Dans l’attente inlassable des résultats de l’élection qui s’est déroulée le dimanche 31 octobre dernier, le délégué Pdci d’Andokoi PK17, Konan Etienne donne ici, ses impressions et lance un appel aux trois principaux candidats.
Dimanche dernier, les Ivoiriens sont allés aux urnes pour élire leur président. Alors comment s’est déroulé le vote dans votre délégation ?
Le vote s’est passé relativement bien en ce sens qu’il n’ya pas eu de troubles majeurs qui ont été signalés. Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter et remercier tous nos militants qui sont sortis effectivement comme un seul homme pour aller accomplir leur rôle de militants avérés. Néanmoins, il m’a été signalé que des éléments des forces de l’ordre s’apprêteraient a venir investir certains bureaux de vote en emportant des urnes. Dès que nous avons eu l’information, nous avons pu mettre en place, dans l’établissement en question quelques jeunes en place pour essayer de faire la résistance. Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre car les forces de l’ordre ne sont plus arrivées en ce lieu. Pour l’essentiel, après avoir tourné dans toute les délégations de Pk 17 jusqu'à Andokoi, j’ai constaté que nos militants sont sortis nombreux, les agents de la Cei dans certains secteurs sont venus très tôt et ils ont effectivement commencé à l’heure. D’autres sont venus avec un peu de retard. Dans l’établissement de Igon et un autre établissement dont le nom nous échappe, il y a eu des troubles dûs à l’indiscipline et à l’empressement de certains électeurs. Mais tout est rentré dans l’ordre par la suite.
Quels sont les cas précis d’anomalies que vous avez constatés ?
Dans les PV reçus, il y en a un ou deux dont aucun chiffre n’a été mis comme résultat obtenu par les candidats. Il ya eu également un document qui ne correspondait pas aux PV reçus où il fallait marquer toutes les indications. Il ya deux cas où, au lieu de marquer le nom de l’établissement c'est-à-dire le lieu de vote, c’est le code qui a été mis. Il n’ya pas eu de cas d’anomalies avérées.
Vous confirmez que votre délégation a donné le maximum de voix à son candidat ?
Je peux le confirmer car depuis le PK 17 en passant par Niangon Adjamé et Attié, Bonikro, tous sont sortis pour voter. Le matin, il y avait un attroupement partout. Les rangs étaient longs. Mais à parti de midi, treize heures et quatorze heures, la totalité des bureaux de Yopougon étaient presque vides.
Nous sommes dans l’attente des résultats avec une certaine psychose qui règne sur toute l’étende du territoire national. Quel est donc l’état d’esprit dans votre délégation ?
Je suis très serein car si tout le monde s’accorde à reconnaitre que si Abidjan représente 33 à 34% des électeurs, ce qui veut dire qu’il ya 70 % restant représentent l’intérieur. Donc on peut ne pas gagner à Abidjan mais gagner à l’intérieur et cela peut largement compenser la perte d’Abidjan. C’est vrai qu’il ya une psychose et que tout le monde attend. Mais tout le monde n’attend pas de la même manière. Certains attendent avec beaucoup d’impatience, d’amertume, et de mécontentement. Mais en ce qui me concerne et cela doit être pour tous les militants du Pdci- Rda, nous somme dans une attente bon enfant. Nous sommes sereins et nous avons bon espoir que nous allons gagner ces élections. Certains s’inquiètent du fait que nous devons être premiers. Pour mois cela n’est pas ma préoccupation. Pour moi c’est comment faire pour que nous soyons parmi les deux premiers. Alors toute les hypothèses à mon analyse me font dire que quelque soit l’adversaire qui sera en face de nous au deuxième tour, nous allons gagner. C’est le résultat positif que nous attendons avec beaucoup d’impatience.
Avez-vous un appel particulier à lancer aux candidats, aux Ivoiriens et aux membres de votre délégation ?
En tant que citoyen, à l’instar de ce qui s’est passé dans beaucoup de pays, il faut avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle de reconnaitre sa défaite. Quand on joue un match, on peut bien le jouer et perdre. Donc il faut reconnaitre la qualité de son adversaire. Entre les trois grands leaders qui sont les présidents Bédié, Alassane et Gbagbo, qui se connaissent bien, chacun doit dans son fond intérieur reconnaitre la victoire de l’un ou de l’autre. Il faut que les perdants aient le courage d’aller saluer le gagnant devant toute la nation. Et cela doit se faire en toute fraternité pour ne pas provoquer des troubles qui ne serviront finalement pas à rien comme en 2002, 2004 et 2005. A tous mes militants, singulièrement de ma délégation, je leur demande de redoubler d’effort de sorte que s’il y avait un deuxième tour, ils soient requinqués, remontés pour aller accomplir l’acte final qui est le deuxième tour et qui doit amener le président Bédié à gagner cette fois-ci avec une majorité confortable. Cela va permettre dans les trois à six mois à venir, la reconsidération de la Côte d’Ivoire, la croissance et la confiance et amener les uns et les autres à redorer notre blason et reprendre la route empruntée par le président Houphouët, suivie par le président Bédié. C'est-à-dire la route de la croissance, du développement de la justice et du dialogue.
