Un vrai barbouze ! Face à l'argent, il est prêt à tout. Même à vendre son âme au diable. Peu importe, les conséquences, parfois désastreuses, de ses agissements. Ce qui compte pour lui, c'est avant et après tout, son « fric ». Cet homme sans morale ni vergogne n'est autre que le fameux Robert Montoya. Chien de guerre et trafiquant d'armes devant l'Eternel. Souvenons-nous de ces forfaits et autres deals funestes.
Samedi 6 Novembre 2004, les Sukhoï de Laurent Gbagbo qui bombardent depuis deux jours Bouaké et les zones CNO (Centre, Nord et Ouest) sous contrôle de l'ex-rébellion, lâchent leurs bombes meurtrières sur le cantonnement de l'armée française. Ces avions de guerre, c'est Robert Montoya qui les avait vendus, avec les munitions, au régime frontiste, à travers sa société Darkwood. Le 9 décembre 2005, un rapport de la gendarmerie de l'air de Lomé (Togo) révèle, alors que l'ONU a décrété trois semaines plus tôt un embargo sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire, que Montoya a vendu des armes à Laurent Gbagbo.
Depuis, cet ancien gendarme, basé à Lomé, viole régulièrement cet embargo, en livrant armes de guerre, munitions voire, techniciens au régime Gbagbo. Avec, bien entendu, la complicité de l'ivoiritaire Sama Henri César, ex-ministre de la Communication sous le général Guéï, durant la transition militaire de 2000. Il est soupçonné même d'avoir recruté les pilotes biélorusses qui ont pilonné le camp français de Bouaké. C'est encore Montoya qui a fourni à Laurent Gbagbo les hélicoptères de combat bloqués en Guinée. Récemment, celui qui est également conseiller de Laurent Gbagbo, a déplacé en Côte d'Ivoire deux ministres biélorusses (Agriculture et Affaires étrangères), qui ont acheté avec Simone Gbagbo des terres, pour y vendre des produits laitiers. Sous le couvert d'opérations commerciales, Robert Montoya viole sans cesse l'embargo des Nations unies, en fournissant des armes, qui transitent souvent par l'Angola, au président sortant. Selon l'un de leurs rapports, rendu public le 7 novembre 2005, « les deux tiers des marchés militaires de la Côte d'Ivoire entre 2002 et 2004 ont transité par la Darkwood ». A y voir de près, ce personnage énigmatique, que ses proches disent « habile et attachant », est un terrible « marchand de la mort ». Il n'est pas si loin d'un certain Viktor Bout, célèbre trafiquant d'armes, qui croupit aujourd'hui dans les geôles américaines.
Y. Sangaré
Samedi 6 Novembre 2004, les Sukhoï de Laurent Gbagbo qui bombardent depuis deux jours Bouaké et les zones CNO (Centre, Nord et Ouest) sous contrôle de l'ex-rébellion, lâchent leurs bombes meurtrières sur le cantonnement de l'armée française. Ces avions de guerre, c'est Robert Montoya qui les avait vendus, avec les munitions, au régime frontiste, à travers sa société Darkwood. Le 9 décembre 2005, un rapport de la gendarmerie de l'air de Lomé (Togo) révèle, alors que l'ONU a décrété trois semaines plus tôt un embargo sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire, que Montoya a vendu des armes à Laurent Gbagbo.
Depuis, cet ancien gendarme, basé à Lomé, viole régulièrement cet embargo, en livrant armes de guerre, munitions voire, techniciens au régime Gbagbo. Avec, bien entendu, la complicité de l'ivoiritaire Sama Henri César, ex-ministre de la Communication sous le général Guéï, durant la transition militaire de 2000. Il est soupçonné même d'avoir recruté les pilotes biélorusses qui ont pilonné le camp français de Bouaké. C'est encore Montoya qui a fourni à Laurent Gbagbo les hélicoptères de combat bloqués en Guinée. Récemment, celui qui est également conseiller de Laurent Gbagbo, a déplacé en Côte d'Ivoire deux ministres biélorusses (Agriculture et Affaires étrangères), qui ont acheté avec Simone Gbagbo des terres, pour y vendre des produits laitiers. Sous le couvert d'opérations commerciales, Robert Montoya viole sans cesse l'embargo des Nations unies, en fournissant des armes, qui transitent souvent par l'Angola, au président sortant. Selon l'un de leurs rapports, rendu public le 7 novembre 2005, « les deux tiers des marchés militaires de la Côte d'Ivoire entre 2002 et 2004 ont transité par la Darkwood ». A y voir de près, ce personnage énigmatique, que ses proches disent « habile et attachant », est un terrible « marchand de la mort ». Il n'est pas si loin d'un certain Viktor Bout, célèbre trafiquant d'armes, qui croupit aujourd'hui dans les geôles américaines.
Y. Sangaré
