«La seule voie de règlement de la crise ivoirienne est de persuader Messieurs Gbagbo et Ouattara d’entamer des négociations en vue de trouver une issue acceptable à la crise postélectorale ».
C’est la solution que préconise Thabo Mbeki pour faire sortir la Côte d’Ivoire de l’impasse dans laquelle elle se trouve. L’ancien président de l’Afrique du Sud, après la médiation qu’il a menée au nom de l’organisation panafricaine du 5 au 6 décembre dernier, a fait son rapport devant la Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Après la lecture de ce rapport, le constat qui se dégage est que l’ancien chef d’Etat a mis toute sa science pour amener l’UA à opter pour un partage de pouvoir tel que souhaité par Laurent Gbagbo. Reprenant en abondance les arguments du camp Gbagbo, le médiateur de l’UA, à travers son rapport, fait croire de façon subtile qu’il existe une véritable confusion en Côte d’Ivoire après le scrutin du 28 novembre dernier. Ce qui n’est pas du tout vrai. Puisque les Ivoiriens au cours du second tour de l’élection présidentielle, ont clairement exprimé leur choix qui s’est porté sur le président Alassane Ouattara. Le président Mbeki, pour entretenir cette confusion dans l’esprit des uns et des autres, est longuement revenu sur les récriminations du camp Gbagbo. A savoir l’absence de consensus sur les résultats proclamés, l’absence des autres membres de la CEI à la proclamation des résultats par le président de la CEI, la proclamation des résultats au Golf hôtel et l’invalidation des résultats dans sept départements par le Conseil constitutionnel. Les grandes lignes de l’argumentaire mensonger du FPI occupent plus des deux tiers du rapport de l’envoyé de l’Union africaine. Les réfutations et précisions du représentant spécial du secrétaire général des Nations et du président Alassane Dramane Ouattara ne constitue que quelques lignes du volumineux rapport. « Aucun consensus n’a pu être atteint au sein de la CEI sur les résultats annoncés par le président de la CEI, comme le proscrivent les procédures en vigueur », mentionne l’ancien numéro 1 sud-africain dans son rapport comme entre autres griefs du camp Gbagbo pour récuser les résultats proclamés par la CEI. Sur ce chapitre, ce sont au moins 9 arguments du camp Gbagbo que détaille le rapport pour seulement 3 points qui contredisent ses allégations. Après avoir fait la part belle dans son rapport aux thèses frontistes, le médiateur de l’Union africaine avance des propos graves : « Il ne nous a pas été possible de conduire nos propres investigations sur les décisions de la CEI, du CC et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour déterminer laquelle des décisions est la plus crédible ». Ce qui signifie qu’il n’a pas cherché à aller au-delà des versions des différentes parties en allant quérir la vérité sur le terrain ou auprès d’autres structures jugées indépendantes. Et pourtant, Thabo Mbeki reste convaincu que dans cette crise, « il faut prendre le soin de ne pas présenter la crise ivoirienne comme étant un conflit entre « les bonnes gens » et les « mauvaises gens ». Si l’ancien chef d’Etat sud-africain avait eu pour souci de rechercher la seule vérité qui vaille et qui est de savoir qui a remporté le second tour de l’élection présidentielle, il aurait pris au moins en compte la certification du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, qui a cet avantage d’être à équidistance des parties et qui a été accepté par tous les principaux acteurs de la crise à Pretoria sous ses auspices lorsqu’il était encore président de l’Afrique du Sud. Mais le président Mbeki, en venant en Côte d’Ivoire, avait déjà un schéma arrêté dans la tête : le partage du pouvoir. Pour lui, la crise que connaît la Côte d’Ivoire découle de problèmes structurels et non du refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après avoir été battu à la loyale. « Il est donc très important de les connaître et de les régler tous ensemble, si l’on souhaite arriver à une solution durable et complète de la crise », préconise-t-il dans son rapport.
En d’autres termes, selon lui, pour régler la crise postélectorale que vivent les Ivoiriens, il faut se rasseoir pour refaire le chemin au sens inverse pour aboutir à la case départ. Comme soutien à Laurent Gbagbo qui cherche à gagner du temps, on ne ferait pas mieux. « Il est très important que l’Union africaine se joigne immédiatement à la CEDEAO en vue de mettre en place un Comité de médiation composé de chefs d’Etat ou de Gouvernement en exercice pour aider les parties ivoiriennes à arriver à un règlement négocié de la crise. Il est important d’associer les parties ivoiriennes à la désignation des membres de se Comité de Médiation afin que celui-ci puisse bénéficier de la confiance des deux parties », argue-t-il. Des propos qui rappellent curieusement ceux tenus par Laurent Gbagbo depuis le début de la crise. On a tout compris. Thabo Mbeki veut encore sauver la mise à son ami Laurent Gbagbo. Mais de grâce, qu’il arrête de jouer avec la vie des Ivoiriens. Le partage du pouvoir, on n’a fait que ça depuis les accords de Linas Marcoussis en 2003. Avec ce rapport, on comprend maintenant la dernière sortie biaisée du président Jacob Zuma. Thabo Mbeki veut induire tout le monde en erreur. Alors que, contrairement à ce qu’il veut faire croire, les choses sont simples. Aujourd’hui, il y a eu une élection qui a désigné le président de la République de Côte d’Ivoire. Il appartient à Mbeki de conseiller à son ami de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir. C’est la seule voie qui mettra fin à cette crise.
