ABIDJAN- Un grand calme régnait à Abidjan après l`annonce des finalistes de la présidentielle ivoirienne, le président sortant Laurent Gbagbo et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, un climat identique à celui qui avait précédé les résultats, a constaté un journaliste de l`AFP.
Au quartier général de M. Gbagbo, arrivé en tête, dans le quartier huppé de
Cocody, quelques dizaines de militants sont rentrés chez eux dès la fin de la
proclamation, affichant une mine des mauvais jours.
"Nous voulions gagner au premier tour, mais c`est bon à prendre", lâche un
jeune militant vêtu d`un T-shirt à l`effigie de son champion.
Dans le même quartier, installé dans un grand hôtel, le QG de M. Ouattara
était vide après les résultats.
La célèbre "rue Princesse", située dans le quartier populaire de Yopougon -
bastion de M. Gbagbo - et d`ordinaire prisée des noctambules, est restée
déserte.
"Tout est mort", dit un policier en faction à un barrage aux rares
automobilistes qui circulent.
Fief de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contrôlant le nord du pays
depuis le putsch raté de 2002, Bouaké (centre), qui a voté en masse pour M.
Ouattara, n`a pas connu non plus d`explosion de joie à l`annonce des
résultats, a-t-on constaté.
Dès la veille du vote, la crainte de violences habitait nombre d`Ivoiriens,
et Abidjan a eu dans certains quartiers des airs de ville fantôme, tandis que
des rumeurs de troubles avaient envahi la ville ces derniers jours.
Au quartier général de M. Gbagbo, arrivé en tête, dans le quartier huppé de
Cocody, quelques dizaines de militants sont rentrés chez eux dès la fin de la
proclamation, affichant une mine des mauvais jours.
"Nous voulions gagner au premier tour, mais c`est bon à prendre", lâche un
jeune militant vêtu d`un T-shirt à l`effigie de son champion.
Dans le même quartier, installé dans un grand hôtel, le QG de M. Ouattara
était vide après les résultats.
La célèbre "rue Princesse", située dans le quartier populaire de Yopougon -
bastion de M. Gbagbo - et d`ordinaire prisée des noctambules, est restée
déserte.
"Tout est mort", dit un policier en faction à un barrage aux rares
automobilistes qui circulent.
Fief de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contrôlant le nord du pays
depuis le putsch raté de 2002, Bouaké (centre), qui a voté en masse pour M.
Ouattara, n`a pas connu non plus d`explosion de joie à l`annonce des
résultats, a-t-on constaté.
Dès la veille du vote, la crainte de violences habitait nombre d`Ivoiriens,
et Abidjan a eu dans certains quartiers des airs de ville fantôme, tandis que
des rumeurs de troubles avaient envahi la ville ces derniers jours.