Ils ne démordent pas. Hier encore, pour la deuxième journée consécutive, les militants du PDCI-RDA sont descendus dans la rue, pour crier leur colère face au vol des voix de leur champion lors du premier tour de la présidentielle de dimanche dernier. Comme la veille, ils ont, de nouveau, fermé à la circulation, à l’aide de barricades, un pan du boulevard de France, à Cocody. Précisément, le tronçon situé entre les carrefours Allocodrome et Sainte-Marie.
Dans la matinée, ils se sont regroupés au siège de leur parti, pour contester les résultats provisoires du scrutin du 31 octobre dernier, qui donnent leur candidat Henri Konan Bédié, troisième avec 25,24% des suffrages exprimés, donc recalé pour la course au fauteuil présidentiel.
Ensuite, en début d’après-midi, en dépit d’un appel au calme du général Ouassénan Koné, haut cadre du PDCI-RDA, les manifestants vont entamer une marche de protestation qui les conduira au carrefour Saint-Jean où ils seront stoppés par des éléments des forces de l’ordre en faction, sans heurt. Les militants du PDCI-RDA vont alors rebrousser chemin et regagner les locaux de leur formation politique.
Là, pendant que des femmes improvisaient des ballets au son d’une musique à la gloire de leur mentor, Henri Konan Bédié, des jeunes, assis le long du mur qui ceint le bâtiment et dans la cour, dénonçaient le tripatouillage des voix de l’ancien chef d’Etat. «Nous avons été volés et nous ne sommes pas d’accord », pestaient certains d’entre eux, visiblement sur les nerfs.
Toutefois, ces militants, pour beaucoup d’entre eux, ne perdent pas espoir. Convaincus qu’ils prendront leur revanche, en faisant bloc, dans le cadre du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la paix), autour de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui affrontera le candidat-président Laurent Gbagbo, porte-étendard du FPI, probablement le 28 novembre prochain. Pour un second tour, qui s’annonce d’ores et déjà explosif ! Notons que le PDCI-RDA a déposé officiellement hier sa requête pour le recomptage des voix.
Y. Sangaré
Dans la matinée, ils se sont regroupés au siège de leur parti, pour contester les résultats provisoires du scrutin du 31 octobre dernier, qui donnent leur candidat Henri Konan Bédié, troisième avec 25,24% des suffrages exprimés, donc recalé pour la course au fauteuil présidentiel.
Ensuite, en début d’après-midi, en dépit d’un appel au calme du général Ouassénan Koné, haut cadre du PDCI-RDA, les manifestants vont entamer une marche de protestation qui les conduira au carrefour Saint-Jean où ils seront stoppés par des éléments des forces de l’ordre en faction, sans heurt. Les militants du PDCI-RDA vont alors rebrousser chemin et regagner les locaux de leur formation politique.
Là, pendant que des femmes improvisaient des ballets au son d’une musique à la gloire de leur mentor, Henri Konan Bédié, des jeunes, assis le long du mur qui ceint le bâtiment et dans la cour, dénonçaient le tripatouillage des voix de l’ancien chef d’Etat. «Nous avons été volés et nous ne sommes pas d’accord », pestaient certains d’entre eux, visiblement sur les nerfs.
Toutefois, ces militants, pour beaucoup d’entre eux, ne perdent pas espoir. Convaincus qu’ils prendront leur revanche, en faisant bloc, dans le cadre du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la paix), autour de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui affrontera le candidat-président Laurent Gbagbo, porte-étendard du FPI, probablement le 28 novembre prochain. Pour un second tour, qui s’annonce d’ores et déjà explosif ! Notons que le PDCI-RDA a déposé officiellement hier sa requête pour le recomptage des voix.
Y. Sangaré
