“L'année 2011, s'ouvre pour le monde paysan avec son corolaire de difficultés. Cela par la faute de Laurent Gbagbo qui refuse toujours de céder le pouvoir au président élu par la majorité des Ivoiriens et singulièrement le monde paysan, le président Alassane Dramane Ouattara. Dix années durant, l'ex-chef de l'Etat et ses camarades de la refondation, se sont enrichis sur le dos du monde paysan, par leur mauvaise politique agricole. Et pour narguer les producteurs de café et cacao, Ano N'guessan Gilbert, président du CGFCC, l'un des fossoyeurs de la filière, n'a rien trouvé de mieux que de fixer, il y a peu, dans l'illégalité, le prix du kilogramme de café à 650frs. Selon lui « de 143.953 tonnes en 2009, le niveau cumulé des achats est tombé à 94.372 tonnes en 2010, soit une baisse de 34,44% ». Le président du Comité de gestion de la filière café-cacao, à l'ouverture officielle de la campagne 2011, à Abidjan, a justifié cette chute par « la baisse des cours ces dernières années, les aléas climatiques, le vieillissement du verger ainsi que l`insécurité persistante dans la région ouest, principal bassin de production …». Toute chose, soutient-il, qui a conduit notre pays à perdre la 3ème place de producteur mondial de café. «Passée d'un troisième rang mondial avec 400.000 tonnes il y a 20 ans, la production ivoirienne de café a connu un déclin continu pour se situer désormais, avec environ 100.000 tonnes, au 12e rang mondial et au 3ème en Afrique, derrière l'Ethiopie et l'Ouganda » a déclaré Ano Gilbert .Rien d'étonnant ! Ano Gilbert met ici à nu, sans le savoir, l'échec du FPI en matière de politique agricole. Mieux, l'homme vient de démontrer à la face du monde qu'il a échoué. La gestion de la filière café cacao est le dernier de ses soucis. Le président du comité de gestion du café cacao ne pouvait qu'entrainer la chute de la production caféière. Lui qui a toujours privilégié l'hévéaculture en faisant détruire des hectares de café pour faire de l'hévéa. L'homme s'est construit une usine de traitement du latex (SIAC) dans son village d'Aniassué, dans le département d'Abengourou en lieu et place d'une simple unité de transformation du cacao ou de café. Au regard de tous ces faits et méfaits causés par Gbagbo Laurent et ses hommes aux producteurs agricoles, les agriculteurs de côte d'ivoire, par ma voix, invitent incessamment le président Alassane Ouattara à prendre toutes ses responsabilités pour sanctionner Ano Gilbert et la refondation, bourreaux des producteurs de café cacao. Nous demandons à la CEDEAO, l'UA et la communauté internationale de se joindre au monde agricole et au peuple ivoirien pour trouver une solution honorable au perdant de l'élection du 28 novembre 2010, Laurent Gbagbo. A mes pairs agriculteurs, je les invite à se tenir prêts pour les actions à venir. »
Echanges commerciaux dans la sous-région
Les importations en forte baisse
La situation postélectorale n'a pas fini de faire parler d'elle. Depuis la tentative de confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo, les échanges commerciaux dans la sous-région s'en trouvent des plus affectés. A l'Office Ivoirien des Chargeurs (OIC), l'on s'inquiète de ce qui pourrait arriver si la situation persiste encore. D'un convoi par jour, avec une moyenne de 80 à 100 camions, le trafic des marchandises de la Côte d'Ivoire vers le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne se limite, désormais, qu'à deux convois par semaine pour une moyenne de 50 véhicules. « Aujourd'hui, la baisse du trafic est déjà très importante, alors qu'on a aucune visibilité sur le trafic de coton. Si les choses ne s'arrangent pas, le trafic restera morose dans son ensemble », a fait savoir un responsable. Par ailleurs, il a signalé que le trafic enregistré jusqu'à maintenant est celui du bétail. Cependant, il a précisé qu'il n'est pas « son rythme normal. »
En dehors de la Côte d'Ivoire, le Niger s'est déjà prononcé sur la question. Avec plus de précisions, M. Barkiré Garba, directeur du Conseil nigérien des utilisateurs des transports (CNUT), rattaché au ministère des Transports a affirmé que les importations du Niger en provenance de la Côte d'Ivoire ont chuté de 70% depuis novembre, en raison de la crise post-électorale ivoirienne. Le volume de ces importations est passé de 1.040 tonnes en novembre à 310 tonnes en décembre, a rapporté l'AFP, le jeudi dernier. Le Niger importe les produits manufacturés, des huiles végétales, des matériaux de construction ainsi que des fruits et des légumes. Quand aux exportations, essentiellement composés oignons et bétail, ils ont chuté, de 125 tonnes en novembre à 20 tonnes en décembre, a noté l'AFP. Sogona Sidibé
Echanges commerciaux dans la sous-région
Les importations en forte baisse
La situation postélectorale n'a pas fini de faire parler d'elle. Depuis la tentative de confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo, les échanges commerciaux dans la sous-région s'en trouvent des plus affectés. A l'Office Ivoirien des Chargeurs (OIC), l'on s'inquiète de ce qui pourrait arriver si la situation persiste encore. D'un convoi par jour, avec une moyenne de 80 à 100 camions, le trafic des marchandises de la Côte d'Ivoire vers le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne se limite, désormais, qu'à deux convois par semaine pour une moyenne de 50 véhicules. « Aujourd'hui, la baisse du trafic est déjà très importante, alors qu'on a aucune visibilité sur le trafic de coton. Si les choses ne s'arrangent pas, le trafic restera morose dans son ensemble », a fait savoir un responsable. Par ailleurs, il a signalé que le trafic enregistré jusqu'à maintenant est celui du bétail. Cependant, il a précisé qu'il n'est pas « son rythme normal. »
En dehors de la Côte d'Ivoire, le Niger s'est déjà prononcé sur la question. Avec plus de précisions, M. Barkiré Garba, directeur du Conseil nigérien des utilisateurs des transports (CNUT), rattaché au ministère des Transports a affirmé que les importations du Niger en provenance de la Côte d'Ivoire ont chuté de 70% depuis novembre, en raison de la crise post-électorale ivoirienne. Le volume de ces importations est passé de 1.040 tonnes en novembre à 310 tonnes en décembre, a rapporté l'AFP, le jeudi dernier. Le Niger importe les produits manufacturés, des huiles végétales, des matériaux de construction ainsi que des fruits et des légumes. Quand aux exportations, essentiellement composés oignons et bétail, ils ont chuté, de 125 tonnes en novembre à 20 tonnes en décembre, a noté l'AFP. Sogona Sidibé