Après les élections présidentielles, de dimanche, les travailleurs ne se sont pas rendus tous à leurs différents lieux de travai, hier. Ceux qui y sont allés n’y ont pas tardé.
Plusieurs fonctionnaires ne se sont pas rendus au travail, hier, premier jour ouvrable après le scrutin présidentiel. Au Plateau, les tours étaient vides. A la tour A, au 11ème étage, appartenant au ministère du travail, la majorité des bureaux est vide. La secrétaire discute avec un visiteur. «Il n’y a personne aujourd’hui. Le patron m’a demandé de préparer des dossiers, c’est pour cela que je suis venue. Je m’apprête à repartir». Tous les services sont vides. Des vigiles aux employés, on a déserté les lieux. A la tour D, c’est la même ambiance. On peut déjà constater le vide, au bas de l’immeuble. Au 5ème étage, une partie du ministère de la Jeunesse et des sports ne travaille pas. A l’image des autres étages de l’immeuble. «Les travailleurs viennent au compte-gouttes, ensuite ils repartent aussitôt », explique un des vigiles, au bas de l’immeuble. A la tour C, le phénomène est plus visible. Ce n’est pas vraiment la bousculade au rez-de-chaussée de l’immeuble comme on a l’habitude de le constater les jours ouvrables. Même les vendeurs de recharges de téléphone ne sont pas venus. On a l’impression que ce mardi est un jour férié. Les ascenseurs ne sont pas fréquentés. Dès le deuxième étage, le silence dans les halls et les pièces font penser à un bâtiment abandonné. Quelque-fois, des bruits de clefs et des pas viennent perturber le silence. Un travailleur qui ferme son bureau pour rentrer. « Les véhicules vont arrêter de rouler à une certaine heure, il vaut mieux être prudent », se justifie un fonctionnaire de ce département qui rentre à la maison. Seul le ministère de l’Economie et des finances, au 14ème, travaille à moitié. Mais là aussi, les employés ne comptent pas s’attarder sur les lieux. Pareil au 13ème où se trouve l’inspection générale de la santé.
Raphaël Tanoh
Plusieurs fonctionnaires ne se sont pas rendus au travail, hier, premier jour ouvrable après le scrutin présidentiel. Au Plateau, les tours étaient vides. A la tour A, au 11ème étage, appartenant au ministère du travail, la majorité des bureaux est vide. La secrétaire discute avec un visiteur. «Il n’y a personne aujourd’hui. Le patron m’a demandé de préparer des dossiers, c’est pour cela que je suis venue. Je m’apprête à repartir». Tous les services sont vides. Des vigiles aux employés, on a déserté les lieux. A la tour D, c’est la même ambiance. On peut déjà constater le vide, au bas de l’immeuble. Au 5ème étage, une partie du ministère de la Jeunesse et des sports ne travaille pas. A l’image des autres étages de l’immeuble. «Les travailleurs viennent au compte-gouttes, ensuite ils repartent aussitôt », explique un des vigiles, au bas de l’immeuble. A la tour C, le phénomène est plus visible. Ce n’est pas vraiment la bousculade au rez-de-chaussée de l’immeuble comme on a l’habitude de le constater les jours ouvrables. Même les vendeurs de recharges de téléphone ne sont pas venus. On a l’impression que ce mardi est un jour férié. Les ascenseurs ne sont pas fréquentés. Dès le deuxième étage, le silence dans les halls et les pièces font penser à un bâtiment abandonné. Quelque-fois, des bruits de clefs et des pas viennent perturber le silence. Un travailleur qui ferme son bureau pour rentrer. « Les véhicules vont arrêter de rouler à une certaine heure, il vaut mieux être prudent », se justifie un fonctionnaire de ce département qui rentre à la maison. Seul le ministère de l’Economie et des finances, au 14ème, travaille à moitié. Mais là aussi, les employés ne comptent pas s’attarder sur les lieux. Pareil au 13ème où se trouve l’inspection générale de la santé.
Raphaël Tanoh