Tous les chiffres de l’élection de dimanche sont disponibles. Le constat qui se dégage est que les populations ont sanctionné les proches de Laurent Gbagbo qui se proposaient de redessiner la carte électorale du pays.
Humiliation totale et grande désillusion ! Tel peut être résumée la situation vécue par certains proches de Laurent Gbagbo à l’issue du scrutin de dimanche. Issa Malick Coulibaly, le directeur national de campagne, Gervais Coulibaly, le porte-parole de la présidence, Nzi Paul David le directeur de cabinet du palais, Nady Bamba l’épouse du Nord ont vendu beaucoup d’illusions au candidat Lmp. Ils lui ont fait croire qu’ils pouvaient subitement changer le paysage politique ivoirien. A l’issue du vote, les résultats sont implacables pour les collaborateurs du président sortant.
A Korhogo, le directeur national de campagne a mordu la poussière avec 10.110 voix alors que son grand rival, Amadou Gon, directeur de campagne de Ouattara du Rdr, a récolté 126.646 voix.
A Dimbokro, le directeur de cabinet de Gbagbo, Nzi Paul David, malgré tout le tapage fait durant ces cinq dernières années, n’a pu relever le défi. Il n’a pu récolter que 3.550 voix là où Nzueba qu’il n’a de cesse de vilipender, a récolté 19.011 voix.
Le porte-parole de Gbagbo, Gervais Coulibaly, n’a pas connu meilleur sort chez lui à Katiola. Il n’a obtenu que 5.342 voix contre 28.895 face à Ouattara.
A Touba, la seconde épouse Nady Bamba qui a appelé à voter pour « son mari » après plusieurs va-et-vient avec l’hélico présidentiel se retrouve les mains vides. Elle n’a pu engranger que 4.666 voix là où Alassane a récolté 21.561 suffrages exprimés.
La leçon des populations
A travers ce vote, les populations ivoiriennes apportent un message fort au chef de la refondation. Pourvu qu’il arrive à faire le décryptage qui sied. En humiliant ses principaux collaborateurs, l’électeur indique à Gbagbo qu’aujourd’hui, le plus important, c’est le programme de gouvernement et l’histoire qui nous lient aux peuples. Le candidat Lmp a dans une grosse opération de charme nommé un anonyme nordiste comme directeur de campagne. Il a choisi comme porte-parole une nordiste et épousé en secondes noces, une ressortissante du Nord. Sans oublier tous les cadres recrutés. Mais au moment où les populations étaient en train de mordre à l’appât, lors du contentieux sur la liste électorale, le chef de la refondation et ses hommes ont montré leur vrai visage. Ils se sont livrés à des dénonciations calomnieuses contre les parents de Malick, Gervais Coulibaly et Nady Bamba qu’ils ont accusés de vouloir voler la nationalité ivoirienne. La sanction est immédiate et sans appel : Gbagbo n’a pu gagner dans le moindre village de toute la partie septentrionale du pays au contraire d’Alassane Ouattara qui, bien qu’ayant consolidé son bastion du Nord, a raflé certaines communes comme Anyama, Adjamé, Treichville.
L’autre leçon que les populations envoient au chef de la refondation est que l’argent ne suffit pas pour faire changer les peuples. Les chantiers de Yamoussoukro présentés comme la panacée n’ont pas convaincu les populations baoulés d’apporter leurs suffrages au plus grand pourfendeur d’Houphouët Boigny que fut l’opposant historique Laurent Gbagbo. De même, l’échec de Nzi Paul David à Dimbokro achève de convaincre le commun des Ivoiriens que les peuples du Centre ont choisi la dignité contre l’achat des consciences. Ils ont renouvelé leur confiance à Henri Konan Bédié malgré toute la campagne de dénigrement dont il a été l’objet de la part de ses anciens compagnons qui ont retourné leur veste.
Traoré M. Ahmed
Humiliation totale et grande désillusion ! Tel peut être résumée la situation vécue par certains proches de Laurent Gbagbo à l’issue du scrutin de dimanche. Issa Malick Coulibaly, le directeur national de campagne, Gervais Coulibaly, le porte-parole de la présidence, Nzi Paul David le directeur de cabinet du palais, Nady Bamba l’épouse du Nord ont vendu beaucoup d’illusions au candidat Lmp. Ils lui ont fait croire qu’ils pouvaient subitement changer le paysage politique ivoirien. A l’issue du vote, les résultats sont implacables pour les collaborateurs du président sortant.
A Korhogo, le directeur national de campagne a mordu la poussière avec 10.110 voix alors que son grand rival, Amadou Gon, directeur de campagne de Ouattara du Rdr, a récolté 126.646 voix.
A Dimbokro, le directeur de cabinet de Gbagbo, Nzi Paul David, malgré tout le tapage fait durant ces cinq dernières années, n’a pu relever le défi. Il n’a pu récolter que 3.550 voix là où Nzueba qu’il n’a de cesse de vilipender, a récolté 19.011 voix.
Le porte-parole de Gbagbo, Gervais Coulibaly, n’a pas connu meilleur sort chez lui à Katiola. Il n’a obtenu que 5.342 voix contre 28.895 face à Ouattara.
A Touba, la seconde épouse Nady Bamba qui a appelé à voter pour « son mari » après plusieurs va-et-vient avec l’hélico présidentiel se retrouve les mains vides. Elle n’a pu engranger que 4.666 voix là où Alassane a récolté 21.561 suffrages exprimés.
La leçon des populations
A travers ce vote, les populations ivoiriennes apportent un message fort au chef de la refondation. Pourvu qu’il arrive à faire le décryptage qui sied. En humiliant ses principaux collaborateurs, l’électeur indique à Gbagbo qu’aujourd’hui, le plus important, c’est le programme de gouvernement et l’histoire qui nous lient aux peuples. Le candidat Lmp a dans une grosse opération de charme nommé un anonyme nordiste comme directeur de campagne. Il a choisi comme porte-parole une nordiste et épousé en secondes noces, une ressortissante du Nord. Sans oublier tous les cadres recrutés. Mais au moment où les populations étaient en train de mordre à l’appât, lors du contentieux sur la liste électorale, le chef de la refondation et ses hommes ont montré leur vrai visage. Ils se sont livrés à des dénonciations calomnieuses contre les parents de Malick, Gervais Coulibaly et Nady Bamba qu’ils ont accusés de vouloir voler la nationalité ivoirienne. La sanction est immédiate et sans appel : Gbagbo n’a pu gagner dans le moindre village de toute la partie septentrionale du pays au contraire d’Alassane Ouattara qui, bien qu’ayant consolidé son bastion du Nord, a raflé certaines communes comme Anyama, Adjamé, Treichville.
L’autre leçon que les populations envoient au chef de la refondation est que l’argent ne suffit pas pour faire changer les peuples. Les chantiers de Yamoussoukro présentés comme la panacée n’ont pas convaincu les populations baoulés d’apporter leurs suffrages au plus grand pourfendeur d’Houphouët Boigny que fut l’opposant historique Laurent Gbagbo. De même, l’échec de Nzi Paul David à Dimbokro achève de convaincre le commun des Ivoiriens que les peuples du Centre ont choisi la dignité contre l’achat des consciences. Ils ont renouvelé leur confiance à Henri Konan Bédié malgré toute la campagne de dénigrement dont il a été l’objet de la part de ses anciens compagnons qui ont retourné leur veste.
Traoré M. Ahmed