La longue attente des résultats de la présidentielle du dimanche dernier, a plongé les populations de la capitale politique, Yamoussoukro, dans l’anxiété.
Yamoussoukro a voté le 31 octobre 2010 dans le calme et la discipline avec une forte participation. Autant l’engouement a été grand pour ce scrutin de sortie de crise, autant les populations jugent l’attente des résultats longue. Trop longue même au point que cela a commencé à faire courir des rumeurs les plus fantaisistes dans les maquis et les ‘’grins’’. Et chacun donne son candidat gagnant ; les plus pessimistes les autorisent à aller au second tour, sinon, c’est le premier tour. A Marcoussis, un ‘’grin’’ d’alassanistes purs et durs, l’on est convaincu de la victoire au premier tour du mentor du Rdr. « On vient de m’appeler du siège. ADO a gagné avec 51 % des voix ! », dixit Madou qui ne comprend pas que la Cei tarde à officialiser cette victoire. A la gare, même atmosphère dans les attroupements de chauffeurs et ‘’balanceurs’’. Alors qu’assis autour de quelques bouteilles de bière, Konan feuillette un quotidien du Pdci-Rda pour se faire une petite idée des dernières tendances. A ‘’La majorité présidentielle’’, on ne sable pas encore le champagne. Toutefois, l’on croit dur comme fer que le Woody ne peut que passer au 1er tour, car, « il n’y a rien en face ». En attendant, on se ronge les ongles, on fait des calculs, on prend des notes et surtout, on téléphone. La plus petite info sur une radio ou une télé est décortiquée dans les moindres détails et interprétée selon que l’on soit de tel ou tel parti politique. Souvent avec de chaudes discussions. « A ce rythme, la Cei nous rendra fous. Son long silence provoque une psychose qui pourrait déboucher sur un désastre. Il faut qu’elle nous libère au plus vite », souhaite K.K. Casimir, un militant du Rdr.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Yamoussoukro a voté le 31 octobre 2010 dans le calme et la discipline avec une forte participation. Autant l’engouement a été grand pour ce scrutin de sortie de crise, autant les populations jugent l’attente des résultats longue. Trop longue même au point que cela a commencé à faire courir des rumeurs les plus fantaisistes dans les maquis et les ‘’grins’’. Et chacun donne son candidat gagnant ; les plus pessimistes les autorisent à aller au second tour, sinon, c’est le premier tour. A Marcoussis, un ‘’grin’’ d’alassanistes purs et durs, l’on est convaincu de la victoire au premier tour du mentor du Rdr. « On vient de m’appeler du siège. ADO a gagné avec 51 % des voix ! », dixit Madou qui ne comprend pas que la Cei tarde à officialiser cette victoire. A la gare, même atmosphère dans les attroupements de chauffeurs et ‘’balanceurs’’. Alors qu’assis autour de quelques bouteilles de bière, Konan feuillette un quotidien du Pdci-Rda pour se faire une petite idée des dernières tendances. A ‘’La majorité présidentielle’’, on ne sable pas encore le champagne. Toutefois, l’on croit dur comme fer que le Woody ne peut que passer au 1er tour, car, « il n’y a rien en face ». En attendant, on se ronge les ongles, on fait des calculs, on prend des notes et surtout, on téléphone. La plus petite info sur une radio ou une télé est décortiquée dans les moindres détails et interprétée selon que l’on soit de tel ou tel parti politique. Souvent avec de chaudes discussions. « A ce rythme, la Cei nous rendra fous. Son long silence provoque une psychose qui pourrait déboucher sur un désastre. Il faut qu’elle nous libère au plus vite », souhaite K.K. Casimir, un militant du Rdr.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro