Le samedi 6 novembre dernier, le carrefour menant aux résidences « Paillet » à Williamsville, sur la route menant au zoo, dans la commune d’Adjamé, présentait un spectacle des plus macabres. Deux corps sans vie, mis dans un état véritablement piteux, gisaient là, dans une énorme marre de sang. Il s’agit de cadavres de deux jeunes gens dont l’âge n’était pas encore à la vingtaine. Des adolescents en somme. L’un, étendu en pleine chaussée, est vêtu d’un pantalon Jeans et d’un tee-shirt dont la couleur rouge se confond largement à son sang qu’il a perdu. Sa nuque est brisée et le reste de son corps est marquée par des stigmates assez nets de la bastonnade à sang dont il est victime. L’autre qui lui est couché sur le bas-côté de la route et qui porte un pantalon de couleur noire et un tee-shirt, dont le blanc s’est transformé en rouge, n’est pas non plus bien loti. En plus d’autres blessures marquant son
corps, il a également la nuque fracassée. Près des cadavres, des gourdins et autres pierres ensanglantés ayant certainement servi à la mise à mort. La police alertée par des riverains est arrivée sur les lieux pour le constat d’usage. Et à l’occasion, les flics se sont trouvés dans l’impossibilité d’identifier les défunts. Ils n’étaient en possession d’aucun papier pouvant le permettre. Un peu plus tard, les services des pompes funèbres ont été invités à faire leur boulot, en débarrassant les lieux très passants, du reste, des dépouilles encombrantes. A présent, on s’interroge. Qui sont ces jeunes gens et que leur reproche-t-on, pour qu’ils soient ainsi gommés de façon violente, de la surface de la terre ? A ces questions, des témoins pensent avoir la réponse, en coupant net pour soutenir qu’il ne faut se méprendre sur le compte de ces deux là, en les prenant en pitié. Ces jeunes gens sont plutôt de
dangereux gangsters. Dans la nuit, ils ont été chopés dans la zone des résidences « Paillet » où ils se faisaient très actifs dans leur triste domaine de compétence. Et la suite pour eux est celle-là. Tragique. Leurs victimes se transformant en leurs bourreaux. En tout cas, voici la version qui est donnée pour expliquer les faits. Mais en tout état de cause, c’est l’enquête ouverte par la policqui, seule, devrait mieux éclairer.
Madeleine TANOU
corps, il a également la nuque fracassée. Près des cadavres, des gourdins et autres pierres ensanglantés ayant certainement servi à la mise à mort. La police alertée par des riverains est arrivée sur les lieux pour le constat d’usage. Et à l’occasion, les flics se sont trouvés dans l’impossibilité d’identifier les défunts. Ils n’étaient en possession d’aucun papier pouvant le permettre. Un peu plus tard, les services des pompes funèbres ont été invités à faire leur boulot, en débarrassant les lieux très passants, du reste, des dépouilles encombrantes. A présent, on s’interroge. Qui sont ces jeunes gens et que leur reproche-t-on, pour qu’ils soient ainsi gommés de façon violente, de la surface de la terre ? A ces questions, des témoins pensent avoir la réponse, en coupant net pour soutenir qu’il ne faut se méprendre sur le compte de ces deux là, en les prenant en pitié. Ces jeunes gens sont plutôt de
dangereux gangsters. Dans la nuit, ils ont été chopés dans la zone des résidences « Paillet » où ils se faisaient très actifs dans leur triste domaine de compétence. Et la suite pour eux est celle-là. Tragique. Leurs victimes se transformant en leurs bourreaux. En tout cas, voici la version qui est donnée pour expliquer les faits. Mais en tout état de cause, c’est l’enquête ouverte par la policqui, seule, devrait mieux éclairer.
Madeleine TANOU