Q : Peut-on songer à couper la Côte d’Ivoire en deux comme solution de sortie de crise ?
Ally Coulibaly : Vous imaginez, ce mot m’a fait sursauter. C’est affligeant ce que j’ai entendu de la bouche de ce monsieur Axel Poniatowski. C’est une mauvaise solution que de parler de la partition de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est une et indivisible. Le problème, ce n’est pas parce que les Ivoiriens ne veulent pas vivre ensemble. Au contraire, il y a une aspiration réelle à la paix.
Le problème de fond, c’est qu’il y a un déni de démocratie. Il y a eu une élection ouverte, transparente et crédible. M Laurent Gbagbo a perdu l’élection et il ne veut pas se plier à la volonté du peuple ivoirien. Il nous fait ce qu’on appelle un cambriolage électoral.
Q : Durant plusieurs années la Côte d’Ivoire a été coupée de facto en deux ?
AC : Je pense que cela ne correspond pas à la réalité. Géographiquement, il y a une partie occupée par les Forces Nouvelles, une autre partie pas des forces, dit-on, gouvernementales.
Rien n’a entamé la volonté des Ivoiriens de rester ensemble, de vivre ensemble.
Q : L’Unité de la Côte d’Ivoire n’a jamais été en question ?
AC : Non. Je crois que M. Laurent Gbagbo a instrumentalisé les ethnies, les régions, les religions pour pouvoir s’imposer. Mais les Ivoiriens eux-mêmes veulent vivre ensemble.
Propos retranscrits par Thierry Latt
Ally Coulibaly : Vous imaginez, ce mot m’a fait sursauter. C’est affligeant ce que j’ai entendu de la bouche de ce monsieur Axel Poniatowski. C’est une mauvaise solution que de parler de la partition de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est une et indivisible. Le problème, ce n’est pas parce que les Ivoiriens ne veulent pas vivre ensemble. Au contraire, il y a une aspiration réelle à la paix.
Le problème de fond, c’est qu’il y a un déni de démocratie. Il y a eu une élection ouverte, transparente et crédible. M Laurent Gbagbo a perdu l’élection et il ne veut pas se plier à la volonté du peuple ivoirien. Il nous fait ce qu’on appelle un cambriolage électoral.
Q : Durant plusieurs années la Côte d’Ivoire a été coupée de facto en deux ?
AC : Je pense que cela ne correspond pas à la réalité. Géographiquement, il y a une partie occupée par les Forces Nouvelles, une autre partie pas des forces, dit-on, gouvernementales.
Rien n’a entamé la volonté des Ivoiriens de rester ensemble, de vivre ensemble.
Q : L’Unité de la Côte d’Ivoire n’a jamais été en question ?
AC : Non. Je crois que M. Laurent Gbagbo a instrumentalisé les ethnies, les régions, les religions pour pouvoir s’imposer. Mais les Ivoiriens eux-mêmes veulent vivre ensemble.
Propos retranscrits par Thierry Latt