Jean-Claude Coulibaly
Le Premier ministre Guillaume Soro sur ONUCI FM :
“Gbagbo n’a plus d’issue”
Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro s’est prêté aux questions d’ONUCI FM. Une intervention dans laquelle le Premier ministre fait le point de la rencontre de Bamako où il a représenté le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Q : La conférence des Présidents et des Chefs de gouvernement vient officiellement de confier la signature des comptes de la Côte d’Ivoire logé à la BCEAO au Président élu de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, quel est votre sentiment et quelle analyse faites-vous de cette situation?
Guillaume Soro : J’éprouve des sentiments de gratitude à l’endroit des Chefs d’Etat de l’UEMOA qui ont pris une bonne mesure de la situation politique en Côte d’Ivoire et qui à la question relative à la gestion des finances publiques dans mon pays. Je pense que nous repartons satisfaits, premièrement de savoir que le poste de Gouverneur demeure propriété de la Côte d’Ivoire qui doit y proposer un nouveau gouverneur. Nous nous réjouissons aussi du fait que la Côte d’Ivoire ait reçu mandat et confirmer la signature du Président Alassane Ouattara sur les comptes de la Côte d’Ivoire. Je pense que nous repartons satisfaits de l’ensemble des mesures prises dans ce domaine.
Q : Le Gouverneur vient de démissionner, vous vous attendiez à cette démission ?
GS : Je ne peux pas faire de commentaire sur cette question. Je pense que s’il a démissionné c’est tout à son honneur de rendre sa démission. Parce que la situation était devenue intenable à la BCEAO. Nous, en ce qui nous concerne, gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, nous sommes satisfaits de l’ensemble des mesures qui ont été prises.
Q : L’avenir du FCFA vous semble-t-il compromis ?
GS : Je pense qu’il faut qu’on sorte des chantages, et des prises d’otage. Depuis plusieurs années, on nous brandit chaque fois des spectres. Je crois que les Chefs d’Etat de l’UEMOA l’ont si bien compris qu’ils ont joué leur partition et leur responsabilité.
Q : Monsieur le Premier ministre, a-t-il été question du décaissement financier par rapport à l’intervention militaire de le CEDEAO ?
GS : Non, il n’y a aucun lien. Nous avons plutôt statué sur les mesures prises par le Conseil des ministres de l’UEMOA extraordinaire qui s’est tenu à Bissau. Je sais simplement que les chefs d’état-major de la CEDEAO, conformément au mandat donné par le dernier sommet de la CEDEAO, se sont réunis en vue de faire une qualification militaire en Côte d’Ivoire. Nous avons tous entendu la déclaration du chef d’état-major de l’armée nigériane qui a participé à ce sommet. Nous, le gouvernement de Côte d’Ivoire, en ce qui concerne, nous pensons qu’il faut qu’on sorte très rapidement de cette situation dans notre pays et que celui qui a été élu par le peuple de Côte d’Ivoire ait l’intégralité de l’exercice de son pouvoir.
Q : Comment avez-vous manœuvré pour obtenir la gestion du compte de la Côte d’Ivoire logée à la BCEAO?
GS : Je crois que la banque centrale est incontournable dans le dispositif financier de l’Etat de Côte d’Ivoire. Je pense que des mesures prises dans le cas de la sous région et les mesures prises au niveau international permettrait à terme échéance de priver monsieur Laurent Gbagbo de ressources. Je pense que c’est important. Il est vrai qu’ils font encore de la propagande. Mais, je pense que ce n’est pas pour longtemps.
Q : Allez-vous vous installer à la Présidence comme l’a indiqué le Président Ouattara d’ici à la fin du mois de janvier ?
GS : Nous serons forcement au Palais, il n’y a pas d’issue pour M. Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, les époques ont changé. Nous ne sommes pas au temps des partis uniques. On n’est plus à l’ère des présidences à vie. La démocratie doit survivre en Côte d’Ivoire. Parce que je crois que la démocratie survivra en Côte d’Ivoire, je suis fondamentalement convaincu que le Président Alassane Ouattara sera au Palais. Il aura l’effectivité du pouvoir.
