Avant la compétition, tous les sondages commandités par ses soins, le donnaient vainqueur. Il devait dominer tous ses concurrents. Du champion des républicains, il allait faire une bouchée. Alors, ses séides à l’imagination fertile quand il s’agit de donner dans le non sens, ont inventé cette formule qui en dit long sur leurs assurances démesurées : « il n’y a rien en face, c’est maïs ». Un artiste de chez eux a eu l’intelligence toujours tournée vers le mal, à mettre une musique dansante sur ces paroles inutilement arrogantes.
Mais à l’analyse des faits. A l’issue du vote du premier tour, le vrai sondage exprimant le choix réel des populations, les partisans de l’opposant historique, se sont rendus à l’évidence. Le maïs d’en face contient, en réalité, des cailloux et n’est pas facile à broyer. Leur athlète qui devait caracoler en tête du classement a eu de la peine à distancer ses adversaires. Pourtant, il avait tout donné, tout essayé, tout utilisé. Comme dirait l’autre, il a puisé dans toute sa réserve. Il ne lui reste plus rien. Seul un miracle pourrait le sauver de cette situation. Il a beau s’appeler le Christ de Mama, il ne pourra pas multiplier ses voix au second tour comme l’a fait le Christ, le vrai, au cours de cette cérémonie de mariage quand le vin vint à manquer. C’était d’ailleurs un blasphème que de s’affubler d’un tel surnom et de tenter de se comporter comme le Fils de l’Homme.
Aujourd’hui, les laudateurs du chef de la refondation se rendent compte que tous les maïs ne se ressemblent pas et ne se consomment pas de la même manière. Or, se disent-ils à présent, la céréale républicaine est dure à cuire. Il y a grand risque à vouloir la mâcher sans prendre de précaution. Ses grains mettent à rude épreuve, les dents pour lesquelles l’on est allé si loin, au Maroc, pour bénéficier de la dextérité des praticiens, sujets du roi. Quand on sait qu’il y a longtemps que l’opposant historique se casse les dents sur le cas du mentor des républicains depuis qu’il a juré de démontrer qu’il n’est rien dans ce pays, il y a à craindre un autre voyage au pays du couscous, à l’issue de ce scrutin, pour celui qui sera bientôt l’ancien chef d’Etat de notre carré. Il comprendra alors que voyager à ses propres frais pour ce genre de soins n’est pas chose facile. En attendant, souhaitons bonne digestion aux ouailles du professeur en tout!
Raoul Mapiéchon
Mais à l’analyse des faits. A l’issue du vote du premier tour, le vrai sondage exprimant le choix réel des populations, les partisans de l’opposant historique, se sont rendus à l’évidence. Le maïs d’en face contient, en réalité, des cailloux et n’est pas facile à broyer. Leur athlète qui devait caracoler en tête du classement a eu de la peine à distancer ses adversaires. Pourtant, il avait tout donné, tout essayé, tout utilisé. Comme dirait l’autre, il a puisé dans toute sa réserve. Il ne lui reste plus rien. Seul un miracle pourrait le sauver de cette situation. Il a beau s’appeler le Christ de Mama, il ne pourra pas multiplier ses voix au second tour comme l’a fait le Christ, le vrai, au cours de cette cérémonie de mariage quand le vin vint à manquer. C’était d’ailleurs un blasphème que de s’affubler d’un tel surnom et de tenter de se comporter comme le Fils de l’Homme.
Aujourd’hui, les laudateurs du chef de la refondation se rendent compte que tous les maïs ne se ressemblent pas et ne se consomment pas de la même manière. Or, se disent-ils à présent, la céréale républicaine est dure à cuire. Il y a grand risque à vouloir la mâcher sans prendre de précaution. Ses grains mettent à rude épreuve, les dents pour lesquelles l’on est allé si loin, au Maroc, pour bénéficier de la dextérité des praticiens, sujets du roi. Quand on sait qu’il y a longtemps que l’opposant historique se casse les dents sur le cas du mentor des républicains depuis qu’il a juré de démontrer qu’il n’est rien dans ce pays, il y a à craindre un autre voyage au pays du couscous, à l’issue de ce scrutin, pour celui qui sera bientôt l’ancien chef d’Etat de notre carré. Il comprendra alors que voyager à ses propres frais pour ce genre de soins n’est pas chose facile. En attendant, souhaitons bonne digestion aux ouailles du professeur en tout!
Raoul Mapiéchon