Contribuer au succès du second tour de la présidentielle dans un esprit de paix, de sérénité et de transparence. Comme ce fut le cas pendant le 1er tour. C’est l’objectif principal que visaient treize diplomates occidentaux, asiatiques et africains qui ont rencontré ce vendredi 12 novembre 2010, le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Youssouf Bakayoko. Lors de cette importante réunion qui s’est tenue au siège de l’institution, le Président Bakayoko, qui était assisté de ses vices présidents, en l’occurrence Messieurs Amadou Soumahoro, N’Dabian Eby Aman, Jacob Anaky, a de prime abord exprimé sa profonde gratitude à l’endroit de tous ces ambassadeurs dont les pays ont été d’un apport capital dans l’organisation effective de cette présidentielle. « Nous avons traversé des moments palpitants avec la tenue de la présidentielle. Etant donné que les électeurs ont demandé un second tour, nous nous y attelions actuellement. » a fait savoir Monsieur Bakayoko. Il les a aussi remercié pour la part active prise dans l’observation de ces élections. « Nous avons reçu de nombreux observateurs. Ceux de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de l’OIF, de la Fondation Carter, de la CEDEAO… Nous avons reçu les rapports d’observation et je puis vous rassurer que nous tiendrons compte de ces recommandations » a-t-il ajouté. Quant aux diplomates, ils ont déclaré au nom de Monsieur Yves Gillet, Chargé d’Affaires au sein de la Délégation de l’Union Européenne être venus « féliciter la CEI face à l’excellente manière dont le 1ER tour s’est déroulé avec des résultats tout à fait encourageants et positifs ». Ces diplomates se sont également dits « prêts à aider la CEI dans la mesure du possible à organiser ce 2nd tour selon sa demande ». Bien entendu, il s’est également agit pendant cette rencontre d’ensemble tirer les leçons ce 1er tour, a fait savoir le Diplomate. A la question de savoir comment la délégation appréhendait ce 2Nd tour, SEM Yves Gillet a dit ceci : « Pour l’instant les choses se mettent en place. Nous tirons tous les enseignements du Premier tour. Je pense que la CEI est parfaitement consciente en tant que première responsable des quelques améliorations éventuelles à apporter. On a utilisé une comparaison qui était finalement assez bonne et amusante. Nous sommes actuellement au match de la finale. Il est important et normal que la pression soit très forte sur les deux équipes du match mais également sur l’arbitre. Nous ferons tout ce qui est possible de notre côté pour aider l’arbitre à assurer son rôle. »
Source : Service de Communication CEI
Source : Service de Communication CEI