ABIDJAN - Quelques centaines de jeunes partisans de l`ex-président ivoirien Henri Konan Bédié protestaient jeudi contre le "braquage électoral" qui a selon eux provoqué la défaite de leur champion au premier tour de la présidentielle, a constaté un journaliste de l`AFP.
Rassemblés devant le siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique) de M. Bédié, dans le quartier chic de Cocody, les manifestants ont barré la voie qui longe le bâtiment, élevé des barricades et brûlé des pneus.
Certains défiaient les policiers présents sur les lieux aux cris de "Gbagbo voleur" et "on va installer Bédié".
Parmi les cris et les sifflets, un responsable de la jeunesse du PDCI, Zié Coulibaly, a expliqué à l`AFP qu`ils entendaient dénoncer un "braquage électoral" au détriment de leur candidat, arrivé troisième au premier tour avec 25,24% des voix, derrière le président sortant Laurent Gbagbo et
l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko - pourtant issu du PDCI - "doit démissionner", a-t-il affirmé.
Mercredi soir, avant même la proclamation des résultats complets, le camp Bédié avait évoqué une "volonté manifeste de tripatouillage" des résultats du premier tour et exigé "le recomptage des bulletins de vote".
Rassemblés devant le siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique) de M. Bédié, dans le quartier chic de Cocody, les manifestants ont barré la voie qui longe le bâtiment, élevé des barricades et brûlé des pneus.
Certains défiaient les policiers présents sur les lieux aux cris de "Gbagbo voleur" et "on va installer Bédié".
Parmi les cris et les sifflets, un responsable de la jeunesse du PDCI, Zié Coulibaly, a expliqué à l`AFP qu`ils entendaient dénoncer un "braquage électoral" au détriment de leur candidat, arrivé troisième au premier tour avec 25,24% des voix, derrière le président sortant Laurent Gbagbo et
l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko - pourtant issu du PDCI - "doit démissionner", a-t-il affirmé.
Mercredi soir, avant même la proclamation des résultats complets, le camp Bédié avait évoqué une "volonté manifeste de tripatouillage" des résultats du premier tour et exigé "le recomptage des bulletins de vote".
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