Le premier tour vient enfin de donner son verdict avec l’arrivée en tête du président sortant Laurent Gbagbo suivi de l’opposant Alassane Ouattara. Ainsi, il y aura un second tour pour départager ses deux poids lourds de la politique ivoirienne qui s’affrontent depuis 20 ans en dehors des urnes. Pour le candidat Laurent Gbagbo de La Majorité Présidentielle (LMP), il s’agira le 28 novembre prochain d’achever définitivement le serpent. Pour cela, plus que jamais, il doit bénéficier de la mobilisation de tous. En effet, les résultats qui ont été livrés hier par la CEI montrent que Laurent Gbagbo est le seul candidat qui a bénéficié de la mobilisation de tous les Ivoiriens au-delà de toute considération ethnique. Donc, le candidat qui incarne plus la Côte d’Ivoire de demain trans-ethnique.
C’est pourquoi, ceux-là doivent doublement se remobiliser pour traduire dans les faits le message qu’ils ont porté au monde entier, à savoir que la Côte d’Ivoire veut la paix, condamne la prise des armes et les coups de force, et qu’elle se veut multi-ethnique en vue de parvenir rapidement à une nation forte et homogène. La force de ce message, n’a pas pu faire malheureusement gagner dès le 1er tour Laurent Gbagbo. Ce qui a déçu plus d’une personne. Il faut les comprendre, car c’est la première fois que la Côte d’Ivoire organise sa première élection la plus démocratique et la plus ouverte où les résultats ne sont pas connus d’avance. Les mentalités ne sont pas encore adaptées aux victoires en deux temps comme c’est le cas en Europe.
En effet, les Ivoiriens qui ont porté leur choix sur le candidat de LMP doivent comprendre que dans les grandes démocraties, il ne reviendrait à l’esprit d’aucun candidat à une élection présidentielle de gagner dès le premier tour devant ses adversaires. Tout se joue au dernier tour. Dans notre cas, il faut admettre que les adversaires en face de Laurent Gbagbo sont aussi coriaces que lui-même. Donc, le scénario qui s’offre à nous, est conforme à la démocratie et honore la Côte d’Ivoire qui ambitionne de rentrer dans le concert des nations démocratiques. De ce point de vue, c’est un rêve de Laurent Gbagbo qui est en train de se réaliser à savoir amener la Côte d’Ivoire au stade d’un pays démocratique. Ici aussi, le candidat de LMP a besoin que le peuple de Côte d’Ivoire se remobilise pour l’aider à réaliser cette ambition.
Le second tour qui se présente oppose en outre Laurent Gbagbo à celui là-même qui est présenté à tort ou à raison comme le problème de la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ont là l’occasion de définitivement trancher le problème Ouattara. Ce second tour sera de ce point de vue, obligatoirement et nécessairement un référendum sur le cas Ouattara. C’est pourquoi, il faut retrousser les manches pour aller à la pêche des voix de ceux qui ont voté contre Gbagbo et de ceux qui se sont abstenus au premier tour pour que triomphe l’idée d’une Côte d’Ivoire multi-ethnique, généreuse, socialiste, travailleuse incarnée par Laurent Gbagbo au détriment de l’idée d’une Côte d’Ivoire ethnique, communautariste, mégalomane incarnée par Alassane Dramane Ouattara.
Coulibaly Zié Oumar
C’est pourquoi, ceux-là doivent doublement se remobiliser pour traduire dans les faits le message qu’ils ont porté au monde entier, à savoir que la Côte d’Ivoire veut la paix, condamne la prise des armes et les coups de force, et qu’elle se veut multi-ethnique en vue de parvenir rapidement à une nation forte et homogène. La force de ce message, n’a pas pu faire malheureusement gagner dès le 1er tour Laurent Gbagbo. Ce qui a déçu plus d’une personne. Il faut les comprendre, car c’est la première fois que la Côte d’Ivoire organise sa première élection la plus démocratique et la plus ouverte où les résultats ne sont pas connus d’avance. Les mentalités ne sont pas encore adaptées aux victoires en deux temps comme c’est le cas en Europe.
En effet, les Ivoiriens qui ont porté leur choix sur le candidat de LMP doivent comprendre que dans les grandes démocraties, il ne reviendrait à l’esprit d’aucun candidat à une élection présidentielle de gagner dès le premier tour devant ses adversaires. Tout se joue au dernier tour. Dans notre cas, il faut admettre que les adversaires en face de Laurent Gbagbo sont aussi coriaces que lui-même. Donc, le scénario qui s’offre à nous, est conforme à la démocratie et honore la Côte d’Ivoire qui ambitionne de rentrer dans le concert des nations démocratiques. De ce point de vue, c’est un rêve de Laurent Gbagbo qui est en train de se réaliser à savoir amener la Côte d’Ivoire au stade d’un pays démocratique. Ici aussi, le candidat de LMP a besoin que le peuple de Côte d’Ivoire se remobilise pour l’aider à réaliser cette ambition.
Le second tour qui se présente oppose en outre Laurent Gbagbo à celui là-même qui est présenté à tort ou à raison comme le problème de la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ont là l’occasion de définitivement trancher le problème Ouattara. Ce second tour sera de ce point de vue, obligatoirement et nécessairement un référendum sur le cas Ouattara. C’est pourquoi, il faut retrousser les manches pour aller à la pêche des voix de ceux qui ont voté contre Gbagbo et de ceux qui se sont abstenus au premier tour pour que triomphe l’idée d’une Côte d’Ivoire multi-ethnique, généreuse, socialiste, travailleuse incarnée par Laurent Gbagbo au détriment de l’idée d’une Côte d’Ivoire ethnique, communautariste, mégalomane incarnée par Alassane Dramane Ouattara.
Coulibaly Zié Oumar
