Le panel des chefs d’Etat, mis en place par l’Union africaine (Ua) le lundi 31 janvier 2011, pour prendre des décisions ‘’contraignantes’’ dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, pourrait aller plus vite que prévu dans ses travaux. Les panélistes que sont les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Idriss Déby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Blaise Compaoré (Burkina Faso) et Jakaya Kikwete (Tanzanie), en attendant le rapport du groupe d’experts qui doit se rendre à Abidjan, auraient déjà sous la main, trois propositions à soumettre aux deux principaux protagonistes de la crise ivoirienne. A Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara qui revendiquent chacun la victoire à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, ‘’le groupe des 5’’ entend faire accepter une de ces propositions, sur la base du point 2 du communiqué final de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine
(Ua). Cette disposition reconnaît ‘’M. Alassane Dramane Ouattara comme président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le représentant spécial su secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007, et aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinées par la Cedeao, l’Ua et les Nations unies’’. En clair, les trois propositions du panel des chefs d’Etat ont pour socle, ‘’Alassane Ouattara, président élu de la Côte d’Ivoire’’.
La première proposition, selon nos informations, désigne Alassane Ouattara comme président de la République, et demande à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, avec des garanties définies. Parmi ces garanties, la levée des sanctions internationales (gel des avoirs, interdiction de visas…), l’amnistie face aux poursuites judiciaires, et la reconnaissance de sa qualité d’ancien chef d’Etat avec les avantages qui y sont liés.
La deuxième proposition déclare toujours Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, et désigne Laurent Gbagbo, vice-président de la Côte d’Ivoire, avec des pouvoirs précis dont la suppléance du chef de l’Etat en cas d’absence de celui-ci.
Enfin, la troisième proposition indique qu’Alassane Ouattara est président de la République, et que Laurent Gbagbo et l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié, sont membres du ‘’Haut conseil de la République’’. Cette Institution qui sera mise en place aura un rôle consultatif. Le président de la République pourra prendre conseil auprès du Haut Conseil de la République, sur des questions d’intérêt national. Ces trois propositions, précisent nos sources, pourraient être enrichies par les rapports qui seront établis par la mission des experts africains qui se rendront à Abidjan. Par ailleurs, les propositions des chefs d’Etat, du fait de l’évolution que peuvent connaître les consultations qui seront engagées, pourraient être revues ou corsées. Seront-elles acceptées par les parties ivoiriennes ? La question demeure étant entendu que les positions sont encore tranchées. Les envoyés de l’Union africaine
tenteront tout de même d’avoir des concessions de part et d’autre afin de prendre dans le délai d’un mois qui leur est imparti, des décisions qui devraient s’imposer aux acteurs politiques ivoiriens. Bien malin qui peut deviner le sort qui sera réservé aux propositions susmentionnées.
BAMBA Idrissa
(Ua). Cette disposition reconnaît ‘’M. Alassane Dramane Ouattara comme président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le représentant spécial su secrétaire général des Nations unies, conformément à la résolution 1765 du 16 juillet 2007, et aux différents accords signés par les parties ivoiriennes et entérinées par la Cedeao, l’Ua et les Nations unies’’. En clair, les trois propositions du panel des chefs d’Etat ont pour socle, ‘’Alassane Ouattara, président élu de la Côte d’Ivoire’’.
La première proposition, selon nos informations, désigne Alassane Ouattara comme président de la République, et demande à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, avec des garanties définies. Parmi ces garanties, la levée des sanctions internationales (gel des avoirs, interdiction de visas…), l’amnistie face aux poursuites judiciaires, et la reconnaissance de sa qualité d’ancien chef d’Etat avec les avantages qui y sont liés.
La deuxième proposition déclare toujours Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, et désigne Laurent Gbagbo, vice-président de la Côte d’Ivoire, avec des pouvoirs précis dont la suppléance du chef de l’Etat en cas d’absence de celui-ci.
Enfin, la troisième proposition indique qu’Alassane Ouattara est président de la République, et que Laurent Gbagbo et l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié, sont membres du ‘’Haut conseil de la République’’. Cette Institution qui sera mise en place aura un rôle consultatif. Le président de la République pourra prendre conseil auprès du Haut Conseil de la République, sur des questions d’intérêt national. Ces trois propositions, précisent nos sources, pourraient être enrichies par les rapports qui seront établis par la mission des experts africains qui se rendront à Abidjan. Par ailleurs, les propositions des chefs d’Etat, du fait de l’évolution que peuvent connaître les consultations qui seront engagées, pourraient être revues ou corsées. Seront-elles acceptées par les parties ivoiriennes ? La question demeure étant entendu que les positions sont encore tranchées. Les envoyés de l’Union africaine
tenteront tout de même d’avoir des concessions de part et d’autre afin de prendre dans le délai d’un mois qui leur est imparti, des décisions qui devraient s’imposer aux acteurs politiques ivoiriens. Bien malin qui peut deviner le sort qui sera réservé aux propositions susmentionnées.
BAMBA Idrissa