Propos retranscrits par Thierry Latt
C’est la solution que préconise Thabo Mbeki pour faire sortir la Côte d’Ivoire de l’impasse dans laquelle elle se trouve. L’ancien président de l’Afrique du Sud, après la médiation qu’il a menée au nom de l’organisation panafricaine du 5 au 6 décembre dernier, a fait son rapport devant la Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Après la lecture de ce rapport, le constat qui se dégage est que l’ancien chef d’Etat a mis toute sa science pour amener l’UA à opter pour un partage de pouvoir tel que souhaité par Laurent Gbagbo. Reprenant en abondance les arguments du camp Gbagbo, le médiateur de l’UA, à travers son rapport, fait croire de façon subtile qu’il existe une véritable confusion en Côte d’Ivoire après le scrutin du 28 novembre dernier. Ce qui n’est pas du tout vrai. Puisque les Ivoiriens au cours du second tour de l’élection présidentielle, ont clairement exprimé leur choix qui s’est porté sur le président Alassane Ouattara. Le président Mbeki, pour entretenir cette confusion dans l’esprit des uns et des autres, est longuement revenu sur les récriminations du camp Gbagbo. A savoir l’absence de consensus sur les résultats proclamés, l’absence des autres membres de la CEI à la proclamation des résultats par le président de la CEI, la proclamation des résultats au Golf hôtel et l’invalidation des résultats dans sept départements par le Conseil constitutionnel. Les grandes lignes de l’argumentaire mensonger du FPI occupent plus des deux tiers du rapport de l’envoyé de l’Union africaine. Les réfutations et précisions du représentant spécial du secrétaire général des Nations et du président Alassane Dramane Ouattara ne constitue que quelques lignes du volumineux rapport. « Aucun consensus n’a pu être atteint au sein de la CEI sur les résultats annoncés par le président de la CEI, comme le proscrivent les procédures en vigueur », mentionne l’ancien numéro 1 sud-africain dans son rapport comme entre autres griefs du camp Gbagbo pour récuser les résultats proclamés par la CEI. Sur ce chapitre, ce sont au moins 9 arguments du camp Gbagbo que détaille le rapport pour seulement 3 points qui contredisent ses allégations. Après avoir fait la part belle dans son rapport aux thèses frontistes, le médiateur de l’Union africaine avance des propos graves : « Il ne nous a pas été possible de conduire nos propres investigations sur les décisions de la CEI, du CC et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour déterminer laquelle des décisions est la plus crédible ». Ce qui signifie qu’il n’a pas cherché à aller au-delà des versions des différentes parties en allant quérir la vérité sur le terrain ou auprès d’autres structures jugées indépendantes. Et pourtant, Thabo Mbeki reste convaincu que dans cette crise, « il faut prendre le soin de ne pas présenter la crise ivoirienne comme étant un conflit entre « les bonnes gens » et les « mauvaises gens ». Si l’ancien chef d’Etat sud-africain avait eu pour souci de rechercher la seule vérité qui vaille et qui est de savoir qui a remporté le second tour de l’élection présidentielle, il aurait pris au moins en compte la certification du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, qui a cet avantage d’être à équidistance des parties et qui a été accepté par tous les principaux acteurs de la crise à Pretoria sous ses auspices lorsqu’il était encore président de l’Afrique du Sud. Mais le président Mbeki, en venant en Côte d’Ivoire, avait déjà un schéma arrêté dans la tête : le partage du pouvoir. Pour lui, la crise que connaît la Côte d’Ivoire découle de problèmes structurels et non du refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après avoir été battu à la loyale. « Il est donc très important de les connaître et de les régler tous ensemble, si l’on souhaite arriver à une solution durable et complète de la crise », préconise-t-il dans son rapport.
En d’autres termes, selon lui, pour régler la crise postélectorale que vivent les Ivoiriens, il faut se rasseoir pour refaire le chemin au sens inverse pour aboutir à la case départ. Comme soutien à Laurent Gbagbo qui cherche à gagner du temps, on ne ferait pas mieux. « Il est très important que l’Union africaine se joigne immédiatement à la CEDEAO en vue de mettre en place un Comité de médiation composé de chefs d’Etat ou de Gouvernement en exercice pour aider les parties ivoiriennes à arriver à un règlement négocié de la crise. Il est important d’associer les parties ivoiriennes à la désignation des membres de se Comité de Médiation afin que celui-ci puisse bénéficier de la confiance des deux parties », argue-t-il. Des propos qui rappellent curieusement ceux tenus par Laurent Gbagbo depuis le début de la crise. On a tout compris. Thabo Mbeki veut encore sauver la mise à son ami Laurent Gbagbo. Mais de grâce, qu’il arrête de jouer avec la vie des Ivoiriens. Le partage du pouvoir, on n’a fait que ça depuis les accords de Linas Marcoussis en 2003. Avec ce rapport, on comprend maintenant la dernière sortie biaisée du président Jacob Zuma. Thabo Mbeki veut induire tout le monde en erreur. Alors que, contrairement à ce qu’il veut faire croire, les choses sont simples. Aujourd’hui, il y a eu une élection qui a désigné le président de la République de Côte d’Ivoire. Il appartient à Mbeki de conseiller à son ami de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir. C’est la seule voie qui mettra fin à cette crise.
