La présidence ivoirienne a accusé hier vendredi 5 novembre 2010 le Sénégal de « conspiration » et rappelé son ambassadeur à Dakar, après une rencontre entre le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade et l'opposant Alassane Ouattara, finaliste de la présidentielle contre le sortant Laurent Gbagbo.
Cet incident diplomatique se produit entre deux présidents qui se détestent bien. Un nouvel épisode des relations tourmentées entre l’Ivoirien Laurent Gbagbo et le Sénégalais Abdoulaye Wade.
Le conseiller diplomatique de Gabgbo, candidat à sa propre succession, dénonce une conspiration du n°1 sénégalais. Alcide Djédjé accuse Abdoulaye Wade de faire du lobbying auprès de certains chefs d’Etats de la sous-région, pour imposer Alassane Ouattara à l’issue du second tour de la présidentielle ivoirienne.
Le Sénégal « prend acte de l'accusation très grave » portée par Abidjan
Selon Alcide Djédjé, « on a le droit de soutenir un candidat, mais on n'a pas le droit de conspirer en vue d'une déstabilisation ». L'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire a été convoqué hier au ministère des Affaires étrangères. Il a reçu une lettre de protestation des autorités ivoiriennes. Abidjan estime que l'audience accordée jeudi à Dakar par le chef de l'Etat sénégalais à l'adversaire de Laurent Gbagbo au second tour, est « une ingérence intolérable du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire ».
Réaction à Dakar : le porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy, dit que le Sénégal « prend acte de l'accusation très grave » portée par Abidjan, mais que de son côté, il n'avait « pas été choqué de voir des adversaires de Wade reçus par le président ivoirien » pendant la campagne présidentielle.
Cet incident diplomatique se produit entre deux présidents qui se détestent bien. Un nouvel épisode des relations tourmentées entre l’Ivoirien Laurent Gbagbo et le Sénégalais Abdoulaye Wade.
Le conseiller diplomatique de Gabgbo, candidat à sa propre succession, dénonce une conspiration du n°1 sénégalais. Alcide Djédjé accuse Abdoulaye Wade de faire du lobbying auprès de certains chefs d’Etats de la sous-région, pour imposer Alassane Ouattara à l’issue du second tour de la présidentielle ivoirienne.
Le Sénégal « prend acte de l'accusation très grave » portée par Abidjan
Selon Alcide Djédjé, « on a le droit de soutenir un candidat, mais on n'a pas le droit de conspirer en vue d'une déstabilisation ». L'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire a été convoqué hier au ministère des Affaires étrangères. Il a reçu une lettre de protestation des autorités ivoiriennes. Abidjan estime que l'audience accordée jeudi à Dakar par le chef de l'Etat sénégalais à l'adversaire de Laurent Gbagbo au second tour, est « une ingérence intolérable du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire ».
Réaction à Dakar : le porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy, dit que le Sénégal « prend acte de l'accusation très grave » portée par Abidjan, mais que de son côté, il n'avait « pas été choqué de voir des adversaires de Wade reçus par le président ivoirien » pendant la campagne présidentielle.