Les difficultés d`exécution et la mise en œuvre des différents accords (sept), le temps accordé à la mise en place du dernier accord de OUAGA, ont fait penser au peuple de Côte d`Ivoire dans sa diversité culturelle et son entièreté, une issue paisible et démocratique de sortie de crise. Avant la proclamation des résultats par la CEI, on a assisté à un ballet d`accusations de fraude de LMP contre le candidat du RHDP. Une solide empoignade s`est produite devant les caméras du monde entier, à l`effet d`empêcher la proclamation officielle des résultats par la Commission électorale indépendante. Monsieur GBAGBO avait envoyé, selon ses dires, mille cinq cents agents des forces de l`ordre dans le nord et mille cinq cent dans le sud. La frilosité du LMP est allée jusqu`à pousser le Conseil constitutionnel à la faute en lui faisant déclarer en dehors du droit et de ses compétences, la victoire du candidat GBAGBO contrairement à la déclaration de la Commission électorale indépendante, seule habilitée à proclamer les résultats qui d`ailleurs désignaient le candidat Ouattara comme gagnant des élections présidentielles 2010. Tous les rapports des procès-verbaux des élections sur toute l`étendue du territoire national ainsi que ceux des observateurs nationaux et internationaux, de même que ceux des préfets de région, déclarent unanimement, que les élections se sont déroulées de façon juste, transparente et acceptable par tous.
L`Onuci a, par la suite, certifié la conformité du déroulement du scrutin. Il n`en fallait pas plus à monsieur GBAGBO, dont la parole se dit et se dédit, pour actionner l`appareil de destruction programmée du pays et de ses habitants. Sept missions de bons offices conduites par les plus hautes autorités interafricaines n`auront pas suffi à lui faire entendre raison.
Peu lui importe ce qui lui faudra détruire, casser ou tuer pour suivre sa logique de destruction du pays et du peuple de Côte d`Ivoire :
"Mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j`avance !", "La mort vaut mieux que la honte". Mu par la seule volonté de conserver le pouvoir, LMP, en l`occurrence GBAGBO, montre les mêmes scénarii: toute décision qui ne va pas dans son intérêt, provoque une contestation. La dernière contestation datant du 31 janvier, récuse la présence du facilitateur Blaise Compaoré dans le panel des cinq chefs d`Etat. Ce même président avait été déclaré par GBAGBO " le bienfaiteur de la Côte d`Ivoire " et avait vu le président Compaoré fait chef bété et rebaptisé " Guiéhi Zegbi " à Mama le village natal de GBAGBO.
En 1988, le même GBAGBO disait : " La politique, c`est le mensonge qui devient vérité ". Les femmes de Côte d`Ivoire, au centre des souffrances du peuple, des crimes perpétrés à l`encontre d`innocentes victimes des " droits de l`homme " bafoués, de la démocratie assassinée et des cadres tourmentés, voudraient interpeller la communauté internationale sur les risques de génocide, basés sur la haine tribale que risque de déclencher l`inconscience " patriotique " de monsieur GBAGBO.
Les femmes de côte d`ivoire remercient les nations unies, l`union européenne, l`union africaine, la CEDEAO et L`UEMOA pour la sollicitude sans faille apportée au problème de la côte d`ivoire et à ses habitants, en faveur de l`instauration ô combien difficile de la démocratie.
Les femmes de Côte d`Ivoire leur rappellent que sept missions de médiation ont été diligentées en deux mois sur la Côte d`Ivoire, dont le résultat s`est soldé par un durcissement du clan GBAGBO qui a fini par braquer la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest, entraînant ainsi la fermeture programmée des sociétés et établissements financiers. Ce dernier acte grave entraînant, de fait, un chômage sans précédent, dans un pays déjà exsangue.
Les femmes de Côte d`Ivoire ont décidé de façon ferme et unanime de se tenir aux côtés de leurs fils et frères pour soutenir le président du Faso qui a tant fait pour le pays.
Elles rappellent que chaque jour qui passe aggrave le tissu économique et social de la population ivoirienne déjà fortement dégradé. Conscientes des efforts inlassables entrepris par la communauté interafricaine, elles leur demandent de faire diligence pour sauver ce qui peut l`être. Monsieur GBAGBO a pour seul objectif de gâcher ce qu`il ne peut pas avoir.
Fait à Abidjan, le 03 février 2011
Pour les femmes de Côte d`Ivoire.
L`Onuci a, par la suite, certifié la conformité du déroulement du scrutin. Il n`en fallait pas plus à monsieur GBAGBO, dont la parole se dit et se dédit, pour actionner l`appareil de destruction programmée du pays et de ses habitants. Sept missions de bons offices conduites par les plus hautes autorités interafricaines n`auront pas suffi à lui faire entendre raison.
Peu lui importe ce qui lui faudra détruire, casser ou tuer pour suivre sa logique de destruction du pays et du peuple de Côte d`Ivoire :
"Mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j`avance !", "La mort vaut mieux que la honte". Mu par la seule volonté de conserver le pouvoir, LMP, en l`occurrence GBAGBO, montre les mêmes scénarii: toute décision qui ne va pas dans son intérêt, provoque une contestation. La dernière contestation datant du 31 janvier, récuse la présence du facilitateur Blaise Compaoré dans le panel des cinq chefs d`Etat. Ce même président avait été déclaré par GBAGBO " le bienfaiteur de la Côte d`Ivoire " et avait vu le président Compaoré fait chef bété et rebaptisé " Guiéhi Zegbi " à Mama le village natal de GBAGBO.
En 1988, le même GBAGBO disait : " La politique, c`est le mensonge qui devient vérité ". Les femmes de Côte d`Ivoire, au centre des souffrances du peuple, des crimes perpétrés à l`encontre d`innocentes victimes des " droits de l`homme " bafoués, de la démocratie assassinée et des cadres tourmentés, voudraient interpeller la communauté internationale sur les risques de génocide, basés sur la haine tribale que risque de déclencher l`inconscience " patriotique " de monsieur GBAGBO.
Les femmes de côte d`ivoire remercient les nations unies, l`union européenne, l`union africaine, la CEDEAO et L`UEMOA pour la sollicitude sans faille apportée au problème de la côte d`ivoire et à ses habitants, en faveur de l`instauration ô combien difficile de la démocratie.
Les femmes de Côte d`Ivoire leur rappellent que sept missions de médiation ont été diligentées en deux mois sur la Côte d`Ivoire, dont le résultat s`est soldé par un durcissement du clan GBAGBO qui a fini par braquer la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest, entraînant ainsi la fermeture programmée des sociétés et établissements financiers. Ce dernier acte grave entraînant, de fait, un chômage sans précédent, dans un pays déjà exsangue.
Les femmes de Côte d`Ivoire ont décidé de façon ferme et unanime de se tenir aux côtés de leurs fils et frères pour soutenir le président du Faso qui a tant fait pour le pays.
Elles rappellent que chaque jour qui passe aggrave le tissu économique et social de la population ivoirienne déjà fortement dégradé. Conscientes des efforts inlassables entrepris par la communauté interafricaine, elles leur demandent de faire diligence pour sauver ce qui peut l`être. Monsieur GBAGBO a pour seul objectif de gâcher ce qu`il ne peut pas avoir.
Fait à Abidjan, le 03 février 2011
Pour les femmes de Côte d`Ivoire.