Le président ivoirien Laurent Gbagbo serait en tête du premier tour de la présidentielle ivoirienne de dimanche, avec près de 35 % des voix. Il serait suivi d'Alassane Ouattara, qui recueillerait 35 % des suffrages. Ces estimations sont basées sur une compilation établie par Reuters sur la base des résultats partiels communiqués par la Commission électorale indépendante (CEI) dans la nuit de mardi à mercredi, correspondant à plus de la moitié des quelque 4,5 millions de votants, dans une dizaine de régions sur 19 et une partie de la diaspora. Les autorités continuent de collecter les résultats des bureaux de vote d'Abidjan, la capitale économique du pays rassemblant un tiers des électeurs inscrits. Lire la suite l'article
'RESPECTER LA VONTÉ DES ÉLECTEURS'
Le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le général Philippe Mangou, a lancé mardi un appel au calme et exhorté la population à ne pas céder à la panique dans l'attente des résultats. De leur côté, les observateurs de l'Union européenne ont dit ne pas avoir constaté de fraude mais ont prévenu que le retard mis à annoncer les résultats du scrutin de dimanche risquait de faire naître des suspicions. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a quant à elle appelé les autorités ivoiriennes et les candidats à l'élection présidentielle à 'respecter la volonté exprimée par les électeurs ivoiriens'. Lors de précédents scrutins, l'annonce de résultats serrés a dégénéré en violences en Côte d'Ivoire, mais les rues d'Abidjan étaient calmes mercredi.
La population a massivement participé à cette élection présidentielle, la première en dix ans et dont la tenue, initialement prévue en 2005, avait été maintes fois retardée. Le scrutin est censé clore la crise née en 2002 d'un putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, qui maîtrise depuis le nord du pays.
'RESPECTER LA VONTÉ DES ÉLECTEURS'
Le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le général Philippe Mangou, a lancé mardi un appel au calme et exhorté la population à ne pas céder à la panique dans l'attente des résultats. De leur côté, les observateurs de l'Union européenne ont dit ne pas avoir constaté de fraude mais ont prévenu que le retard mis à annoncer les résultats du scrutin de dimanche risquait de faire naître des suspicions. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a quant à elle appelé les autorités ivoiriennes et les candidats à l'élection présidentielle à 'respecter la volonté exprimée par les électeurs ivoiriens'. Lors de précédents scrutins, l'annonce de résultats serrés a dégénéré en violences en Côte d'Ivoire, mais les rues d'Abidjan étaient calmes mercredi.
La population a massivement participé à cette élection présidentielle, la première en dix ans et dont la tenue, initialement prévue en 2005, avait été maintes fois retardée. Le scrutin est censé clore la crise née en 2002 d'un putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, qui maîtrise depuis le nord du pays.