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Politique Publié le samedi 6 novembre 2010 | Le Mandat

Après le premier tour de la présidentielle - Le Rhdp doit rester vigilant

Après le premier tour de la présidentielle - Le Rhdp doit rester vigilant
© Le Mandat Par DR
Présidentielle 2010 : après la proclamation des résultats, Alassane Ouattara rencontre Henri Konan Bédié
Jeudi 4 novembre 2010. Abidjan. Résidence du Président Henri Konan Bédié, à Cocody. Le président du PDCI-RDA reçoit son homologue du RDR, Dr Alassane Dramane Ouattara
Le deuxième tour de l’élection présidentielle en Cote d’Ivoire s’annonce très disputé entre les partisans des deux candidats. De part et d’autre, les militants s’activent à prendre toutes les dispositions pour affronter avec la plus grande efficacité, l’adversaire. Si le camp présidentiel se dit prêt à user de tous les moyens pour se maintenir au pouvoir, le Rhdp se déclare potentiel vainqueur compte tenu de la performance générale de l’ensemble des partis ; soit 60.09 % des voix contre 38.06 pour Lmp. Cela dit, le Rhdp doit faire preuve de vigilance à toutes les étapes du scrutin. Car, s’il est établi que les cas de fraudes sont réels après la proclamation des résultats du premier tour, leurs auteurs seront tentés de récidiver pour donner la victoire à Laurent Gbagbo. Jouant le quitte ou double, il est sur que le président sortant ne lésinera pas sûr les moyens pour gagner cette dernière manche. Dans tous les cas, les partisans des deux prétendants au fauteuil, sûrs de leur victoire, affutent leurs armes pour faire face à des éventuels cas de fraudes. En clair, personne n’est prêt à accepter l’idée d’une défaite encore moins avec des fraudes. Il est donc certain que quel que soit le résultat proclamé par la commission électorale (CEI), il y aura toujours matière à contestation. Les militants du Rdr et ceux du Fpi connus pour être très portés sur des manifestations bruyantes n’hésiteront pas à s’engager dans le combat de la rue . Il est donc à craindre qu’il s’en suive des débordements qui pourrait conduire à des dérives graves susceptibles de remettre en cause les acquis de ces dernières semaines saluées par tous. La communauté internationale actuellement très active sur le terrain doit mettre les bouchées doubles pour contribuer à faire baisser la tension et éviter à la Cote d’ Ivoire le syndrome guinéen.
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