Le scrutin du 31 octobre n’a pas encore rendu son verdict final. Les Ivoiriens attendent dans l’angoisse et l’impatience, le résultat final qui mettra fin à leur calvaire. Même si les premières tendances dégagent logiquement le trio de tête composé des trois favoris que sont Bédié, ADO et Gbagbo. Ces trois grands se livrent une bataille épique pour l’obtention d’une des deux places qualificatives pour le second tour de la présidentielle. Cette opération est un challenge pour la CEI de l’Ambassadeur Youssouf Bakayoko, qui a la lourde charge de proclamer des résultats dépourvus de tous germes confligènes. C’est donc sur la base de l’équité et de la transparence que ces résultats sont attendus par l’ensemble des Ivoiriens. Autrement dit, toute tendance à vouloir, d’une manière ou d’une autre, favoriser un candidat au détriment des autres serait, jeter de l’huile sur le feu. Tous les candidats sont présidentiables et, seul le peuple donne le pouvoir à travers le vote, comme cela se pratique dans toutes les démocraties dites populaires. Il faudra donc éviter de frustrer le peuple dans son choix car, la paix en Côte d’Ivoire en dépend. Il faut également que les différents candidats acceptent le verdict des urnes et éviter de plonger dans des contestations non fondées et de nature à mettre à mal, la paix sociale encore très fragile. L’avenir du pays en dépend également, en très grande partie. Mieux, tous sont soumis au devoir de garantir un processus de sortie de crise équitable.
Rodolphe Flaha
Rodolphe Flaha