Dur de vouloir cacher le soleil avec la main. En effet, le journal du FPI a passé son temps à défendre, dans un article truffé d’incongruités, les faux sondages réalisés par l'institut français de sondage, TNS-Sofres. Un exercice qui, certainement, doit être des plus difficiles. Puisque la réalité est bel et bien là, implacable. Sur huit sondages réalisés, la Sofres a pondu huit mensonges. D’abord, sur les scores annoncés pour le commanditaire même du sondage, le candidat Laurent Gbagbo. La Sofres a publié, entre 2009 et 2010, huit sondages sur l’élection présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire. Selon les huit sondages, Laurent Gbagbo arrive toujours en tête, avec un score largement au dessus des 40%. Ensuite venait en deuxième position Henri Konan Bédié, avec environ 30% des voix et Alassane Ouattara, troisième avec pas plus de 26% des voix. Il est même arrivé des fois où la Sofres a accordé 46% des intentions de vote au candidat du FPI et des organisations satellites du camp présidentiel. Avec 38% des voix, la Sofres n’a donc pas dit la vérité sur la force réelle de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. De même sur les intentions de vote pour le candidat Alassane Ouattara. En effet, selon l’entreprise française, l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny n’aurait pas plus de 26% des suffrages à l’élection présidentielle. Et pourtant, l’épreuve des urnes a démontré autre chose. Bien que Laurent Gbagbo soit en tête avec un score, d’ailleurs contesté par le PDCI, l’écart avec le candidat du RDR est mince : 6%. Alassane Ouattara, selon les chiffres officiels de la Commission électorale indépendante (CEI), vient en deuxième position avec 1.480.610 voix, soit 32,08% des suffrages exprimés. Sur ce point également, la société de sondage commanditée par Laurent Gbagbo a donc échoué.
Avec ses estimations souvent grotesques, il s’agissait en réalité pour la TNS-Sofres et ses commanditaires, de préparer les Ivoiriens à une élection de Laurent Gbagbo dès le 1er tour. C’est d’ailleurs pourquoi, les résultats étaient toujours quasi-identiques. Mais la vérité a fini par rattraper le mensonge.
Diawara Samou
Avec ses estimations souvent grotesques, il s’agissait en réalité pour la TNS-Sofres et ses commanditaires, de préparer les Ivoiriens à une élection de Laurent Gbagbo dès le 1er tour. C’est d’ailleurs pourquoi, les résultats étaient toujours quasi-identiques. Mais la vérité a fini par rattraper le mensonge.
Diawara Samou