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Politique Publié le samedi 6 novembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Les faits contredisent le ministère de l`Intérieur

Le ministère de l'Intérieur nie en bloc les allégations faisant état de violences exercées sur des populations non autochtones dans des zones forestières, notamment des membres de la communauté baoulé. Les faits contredisent les allégations du ministère de l'Intérieur. En effet, le mardi dernier, des populations, membres de la communauté baoulé, accusées par des personnes se réclamant de la communauté autochtone de Banfla, à Bouaflé, ont été prises à partie. Bilan : des blessés et des personnes déplacées. Les déplacées se sont retrouvées à la direction des écoles évangéliques de Bouaflé. Des images existent, ainsi que des témoignages. Ceci est un fait. A Gagnoa, précisément à Gnalégribouo, dans le canton Pacolo, un jeune homme de 28 ans a été tailladé à la machette, les heures suivant le scrutin de dimanche, accusé d'avoir porté son choix sur le candidat Bédié. Ce dernier est actuellement en traitement intensif dans une clinique de la capitale que nous ne citerons pas, pour préserver la sécurité de la victime.
A Issia, sur l'axe partant de cette ville à Guessabo, dans le campement de Kouakoubakro, dépendant du village centre d'Iboguhé, Kouakou Kouamé Joseph a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi, accusé d'avoir soutenu le candidat Bédié. Selon ses proches qui ont joint notre rédaction juste après la lecture du communiqué du ministère de l'Intérieur, pour dénoncer ledit communiqué, le préfet a été saisi. Ils disent qu'ils vont procéder à la levée du corps aujourd'hui et passer à l'inhumation de leur frère. Les faits ne sont pas exhaustifs. Depuis dimanche, et surtout depuis la proclamation des résultats de l'élection présidentielle, par la Commission électorale indépendante (CEI), certaines communautés abusivement traitées d'allochtones, par d'autres qui soutiennent être des autochtones (oubliant que nous sommes une nation), vivent dans la hantise et subissent des tracasseries souvent mortelles. C'est cela la vérité que le ministère de l'Intérieur veut cacher.
P.B.


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