Jean-Claude Coulibaly
Le Premier ministre Guillaume Soro sur ONUCI FM :
“Gbagbo n’a plus d’issue”
Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro s’est prêté aux questions d’ONUCI FM. Une intervention dans laquelle le Premier ministre fait le point de la rencontre de Bamako où il a représenté le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Q : La conférence des Présidents et des Chefs de gouvernement vient officiellement de confier la signature des comptes de la Côte d’Ivoire logé à la BCEAO au Président élu de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, quel est votre sentiment et quelle analyse faites-vous de cette situation?
Guillaume Soro : J’éprouve des sentiments de gratitude à l’endroit des Chefs d’Etat de l’UEMOA qui ont pris une bonne mesure de la situation politique en Côte d’Ivoire et qui à la question relative à la gestion des finances publiques dans mon pays. Je pense que nous repartons satisfaits, premièrement de savoir que le poste de Gouverneur demeure propriété de la Côte d’Ivoire qui doit y proposer un nouveau gouverneur. Nous nous réjouissons aussi du fait que la Côte d’Ivoire ait reçu mandat et confirmer la signature du Président Alassane Ouattara sur les comptes de la Côte d’Ivoire. Je pense que nous repartons satisfaits de l’ensemble des mesures prises dans ce domaine.
Q : Le Gouverneur vient de démissionner, vous vous attendiez à cette démission ?
GS : Je ne peux pas faire de commentaire sur cette question. Je pense que s’il a démissionné c’est tout à son honneur de rendre sa démission. Parce que la situation était devenue intenable à la BCEAO. Nous, en ce qui nous concerne, gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, nous sommes satisfaits de l’ensemble des mesures qui ont été prises.
Q : L’avenir du FCFA vous semble-t-il compromis ?
GS : Je pense qu’il faut qu’on sorte des chantages, et des prises d’otage. Depuis plusieurs années, on nous brandit chaque fois des spectres. Je crois que les Chefs d’Etat de l’UEMOA l’ont si bien compris qu’ils ont joué leur partition et leur responsabilité.
Q : Monsieur le Premier ministre, a-t-il été question du décaissement financier par rapport à l’intervention militaire de le CEDEAO ?
GS : Non, il n’y a aucun lien. Nous avons plutôt statué sur les mesures prises par le Conseil des ministres de l’UEMOA extraordinaire qui s’est tenu à Bissau. Je sais simplement que les chefs d’état-major de la CEDEAO, conformément au mandat donné par le dernier sommet de la CEDEAO, se sont réunis en vue de faire une qualification militaire en Côte d’Ivoire. Nous avons tous entendu la déclaration du chef d’état-major de l’armée nigériane qui a participé à ce sommet. Nous, le gouvernement de Côte d’Ivoire, en ce qui concerne, nous pensons qu’il faut qu’on sorte très rapidement de cette situation dans notre pays et que celui qui a été élu par le peuple de Côte d’Ivoire ait l’intégralité de l’exercice de son pouvoir.
Q : Comment avez-vous manœuvré pour obtenir la gestion du compte de la Côte d’Ivoire logée à la BCEAO?
GS : Je crois que la banque centrale est incontournable dans le dispositif financier de l’Etat de Côte d’Ivoire. Je pense que des mesures prises dans le cas de la sous région et les mesures prises au niveau international permettrait à terme échéance de priver monsieur Laurent Gbagbo de ressources. Je pense que c’est important. Il est vrai qu’ils font encore de la propagande. Mais, je pense que ce n’est pas pour longtemps.
Q : Allez-vous vous installer à la Présidence comme l’a indiqué le Président Ouattara d’ici à la fin du mois de janvier ?
GS : Nous serons forcement au Palais, il n’y a pas d’issue pour M. Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, les époques ont changé. Nous ne sommes pas au temps des partis uniques. On n’est plus à l’ère des présidences à vie. La démocratie doit survivre en Côte d’Ivoire. Parce que je crois que la démocratie survivra en Côte d’Ivoire, je suis fondamentalement convaincu que le Président Alassane Ouattara sera au Palais. Il aura l’effectivité du pouvoir.
Propos retranscrits par Thierry Latt