuite, nous avons à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, une diaspora, nous devons recueillir les résultats de cette diaspora. Nous recevons donc, les procès verbaux des différents bureaux, auprès de nos différents délégués qui les déposent dans les bureaux des commissions des CEI locales, avant d’être acheminés à Abidjan. C’est ce que nous faisons actuellement, pour que nous ayons des résultats qui soient incontestés et incontestables.
Question : vous avez un délai de trois jours pour proclamer ces résultats. Allez-vous respecter ce délai ?
Y.B : Nous sommes en train de faire parvenir à Abidjan, les différents procès verbaux, pour vous rassurer, nous avons l’assistance de l’ONUCI. Nous pouvons vous dire que les documents seront à temps à Abidjan. Nous disons que nous allons rendre public dans le délai, les résultats.
Q : Abidjan est le bastion de l’électorat ivoirien, plus de trois tiers des électeurs sont à Abidjan, il n’ y a pas de distance à parcourir. Pourquoi, ça se fait qu’on n’ait pas encore les résultats du District d’Abidjan ? Il se raconte qu’il y a des problèmes de payement des primes de vos agents. Vous confirmez ces informations ?
Y.B : Nous avons rencontré quelques difficultés avec certains de nos agents au niveau d’Abidjan. Mais, nous avons pris contact avec eux et nous allons payer ce que nous leur devons.
Q : Si je vous demande les tendances au niveau des résultats, vous n’allez pas les donner, mais je vous pose la question quand même?
Y.B : Nous allons le faire devant tout le monde et dans le délai. A l’heure où je vous parle, nous sommes en train de consolider les chiffres dont nous disposons. Je vous demande de nous accorder quelques heures de patience.
Q : Vous pouvez confirmer qu’il y a un second tour qui se prépare ?
Y.B : Nous ne voulons pas entrer dans de telles spéculations, notre travail consiste à rendre publics des résultats incontestables et incontestés.
Q : Que se passe –t-il avec le système informatique de comptage électronique ?
Y.B : Ce système fonctionne, nous disons qu’à côté de ce système, c’est le décompte avec des documents physiques. C’est-à-dire faire un travail manuel avec les procès verbaux, c’est donc un travail manuel qui se fait.
Q : Quels messages à l’attention des Ivoiriens qui nous écoutent actuellement ?
Y.B : d’abord leur signifier combien nous sommes satisfaits pour leur participation massive, pour un taux de participation de près de 80%. Nous voulons leur dire que personne d’autre, en dehors de la commission électorale n’est habilité à proclamer des résultats. Tous les résultats qui seront proclamés en dehors de la CEI sont nuls et de nul effet. Je voudrais leur dire que la CEI prend en considération leurs préoccupations et nous proclamerons les résultats provisoires dans les délais qui nous sont impartis.
(source RFI)
Question : Youssouf Bakayoko bonjour. Vous êtes le président de la CEI, pour qu’elle raison vous n’avez pas encore proclamé les résultats des élections.
Youssouf Bakayako : nous avons dans notre organisation, deux principales activités : la première consiste à aller collectionner les résultats et faire remonter par la filière des commissions électorales indépendantes locale (CEL), avant de les ramener ici à Abidjan le lendemain de l’élection. Ensuite, nous avons à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, une diaspora, nous devons recueillir les résultats de cette diaspora. Nous recevons donc, les procès verbaux des différents bureaux, auprès de nos différents délégués qui les déposent dans les bureaux des commissions des CEI locales, avant d’être acheminés à Abidjan. C’est ce que nous faisons actuellement, pour que nous ayons des résultats qui soient incontestés et incontestables.
Question : vous avez un délai de trois jours pour proclamer ces résultats. Allez-vous respecter ce délai ?
Y.B : Nous sommes en train de faire parvenir à Abidjan, les différents procès verbaux, pour vous rassurer, nous avons l’assistance de l’ONUCI. Nous pouvons vous dire que les documents seront à temps à Abidjan. Nous disons que nous allons rendre public dans le délai, les résultats.
Q : Abidjan est le bastion de l’électorat ivoirien, plus de trois tiers des électeurs sont à Abidjan, il n’ y a pas de distance à parcourir. Pourquoi, ça se fait qu’on n’ait pas encore les résultats du District d’Abidjan ? Il se raconte qu’il y a des problèmes de payement des primes de vos agents. Vous confirmez ces informations ?
Y.B : Nous avons rencontré quelques difficultés avec certains de nos agents au niveau d’Abidjan. Mais, nous avons pris contact avec eux et nous allons payer ce que nous leur devons.
Q : Si je vous demande les tendances au niveau des résultats, vous n’allez pas les donner, mais je vous pose la question quand même?
Y.B : Nous allons le faire devant tout le monde et dans le délai. A l’heure où je vous parle, nous sommes en train de consolider les chiffres dont nous disposons. Je vous demande de nous accorder quelques heures de patience.
Q : Vous pouvez confirmer qu’il y a un second tour qui se prépare ?
Y.B : Nous ne voulons pas entrer dans de telles spéculations, notre travail consiste à rendre publics des résultats incontestables et incontestés.
Q : Que se passe –t-il avec le système informatique de comptage électronique ?
Y.B : Ce système fonctionne, nous disons qu’à côté de ce système, c’est le décompte avec des documents physiques. C’est-à-dire faire un travail manuel avec les procès verbaux, c’est donc un travail manuel qui se fait.
Q : Quels messages à l’attention des Ivoiriens qui nous écoutent actuellement ?
Y.B : d’abord leur signifier combien nous sommes satisfaits pour leur participation massive, pour un taux de participation de près de 80%. Nous voulons leur dire que personne d’autre, en dehors de la commission électorale n’est habilité à proclamer des résultats. Tous les résultats qui seront proclamés en dehors de la CEI sont nuls et de nul effet. Je voudrais leur dire que la CEI prend en considération leurs préoccupations et nous proclamerons les résultats provisoires dans les délais qui nous sont impartis.
(source RFI)