C’est un adage qui le dit : «Le chien n’a jamais changé sa façon de s’asseoir». Alassane Ouattara ne peut pas changer sa tendance à la fraude. Son résultat au scrutin présidentiel du dimanche 31 octobre dernier tend à le démontrer de la façon la plus grossière. Dans sa volonté de montrer à l’opinion internationale qu’il a une assise certaine en Côte d’Ivoire, le candidat du RDR s’est livré à ce jeu favori.
Tenez, selon les résultats proclamés par Bamba Yacouba, porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei), Alassane Ouattara, le candidat du Rassemblement des Républicains (Rdr), a obtenu, à Madinani, dans la région du Denguélé, 11.144 voix contre 454 voix pour le candidat Henri Konan Bédié du Pdci-Rda et 296 voix pour Laurent Gbagbo, candidat de La Majorité présidentielle. Or, sur la liste électorale définitive (LED) qui a été remise officiellement au président de la Cei Youssouf Bakayoko, le samedi 10 septembre 2010, par l’Institut national de la statistique (Ins) et la société française Sagem-Sécurité, Madinani compte seulement 9.970 inscrits. Ce chiffre a été obtenu après le rejet de 8 personnes de la liste électorale provisoire (LEP), l’ajournement de 28 autres par l’opération de vérification de la LEP et le rejet de 3 autres encore inscrites sur la liste grise lors du contentieux électoral. Mais, comme par enchantement, les suffrages qui ont été exprimés lors du scrutin présidentiel du dimanche ont été de 12.100 voix. C’est-à-dire qu’à Madinani, la liste électorale s’est retrouvée subitement gonflée de 2.130 électeurs fantômes le jour du vote. Où étaient-ils jusque-là !? En d’autres termes, comment a-t-on pu avoir plus d’électeurs que d’inscrits sur la liste ? Pourquoi la Cei ne s’en est-elle pas rendu compte ? Et pourquoi les nombreux observateurs internationaux qui ont dit avoir suivi de bout en bout ce scrutin sur toute l’étendue du territoire national ivoirien, ne se sont-ils pas rendus compte que les inscrits de la liste électorale définitive n’avaient pas forcément le même nombre dans plusieurs localités du nord de la Côte d’Ivoire ? Mais, en tout, combien de voix M. Alassane Ouattara a-t-il ainsi pu glaner pour avoir le score qui lui permet de se hisser au 2ème rang du premier tour de l’élection présidentielle dans notre pays ?
Autant d’incongruités orchestrées par M. Ouattara dans le nord sous contrôle des rebelles et que la Cei a cependant soumises pour analyse au Conseil constitutionnel. Et la Côte d’Ivoire retient son souffle.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Tenez, selon les résultats proclamés par Bamba Yacouba, porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei), Alassane Ouattara, le candidat du Rassemblement des Républicains (Rdr), a obtenu, à Madinani, dans la région du Denguélé, 11.144 voix contre 454 voix pour le candidat Henri Konan Bédié du Pdci-Rda et 296 voix pour Laurent Gbagbo, candidat de La Majorité présidentielle. Or, sur la liste électorale définitive (LED) qui a été remise officiellement au président de la Cei Youssouf Bakayoko, le samedi 10 septembre 2010, par l’Institut national de la statistique (Ins) et la société française Sagem-Sécurité, Madinani compte seulement 9.970 inscrits. Ce chiffre a été obtenu après le rejet de 8 personnes de la liste électorale provisoire (LEP), l’ajournement de 28 autres par l’opération de vérification de la LEP et le rejet de 3 autres encore inscrites sur la liste grise lors du contentieux électoral. Mais, comme par enchantement, les suffrages qui ont été exprimés lors du scrutin présidentiel du dimanche ont été de 12.100 voix. C’est-à-dire qu’à Madinani, la liste électorale s’est retrouvée subitement gonflée de 2.130 électeurs fantômes le jour du vote. Où étaient-ils jusque-là !? En d’autres termes, comment a-t-on pu avoir plus d’électeurs que d’inscrits sur la liste ? Pourquoi la Cei ne s’en est-elle pas rendu compte ? Et pourquoi les nombreux observateurs internationaux qui ont dit avoir suivi de bout en bout ce scrutin sur toute l’étendue du territoire national ivoirien, ne se sont-ils pas rendus compte que les inscrits de la liste électorale définitive n’avaient pas forcément le même nombre dans plusieurs localités du nord de la Côte d’Ivoire ? Mais, en tout, combien de voix M. Alassane Ouattara a-t-il ainsi pu glaner pour avoir le score qui lui permet de se hisser au 2ème rang du premier tour de l’élection présidentielle dans notre pays ?
Autant d’incongruités orchestrées par M. Ouattara dans le nord sous contrôle des rebelles et que la Cei a cependant soumises pour analyse au Conseil constitutionnel. Et la Côte d’Ivoire retient son souffle.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
