Rues barricadées et fermées à la circulation, créant des embouteillages, en plein centre de Cocody. Hommes et femmes, en furie, criant à tue-tête leur colère. L’ambiance était électrique, hier, au carrefour Saint-Jean et sur l’artère qui conduit de cet endroit à la maison du PDCI-RDA. Le boulevard de France a été pris en otage durant plusieurs heures par les militants du PDCI-RDA. Manifestement irrités par les résultats provisoires du 1er tour de la présidentielle 2010 qui donnent leur candidat, Henri Konan Bédié, 3ème avec 25,24% des suffrages, donc pas qualifié pour le second tour, ils ont pris la rue pour crier à la fraude du camp présidentiel. « On a volé nos voix. On n’est pas contents des résultats. On demande la démission de Gbagbo », martèle Donatien Kouadio, posté devant une grande affiche de campagne d’Henri Konan Bédié, au carrefour de l’allocodrome de Cocody, à quelques encablures du siège du PDCI-RDA.
Non loin de là, un groupe de femmes, qui se dirige vers le carrefour Saint-Jean, donne de la voix, à qui veut l’entendre. « Gbagbo nous a volés, qu’il vienne danser et faire la fête », tonne l’une d’entre elles.
Au pied de la statue de Jean, un attroupement de manifestants titille les regards. Les visages sont graves, la voix nouée de rage. « Nous manifesterons jusqu’à ce que la Commission électorale indépendante et Gbagbo reculent. Nous avons les résultats depuis lundi. Les élections ont été truquées », assène Pascal Yobouet. « Nous exigeons que le président Bédié soit rétabli, ses voix ont été volées. Si jusqu’à demain (ndlr, aujourd’hui) à 16h, cela n’est pas fait, nous nous ferons entendre davantage», renchérit un autre.
Mégaphone à la main, un jeune homme harangue la horde de manifestants, qui reviennent d’une procession vers la RTI et scandent : « On veut Bédié, On veut Bédié » !
Dans leur for intérieur, ces hommes et femmes restent convaincus que « Gbagbo ne peut pas gagner, il a triché ». Et ils ne sont prêts à baisser les bras.
Y.Sangaré
Non loin de là, un groupe de femmes, qui se dirige vers le carrefour Saint-Jean, donne de la voix, à qui veut l’entendre. « Gbagbo nous a volés, qu’il vienne danser et faire la fête », tonne l’une d’entre elles.
Au pied de la statue de Jean, un attroupement de manifestants titille les regards. Les visages sont graves, la voix nouée de rage. « Nous manifesterons jusqu’à ce que la Commission électorale indépendante et Gbagbo reculent. Nous avons les résultats depuis lundi. Les élections ont été truquées », assène Pascal Yobouet. « Nous exigeons que le président Bédié soit rétabli, ses voix ont été volées. Si jusqu’à demain (ndlr, aujourd’hui) à 16h, cela n’est pas fait, nous nous ferons entendre davantage», renchérit un autre.
Mégaphone à la main, un jeune homme harangue la horde de manifestants, qui reviennent d’une procession vers la RTI et scandent : « On veut Bédié, On veut Bédié » !
Dans leur for intérieur, ces hommes et femmes restent convaincus que « Gbagbo ne peut pas gagner, il a triché ». Et ils ne sont prêts à baisser les bras.
Y.Sangaré
