L’administration ivoirienne est dans l’attente des résultats de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 31 octobre dernier. Une situation qui paralyse de nombreux services. Hier, le Plateau, centre des affaires, présentait un visage des jours fériés. La cité administrative était pratiquement déserte aux environs de 13 h. La plupart des restaurants n’ont pas ouvert. Les restauratrices présentes ne cachaient pas leur inquiétude. « Je n’ai pas pris beaucoup de poulets. J’ai voulu vendre aujourd’hui, car ce n’est pas sûr que je puisse vendre demain. Tout le monde a peur », confie Djeneba, vendeuse de poulet braisé.
Dans les bureaux des différents tours, un calme plat y règne. Au 16è étage de la Tour E, seul un stagiaire nous accueille au service communication. Le personnel ; nous indique t-il est revenu et reparti. « Je vais rentrer à la maison dans quelques minutes. Tout le monde est parti », lance t-il. A la sortie de la Tour, nous tombons sur des gens en train de se hâter pour rentrer à la maison. Un agent de sécurité s’étonne de cette peur des Ivoiriens. « Les gens ont peur de rester, je ne sais pas pourquoi. Pourtant il n’y a rien », commente t-il. Même ambiance dans les Tours C et D. Le personnel administratif étant absent, les bureaux sont restés fermés. Selon deux femmes que nous trouvées en pleine causerie dans l’un des rares bureaux ouverts, c’est parce qu’il n’y a pas de transport que les travailleurs ne sont pas venus.
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que les Ivoiriens attendent la proclamation des résultats avant de reprendre le travail.
Dao Maïmouna
Dans les bureaux des différents tours, un calme plat y règne. Au 16è étage de la Tour E, seul un stagiaire nous accueille au service communication. Le personnel ; nous indique t-il est revenu et reparti. « Je vais rentrer à la maison dans quelques minutes. Tout le monde est parti », lance t-il. A la sortie de la Tour, nous tombons sur des gens en train de se hâter pour rentrer à la maison. Un agent de sécurité s’étonne de cette peur des Ivoiriens. « Les gens ont peur de rester, je ne sais pas pourquoi. Pourtant il n’y a rien », commente t-il. Même ambiance dans les Tours C et D. Le personnel administratif étant absent, les bureaux sont restés fermés. Selon deux femmes que nous trouvées en pleine causerie dans l’un des rares bureaux ouverts, c’est parce qu’il n’y a pas de transport que les travailleurs ne sont pas venus.
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que les Ivoiriens attendent la proclamation des résultats avant de reprendre le travail.
Dao Maïmouna
