Boga Sako, le président de la Fihop et Gouamené Hervé de l’Apdh ont donné hier, au Ces, la position de leurs organisations sur les conclusions du dernier sommet de l’Ua.
«Avant que le Conseil constitutionnel ne se prononce, la communauté internationale avait déjà fait son choix. Mais ce qui s’est passé à Addis-Abeba est salvateur pour la Côte d’Ivoire ». Hier au Conseil économique et social, le Dr Boga Sako, le président de la Fondation ivoirienne des Droits de l’Homme (Fidhop) n’a pas mâché ses mots pour donner la position de sa structure sur les conclusions du dernier sommet de l’Ua. L’homme était avec Gouamené Hervé qui dirige pour sa part, l’Apdh, une autre organisation des Droits de l’Homme. Ils étaient les deux en mission pour la Côte d’Ivoire au dernier sommet de l’Ua. Pour faire entendre la voix de la société civile ivoirienne à ce grand rendez- vous. « Nous sommes allés plaider des solutions pacifiques pour écarter l’option militaire. Nous avons eu des audiences, nous avons été reçus par des autorités. Nous avons réussi à rétablir la vérité à Addis- Abeba. Nous avons prouvé que les élections ne sont pas gérées seulement par la Cei. Notre mission a été un succès ». Au sujet de la fameuse conclusion dont se réjouissent Ouattara et sa bande, Boga Sako se veut beaucoup plus clair. En donnant des précisions de taille. N’en déplaise aux pensionnaires du Golf Hôtel. « L’Ua n’a reconnu Ouattara que selon la certification de Choï. Et pas selon son propre avis. Mais selon ce que le certificateur a dit. Choï a menti. L’Ua n’assume pas ses décisions. Ça se comprend dans la venue du panel. Parce que s’ils étaient convaincus de ce que Choï a dit, ils n’en verraient pas un panel en Côte d’Ivoire. C’est une décision de bon sens et courageuse. Les chefs d’Etat de l’Ua ont eu le courage de méconnaître la certification de l’Onu. C’est un camouflet pour Ba- Ki-moon et son représentant ». Fait remarquer Boga Sako pour qui, Sarkozy et Obama devraient tous les deux êtres dans ce panel pour découvrir la vérité. Dans le même temps, il estime que trop d’honneur ne doit pas être fait à Compaoré qui ne le mérite pas. Car de son avis, le vrai débat est ailleurs. Il doit porter sur les règles de fonctionnement des Institutions ivoiriennes. « Les conclusions du panel, dit-il, ne doivent pas être en contradiction avec la Constitution. La Côte d’Ivoire n’est pas à genoux. Nous, Ivoiriens, nous respectons les décisions de notre pays. Le problème de fond est de savoir s’il y a eu fraudes ou pas ». C’est à partir de là que la crise ivoirienne pourra avoir un début de solution. Sinon, toute autre solution n’est qu’embrasement de la Côte d’Ivoire. « L’histoire nous jugera avec ceux qui ont choisi des camps bizarres. La communauté internationale attendait que l’Ua demande le départ de Gbagbo par tous les moyens. La question des Droits de l’Homme est instrumentalisée. L’Onuci diffuse en plus, la haine au lieu d’apaiser. Il faut que le Golf soit libéré parce que c’est affligeant » conseille l’expert en Droit de l’Homme. Quand Bro Grébé en rajoute à son intervention. « Ils vont venir, confie- t- elle. Ils vont travailler avec nos experts. Si notre Constitution et nos Institutions sont bafouées, nous dirons non ». Voilà qui est clair.
Guehi Brence
«Avant que le Conseil constitutionnel ne se prononce, la communauté internationale avait déjà fait son choix. Mais ce qui s’est passé à Addis-Abeba est salvateur pour la Côte d’Ivoire ». Hier au Conseil économique et social, le Dr Boga Sako, le président de la Fondation ivoirienne des Droits de l’Homme (Fidhop) n’a pas mâché ses mots pour donner la position de sa structure sur les conclusions du dernier sommet de l’Ua. L’homme était avec Gouamené Hervé qui dirige pour sa part, l’Apdh, une autre organisation des Droits de l’Homme. Ils étaient les deux en mission pour la Côte d’Ivoire au dernier sommet de l’Ua. Pour faire entendre la voix de la société civile ivoirienne à ce grand rendez- vous. « Nous sommes allés plaider des solutions pacifiques pour écarter l’option militaire. Nous avons eu des audiences, nous avons été reçus par des autorités. Nous avons réussi à rétablir la vérité à Addis- Abeba. Nous avons prouvé que les élections ne sont pas gérées seulement par la Cei. Notre mission a été un succès ». Au sujet de la fameuse conclusion dont se réjouissent Ouattara et sa bande, Boga Sako se veut beaucoup plus clair. En donnant des précisions de taille. N’en déplaise aux pensionnaires du Golf Hôtel. « L’Ua n’a reconnu Ouattara que selon la certification de Choï. Et pas selon son propre avis. Mais selon ce que le certificateur a dit. Choï a menti. L’Ua n’assume pas ses décisions. Ça se comprend dans la venue du panel. Parce que s’ils étaient convaincus de ce que Choï a dit, ils n’en verraient pas un panel en Côte d’Ivoire. C’est une décision de bon sens et courageuse. Les chefs d’Etat de l’Ua ont eu le courage de méconnaître la certification de l’Onu. C’est un camouflet pour Ba- Ki-moon et son représentant ». Fait remarquer Boga Sako pour qui, Sarkozy et Obama devraient tous les deux êtres dans ce panel pour découvrir la vérité. Dans le même temps, il estime que trop d’honneur ne doit pas être fait à Compaoré qui ne le mérite pas. Car de son avis, le vrai débat est ailleurs. Il doit porter sur les règles de fonctionnement des Institutions ivoiriennes. « Les conclusions du panel, dit-il, ne doivent pas être en contradiction avec la Constitution. La Côte d’Ivoire n’est pas à genoux. Nous, Ivoiriens, nous respectons les décisions de notre pays. