La crise post-électorale ivoirienne était, au menu du Forum de l'Union panafricaine de la jeunesse. Au terme des travaux au cours desquels les jeunes africains ont préconisé l'usage de la force, Alphonse Soro s'est prêté à nos questions.
Dans quel état d'esprit se sont déroulés les travaux de l'Upj ?
L'état d'esprit était très bon. Nous avons, dans un premier temps, eu affaire à une jeunesse disponible qui a répondu avec promptitude à l'invitation de l'Union panafricaine de la jeunesse malgré le très court délai imparti pour la tenue de cette rencontre. Je pense que cela est à saluer. Au-delà de l'engagement personnel des uns et des autres, la jeunesse africaine se sentait vraiment concernée par la crise en Côte d'Ivoire. Le sujet et la thématique à l'ordre du jour ont permis de mobiliser davantage la jeunesse qui a répondu présent.
Des indiscrétions du huis clos révèlent l'agitation de certaines délégations. Pouvez-vous revenir justement sur ces incidents ?
Sans révéler des secrets, nous avons eu des débats très houleux, enflammés. Nous avons parfois eu des positions tranchées et la contradiction a régné tout au long des débats. Les jeunes qui se sont réunis à Dakar, sont des responsables dans leurs pays respectifs. Ce sont des personnes très impliquées dans les affaires de leurs pays. Il y en a qui occupent des responsabilités importantes et de ce point de vue ont tendance, pas à exprimer forcément la position de la jeunesse de leurs pays par rapport à la crise ivoirienne mais plutôt la position de leurs Etats. Donc, on s'est retrouvé avec des gens qui défendaient plus la position de leurs Etats. Nous avons eu quelques difficultés avec le représentant du Ghana. A l'écouter, on pensait avoir en face de nous Atta Mills. Les gens pensaient avoir affaire à un « jeune patriote ».
Malgré tout, vous avez adopté une résolution ferme. Quelle suite allez-vous donner à ces résolutions?
Pour la jeunesse africaine, il s'agit de faire passer son message auprès des chefs d'Etat. La jeunesse avait le souci d'affirmer sa position, de faire en sorte que sa position soit adoptée par les chefs d'Etat. C'est un cri de cœur de la jeunesse pour que les chefs d'Etat engagent des diligences pour obtenir très rapidement le départ de Laurent Gbagbo pour que prennent fin les assassinats qui sont en cours.
Entretien réalisé au
téléphone par BKI
Dans quel état d'esprit se sont déroulés les travaux de l'Upj ?
L'état d'esprit était très bon. Nous avons, dans un premier temps, eu affaire à une jeunesse disponible qui a répondu avec promptitude à l'invitation de l'Union panafricaine de la jeunesse malgré le très court délai imparti pour la tenue de cette rencontre. Je pense que cela est à saluer. Au-delà de l'engagement personnel des uns et des autres, la jeunesse africaine se sentait vraiment concernée par la crise en Côte d'Ivoire. Le sujet et la thématique à l'ordre du jour ont permis de mobiliser davantage la jeunesse qui a répondu présent.
Des indiscrétions du huis clos révèlent l'agitation de certaines délégations. Pouvez-vous revenir justement sur ces incidents ?
Sans révéler des secrets, nous avons eu des débats très houleux, enflammés. Nous avons parfois eu des positions tranchées et la contradiction a régné tout au long des débats. Les jeunes qui se sont réunis à Dakar, sont des responsables dans leurs pays respectifs. Ce sont des personnes très impliquées dans les affaires de leurs pays. Il y en a qui occupent des responsabilités importantes et de ce point de vue ont tendance, pas à exprimer forcément la position de la jeunesse de leurs pays par rapport à la crise ivoirienne mais plutôt la position de leurs Etats. Donc, on s'est retrouvé avec des gens qui défendaient plus la position de leurs Etats. Nous avons eu quelques difficultés avec le représentant du Ghana. A l'écouter, on pensait avoir en face de nous Atta Mills. Les gens pensaient avoir affaire à un « jeune patriote ».
Malgré tout, vous avez adopté une résolution ferme. Quelle suite allez-vous donner à ces résolutions?
Pour la jeunesse africaine, il s'agit de faire passer son message auprès des chefs d'Etat. La jeunesse avait le souci d'affirmer sa position, de faire en sorte que sa position soit adoptée par les chefs d'Etat. C'est un cri de cœur de la jeunesse pour que les chefs d'Etat engagent des diligences pour obtenir très rapidement le départ de Laurent Gbagbo pour que prennent fin les assassinats qui sont en cours.
Entretien réalisé au
téléphone par BKI