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Politique Publié le vendredi 5 novembre 2010 | Notre Voie

Contestation des résultats du scrutin présidentiel, Le PDCI marche à Cocody.

© Notre Voie
Présidentielles : Le PDCI dénonce des fraudes lors des élections
Jeudi 04 novembre 2010. Abidjan, Cocody
Après la proclamation des résultats du premier scrutin libre en Côte d’Ivoire, le PDCI conteste les résultats annoncés par la CEI. Par l’entremise donc de son secrétaire général, Alphonse Djédjé Mady, le vieux parti a, depuis la nuit du mercredi dernier, annoncé la couleur par une conférebce de presse. Ses jeunes, eux, sont descebdus dans la rue pour, dit-on, reprendre la victoire volée de leur candidat, Henri Konan Bédié. Ces jeunes ont décidé de mettre en pratique le mot d’ordre de leur chef. Ils ont donc bloqué toutes les voies menant à la maison de leur parti à Cocody. Les manifestants du PDCI ont tenté tant bien que mal de paralyser la circulation. Les populations de Cocody et particulièrement les étudiants des cités universitaires ne les ont pas suivis dans leur envie de les rallier à la cause de leur candidat vaincu. Pire, entre ces manifestants, on pouvait facilement noter la mésentente. Au moment où les uns demandent que tous les militants sortent pour empêcher toute circulation, les autres plaident pour que la manifestation se déroule dans la cour de leur siège. Quand certains s’attaquent aux affiches et pancartes du candidat de LMP, Laurent Gbagbo, d’autres les poussent à manifester paisiblement… Les deux tendances n’ont pu s’accorder, créant du coup une division. Les caciques mis en minorité, ont dû quitter les lieux pour entamer une marche vers la RTI. Les autres sont restés sur place attendant un mot d’ordre de l’un de leurs leaders qui n’est pas venu. Aucun leader de jeunesse du PDCI n’était aux côtés de ces manifestants. Apparemment, ni KKB ni Atsè Jean Claude n’ont voulu cautionner cette manifestation. Ils sont restés évasifs et muets devant le souhait des jeunes de savoir leur position. Chose qui a mis plus de doute dans l’esprit des manifestants. Au moment où nous quittions les lieux, les rangs des manifestants ne cessaient de se vider. Remarquons tout de même le bon travail de nos forces de l’ordre. Les policiers qui étaient en faction n’ont pas cédé à la provocation des manifestants du parti cinquantenaire.

Alain Serge Zogbo (Stagiaire)
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