Réalisée par Etienne Atta
Dimanche dernier, les Ivoiriens sont allés aux urnes pour élire leur président. Alors comment s’est déroulé le vote dans votre délégation ?
Le vote s’est passé relativement bien en ce sens qu’il n’ya pas eu de troubles majeurs qui ont été signalés. Je voudrais saisir cette opportunité pour féliciter et remercier tous nos militants qui sont sortis effectivement comme un seul homme pour aller accomplir leur rôle de militants avérés. Néanmoins, il m’a été signalé que des éléments des forces de l’ordre s’apprêteraient a venir investir certains bureaux de vote en emportant des urnes. Dès que nous avons eu l’information, nous avons pu mettre en place, dans l’établissement en question quelques jeunes en place pour essayer de faire la résistance. Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre car les forces de l’ordre ne sont plus arrivées en ce lieu. Pour l’essentiel, après avoir tourné dans toute les délégations de Pk 17 jusqu'à Andokoi, j’ai constaté que nos militants sont sortis nombreux, les agents de la Cei dans certains secteurs sont venus très tôt et ils ont effectivement commencé à l’heure. D’autres sont venus avec un peu de retard. Dans l’établissement de Igon et un autre établissement dont le nom nous échappe, il y a eu des troubles dûs à l’indiscipline et à l’empressement de certains électeurs. Mais tout est rentré dans l’ordre par la suite.
Quels sont les cas précis d’anomalies que vous avez constatés ?
Dans les PV reçus, il y en a un ou deux dont aucun chiffre n’a été mis comme résultat obtenu par les candidats. Il ya eu également un document qui ne correspondait pas aux PV reçus où il fallait marquer toutes les indications. Il ya deux cas où, au lieu de marquer le nom de l’établissement c'est-à-dire le lieu de vote, c’est le code qui a été mis. Il n’ya pas eu de cas d’anomalies avérées.
Vous confirmez que votre délégation a donné le maximum de voix à son candidat ?
Je peux le confirmer car depuis le PK 17 en passant par Niangon Adjamé et Attié, Bonikro, tous sont sortis pour voter. Le matin, il y avait un attroupement partout. Les rangs étaient longs. Mais à parti de midi, treize heures et quatorze heures, la totalité des bureaux de Yopougon étaient presque vides.
Nous sommes dans l’attente des résultats avec une certaine psychose qui règne sur toute l’étende du territoire national. Quel est donc l’état d’esprit dans votre délégation ?
Je suis très serein car si tout le monde s’accorde à reconnaitre que si Abidjan représente 33 à 34% des électeurs, ce qui veut dire qu’il ya 70 % restant représentent l’intérieur. Donc on peut ne pas gagner à Abidjan mais gagner à l’intérieur et cela peut largement compenser la perte d’Abidjan. C’est vrai qu’il ya une psychose et que tout le monde attend. Mais tout le monde n’attend pas de la même manière. Certains attendent avec beaucoup d’impatience, d’amertume, et de mécontentement. Mais en ce qui me concerne et cela doit être pour tous les militants du Pdci- Rda, nous somme dans une attente bon enfant. Nous sommes sereins et nous avons bon espoir que nous allons gagner ces élections. Certains s’inquiètent du fait que nous devons être premiers. Pour mois cela n’est pas ma préoccupation. Pour moi c’est comment faire pour que nous soyons parmi les deux premiers. Alors toute les hypothèses à mon analyse me font dire que quelque soit l’adversaire qui sera en face de nous au deuxième tour, nous allons gagner. C’est le résultat positif que nous attendons avec beaucoup d’impatience.
Avez-vous un appel particulier à lancer aux candidats, aux Ivoiriens et aux membres de votre délégation ?
En tant que citoyen, à l’instar de ce qui s’est passé dans beaucoup de pays, il faut avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle de reconnaitre sa défaite. Quand on joue un match, on peut bien le jouer et perdre. Donc il faut reconnaitre la qualité de son adversaire. Entre les trois grands leaders qui sont les présidents Bédié, Alassane et Gbagbo, qui se connaissent bien, chacun doit dans son fond intérieur reconnaitre la victoire de l’un ou de l’autre. Il faut que les perdants aient le courage d’aller saluer le gagnant devant toute la nation. Et cela doit se faire en toute fraternité pour ne pas provoquer des troubles qui ne serviront finalement pas à rien comme en 2002, 2004 et 2005. A tous mes militants, singulièrement de ma délégation, je leur demande de redoubler d’effort de sorte que s’il y avait un deuxième tour, ils soient requinqués, remontés pour aller accomplir l’acte final qui est le deuxième tour et qui doit amener le président Bédié à gagner cette fois-ci avec une majorité confortable. Cela va permettre dans les trois à six mois à venir, la reconsidération de la Côte d’Ivoire, la croissance et la confiance et amener les uns et les autres à redorer notre blason et reprendre la route empruntée par le président Houphouët, suivie par le président Bédié. C'est-à-dire la route de la croissance, du développement de la justice et du dialogue.
Réalisée par Etienne Atta