La limite des rumeurs, c’est la vérité, dit-on. Mais il y a des rumeurs qui sont aux antipodes de l’exactitude des faits. Celles qui circulent en ce moment sur l’issue du scrutin du dimanche dernier, en font partie.
Qui de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et de Ouattara Alassane a remporté l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 ? Y aura-t-il un second tour pour départager les éventuels candidats arrivés en tête, sans majorité absolue ? A ces interrogations, la Commission électorale indépendante (Cei) a des réponses. Mais elle s’est engluée dans un schéma d’authentification tellement lourd que la lenteur fait le lit des rumeurs. Des plus fantaisistes aux plus saugrenues. Tenez ! Selon une rumeur, Bédié arriverait en tête avec 37% des suffrages exprimés, suivi de Ouattara, avec 32%. L’actuel chef de l’Etat fermerait la marche des « trois grands », avec 28%. De quoi à réjouir les militants et sympathisants de ces deux acolytes de l’opposition nocive. De vous à moi, comment accorder un crédit à de telles masturbations intellectuelles quand on sait que Laurent Gbagbo, selon les procès verbaux sortis des urnes l’emporterait dans dix (10) communes sur treize (13) que compte le District d’Abidjan. Celui qui s’est offert près de 80% du tiers du corpus électoral ne peut pas avoir ce rang. Surtout quand on y ajoute la razzia dans les zones qui lui sont traditionnellement favorables. Mieux, Laurent Gbagbo qui porte la tunique Lmp s’est offert Grand-Bassam, Aboisso, Abengourou, Koun-Fao, Bondoukou, etc. Ces quelques villes sont réputées être les bastions du parti sexagénaire. Ne croiront donc à ces chiffres sus-indiqués que ceux qui ont envie de soulager leur subconscient. Mais la réalité est tout autre. Une autre rumeur, celle-là largement répandue dans la presse aussi bien nationale qu’internationale annonce Laurent Gbagbo et Ouattara Alassane au 2e tour. Là encore, ça ne tient pas à l’analyse. En dehors des communes d’Abobo, d’Adjamé et de Treichville qui seraient tombées dans l’escarcelle de la rue Lepic, et le score sensiblement au-dessus de la moyenne, en international (il est bon de rappeler que cet électorat représente moins de 1% du corpus), Ouattara est resté confiné dans le Nord, où il a, au forceps, cédé du terrain à ses principaux rivaux. Ces régions sont faibles en électeurs. Il faudrait une alchimie digne de Bernard Madof, celui-là même qui a ruiné de nombreuses familles américaines, pour espérer être dans le sprint final. Enfin, une autre. Celle-là donne Laurent Gbagbo vainqueur au premier, avec un peu plus de 50%. Est-ce crédible ? La réponse nécessite une boule de cristal. En tout état de cause, la Cei, de par sa lenteur, alimente ces élucubrations.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
Qui de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et de Ouattara Alassane a remporté l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 ? Y aura-t-il un second tour pour départager les éventuels candidats arrivés en tête, sans majorité absolue ? A ces interrogations, la Commission électorale indépendante (Cei) a des réponses. Mais elle s’est engluée dans un schéma d’authentification tellement lourd que la lenteur fait le lit des rumeurs. Des plus fantaisistes aux plus saugrenues. Tenez ! Selon une rumeur, Bédié arriverait en tête avec 37% des suffrages exprimés, suivi de Ouattara, avec 32%. L’actuel chef de l’Etat fermerait la marche des « trois grands », avec 28%. De quoi à réjouir les militants et sympathisants de ces deux acolytes de l’opposition nocive. De vous à moi, comment accorder un crédit à de telles masturbations intellectuelles quand on sait que Laurent Gbagbo, selon les procès verbaux sortis des urnes l’emporterait dans dix (10) communes sur treize (13) que compte le District d’Abidjan. Celui qui s’est offert près de 80% du tiers du corpus électoral ne peut pas avoir ce rang. Surtout quand on y ajoute la razzia dans les zones qui lui sont traditionnellement favorables. Mieux, Laurent Gbagbo qui porte la tunique Lmp s’est offert Grand-Bassam, Aboisso, Abengourou, Koun-Fao, Bondoukou, etc. Ces quelques villes sont réputées être les bastions du parti sexagénaire. Ne croiront donc à ces chiffres sus-indiqués que ceux qui ont envie de soulager leur subconscient. Mais la réalité est tout autre. Une autre rumeur, celle-là largement répandue dans la presse aussi bien nationale qu’internationale annonce Laurent Gbagbo et Ouattara Alassane au 2e tour. Là encore, ça ne tient pas à l’analyse. En dehors des communes d’Abobo, d’Adjamé et de Treichville qui seraient tombées dans l’escarcelle de la rue Lepic, et le score sensiblement au-dessus de la moyenne, en international (il est bon de rappeler que cet électorat représente moins de 1% du corpus), Ouattara est resté confiné dans le Nord, où il a, au forceps, cédé du terrain à ses principaux rivaux. Ces régions sont faibles en électeurs. Il faudrait une alchimie digne de Bernard Madof, celui-là même qui a ruiné de nombreuses familles américaines, pour espérer être dans le sprint final. Enfin, une autre. Celle-là donne Laurent Gbagbo vainqueur au premier, avec un peu plus de 50%. Est-ce crédible ? La réponse nécessite une boule de cristal. En tout état de cause, la Cei, de par sa lenteur, alimente ces élucubrations.
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zanbi05641405@yahoo.fr