Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix hésite encore entre suivre Henri Konan Bédié dans sa contestation des résultats ou soutenir Alassane Ouattara au second tour.
Piste de danse politique ! Le tango se poursuit au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Suivre Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) qui conteste les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei) ou soutenir Alassane Ouattara, le leader du Rassemblement des républicains (Rdr) au deuxième tour de la présidentielle ? La fumée blanche n’est pas apparue suite à la réunion d’hier, entre les quatre leaders (Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara, Mabri Toikeusse de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire et Anaky Kobena du Mouvement des forces d’avenir) à la résidence de l’ex-chef de l’Etat sise à Cocody. Cette rencontre, très attendue, était censée lever le voile sur l’attitude définitive des houphouétistes, deux jours après la proclamation des résultats provisoires. Il faudra attendre aujourd’hui à 11 heures et demie, à la résidence de Konan Bédié, avant d’être situé, peut-on comprendre la brève déclaration d’Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, à la fin du huis clos. « Ils (les quatre présidents, ndlr) ont, dans un premier temps, affirmé la nécessité de la solidarité au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix. Ils prennent acte des résultats proclamés par la Commission électorale indépendante », a-t-il soutenu. « Cependant, tous les partis composants le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix notent que beaucoup d’irrégularités existent dans le décompte des voix. Et, viennent de mettre sur pied un comité de travail qui produira un document à cet effet qui sera présenté demain (aujourd’hui, ndlr) à 11 heures et demie », a ajouté l’houphouétiste. Une situation qui vient en rajouter au doute des militants qui se demandent si leurs leaders seront capables de sacrifices individuels pour freiner Laurent Gbagbo. Autre chose qui nécessite que les ‘’héritiers’’ d’Houphouet-Boigny se décident, c’est la rumeur qui n’hésite pas à prendre la place de l’absence d’information en cette période sensible.
Bamba K. Inza
Piste de danse politique ! Le tango se poursuit au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Suivre Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) qui conteste les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei) ou soutenir Alassane Ouattara, le leader du Rassemblement des républicains (Rdr) au deuxième tour de la présidentielle ? La fumée blanche n’est pas apparue suite à la réunion d’hier, entre les quatre leaders (Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara, Mabri Toikeusse de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire et Anaky Kobena du Mouvement des forces d’avenir) à la résidence de l’ex-chef de l’Etat sise à Cocody. Cette rencontre, très attendue, était censée lever le voile sur l’attitude définitive des houphouétistes, deux jours après la proclamation des résultats provisoires. Il faudra attendre aujourd’hui à 11 heures et demie, à la résidence de Konan Bédié, avant d’être situé, peut-on comprendre la brève déclaration d’Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, à la fin du huis clos. « Ils (les quatre présidents, ndlr) ont, dans un premier temps, affirmé la nécessité de la solidarité au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix. Ils prennent acte des résultats proclamés par la Commission électorale indépendante », a-t-il soutenu. « Cependant, tous les partis composants le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix notent que beaucoup d’irrégularités existent dans le décompte des voix. Et, viennent de mettre sur pied un comité de travail qui produira un document à cet effet qui sera présenté demain (aujourd’hui, ndlr) à 11 heures et demie », a ajouté l’houphouétiste. Une situation qui vient en rajouter au doute des militants qui se demandent si leurs leaders seront capables de sacrifices individuels pour freiner Laurent Gbagbo. Autre chose qui nécessite que les ‘’héritiers’’ d’Houphouet-Boigny se décident, c’est la rumeur qui n’hésite pas à prendre la place de l’absence d’information en cette période sensible.
Bamba K. Inza