Le groupe Sifca, spécialisé dans l’agro-industrie se porte relativement bien, malgré le contexte de l’environnement socio-économique tant au plan national qu’international. En 2010, le groupe a réalisé des performances importantes.
En attendant la consolidation des résultats, le groupe Sifca est sûr de réaliser un chiffre d’affaires avoisinant 430 milliards de FCFA. Ce chiffre d’affaires passerait au dessus de celui de 2009. Quant au résultat net, il pourrait se situer autour de 50 milliards de FCFA. Toutes ces informations ont été données par M. Yves Lambelin, Directeur général du groupe, le mardi 18 janvier 2010, lors d’un échange avec la presse, portant sur le bilan d’activités ainsi que les perspectives dudit groupe. S’agissant de l’huilerie, c’est un secteur en pleine croissance. Cette embellie de l’activité de l’huile, a souligné M. Yves Lambelin, est le fruit des efforts entrepris au cours de ces dernières années, en matière d’investissement. Par exemple, outre le développement des plantations de palmier à huile, le groupe s’est engagé à investir dans les unités industrielles de transformation. Pour sa nouvelle filiale, SANIA, près de 15 milliards de FCFA ont été investis. L’objectif du groupe est d’accroître sa capacité de production afin de couvrir le déficit en huile qui se situe à 150.000 tonnes au niveau de l’Uemoa et 800.000 tonnes, en ce qui concerne le marché de la Cedeao. ‘’Le petit souci du groupe est que, quoique ces deux marchés soient déficitaires, ils sont parfois difficiles’’, à cause de certaines contraintes dues à des problèmes d’intérêts, a déploré Yves Lambelin. Le dernier incident en date était le refus du Sénégal sur son marché de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire. Sous prétexte que l’huile de palme serait dangereuse pour la santé des consommateurs. Outre les performances réalisées au niveau du secteur du palmier à huile, le groupe Sifca est très fier de son secteur du caoutchouc. Dans ce secteur, explique Yves Lambelin, ‘’les choses se passent bien. Pas grande contrainte. Car, toute la production est exportée. C’est un secteur en pleine croissance, à cause de la montée des cours. Contrairement à ce secteur, celui du sucre connaît des difficultés’’. Pour remettre ce secteur sur les rails et parvenir à couvrir le besoin national, Yves Lambelin indique un investissement de près de 5 milliards de FCFA. Promesse a été faite pour que la majeure partie des investissements concerne les unités de production qui sont totalement dépassées.
Honoré Kouassi
En attendant la consolidation des résultats, le groupe Sifca est sûr de réaliser un chiffre d’affaires avoisinant 430 milliards de FCFA. Ce chiffre d’affaires passerait au dessus de celui de 2009. Quant au résultat net, il pourrait se situer autour de 50 milliards de FCFA. Toutes ces informations ont été données par M. Yves Lambelin, Directeur général du groupe, le mardi 18 janvier 2010, lors d’un échange avec la presse, portant sur le bilan d’activités ainsi que les perspectives dudit groupe. S’agissant de l’huilerie, c’est un secteur en pleine croissance. Cette embellie de l’activité de l’huile, a souligné M. Yves Lambelin, est le fruit des efforts entrepris au cours de ces dernières années, en matière d’investissement. Par exemple, outre le développement des plantations de palmier à huile, le groupe s’est engagé à investir dans les unités industrielles de transformation. Pour sa nouvelle filiale, SANIA, près de 15 milliards de FCFA ont été investis. L’objectif du groupe est d’accroître sa capacité de production afin de couvrir le déficit en huile qui se situe à 150.000 tonnes au niveau de l’Uemoa et 800.000 tonnes, en ce qui concerne le marché de la Cedeao. ‘’Le petit souci du groupe est que, quoique ces deux marchés soient déficitaires, ils sont parfois difficiles’’, à cause de certaines contraintes dues à des problèmes d’intérêts, a déploré Yves Lambelin. Le dernier incident en date était le refus du Sénégal sur son marché de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire. Sous prétexte que l’huile de palme serait dangereuse pour la santé des consommateurs. Outre les performances réalisées au niveau du secteur du palmier à huile, le groupe Sifca est très fier de son secteur du caoutchouc. Dans ce secteur, explique Yves Lambelin, ‘’les choses se passent bien. Pas grande contrainte. Car, toute la production est exportée. C’est un secteur en pleine croissance, à cause de la montée des cours. Contrairement à ce secteur, celui du sucre connaît des difficultés’’. Pour remettre ce secteur sur les rails et parvenir à couvrir le besoin national, Yves Lambelin indique un investissement de près de 5 milliards de FCFA. Promesse a été faite pour que la majeure partie des investissements concerne les unités de production qui sont totalement dépassées.
Honoré Kouassi