Au regard des premières tendances sorties des urnes, un face-à-face entre le président sortant et l'ancien premier ministre pourrait se tenir le 28 novembre.
La Côte d'Ivoire se dirige vers un second tour Gbagbo-Ouattara. Après dépouillement d'environ deux tiers des suffrages, le président sortant Laurent Gbagbo, 65 ans, arrive mercredi en début de soirée en tête du premier tour de la présidentielle de dimanche, avec près de 38% des voix. Il est suivi par l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans (32%). La Commission électorale indépendante (CEI) est en principe tenue de proclamer les résultats provisoires complets d'ici à mercredi soir.
Le troisième candidat, l'ancien président Henri Konan Bédié (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), est pour l'heure nettement devancé, avec environ 27% des voix. Si, comme ces premières tendances le laissent présager, aucun candidat n'obtient la majorité absolue dès le premier tour, un second tour est prévu le 28 novembre pour départager les deux candidats arrivés en tête.
Abidjan retient son souffle
Dans le district de la capitale économique Abidjan, Laurent Gbagbo (candidat de «La majorité présidentielle»), se taille pour l'instant la part du lion avec plus de 50% des voix dans les quatre «communes» de la capitale économique dont les résultats ont été proclamés (Yopougon, Attécoubé, le Plateau et Cocody). Selon ces données partielles, Alassane Ouattara (chef du Rassemblement des républicains) reste maître dans son fief, le nord du pays, tout comme Henri Konan Bédié l'est dans le centre, notamment dans la capitale politique Yamoussoukro.
Sans cesse repoussé depuis 2005, le scrutin est censé clore une décennie de crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. Mardi, la lenteur de la CEI à annoncer de premiers résultats a alimenté la crainte de violences post-électorales. Le chef des armées ivoiriennes, le général Philippe Mangou, s'est exprimé à la télévision pour appeler les habitants à garder leur calme.
Pour l'instant, aucun camp ne conteste les premiers résultats. Le Conseil de sécurité de l'ONU a bien noté des «irrégularités mineures» dans le déroulement de l'élection, mais sans que celles-ci n'entachent véritablement le scrutin, a indiqué son président, l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. «Le scrutin s'est déroulé dans un environnement pacifique ( ...), aucune violation majeure des droits de l'homme n'a été enregistrée», a souligné mercredi Choi Young-jin, représentant spécial de l'ONU dans le pays.
Par Thomas Vampouille
La Côte d'Ivoire se dirige vers un second tour Gbagbo-Ouattara. Après dépouillement d'environ deux tiers des suffrages, le président sortant Laurent Gbagbo, 65 ans, arrive mercredi en début de soirée en tête du premier tour de la présidentielle de dimanche, avec près de 38% des voix. Il est suivi par l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans (32%). La Commission électorale indépendante (CEI) est en principe tenue de proclamer les résultats provisoires complets d'ici à mercredi soir.
Le troisième candidat, l'ancien président Henri Konan Bédié (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), est pour l'heure nettement devancé, avec environ 27% des voix. Si, comme ces premières tendances le laissent présager, aucun candidat n'obtient la majorité absolue dès le premier tour, un second tour est prévu le 28 novembre pour départager les deux candidats arrivés en tête.
Abidjan retient son souffle
Dans le district de la capitale économique Abidjan, Laurent Gbagbo (candidat de «La majorité présidentielle»), se taille pour l'instant la part du lion avec plus de 50% des voix dans les quatre «communes» de la capitale économique dont les résultats ont été proclamés (Yopougon, Attécoubé, le Plateau et Cocody). Selon ces données partielles, Alassane Ouattara (chef du Rassemblement des républicains) reste maître dans son fief, le nord du pays, tout comme Henri Konan Bédié l'est dans le centre, notamment dans la capitale politique Yamoussoukro.
Sans cesse repoussé depuis 2005, le scrutin est censé clore une décennie de crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. Mardi, la lenteur de la CEI à annoncer de premiers résultats a alimenté la crainte de violences post-électorales. Le chef des armées ivoiriennes, le général Philippe Mangou, s'est exprimé à la télévision pour appeler les habitants à garder leur calme.
Pour l'instant, aucun camp ne conteste les premiers résultats. Le Conseil de sécurité de l'ONU a bien noté des «irrégularités mineures» dans le déroulement de l'élection, mais sans que celles-ci n'entachent véritablement le scrutin, a indiqué son président, l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. «Le scrutin s'est déroulé dans un environnement pacifique ( ...), aucune violation majeure des droits de l'homme n'a été enregistrée», a souligné mercredi Choi Young-jin, représentant spécial de l'ONU dans le pays.
Par Thomas Vampouille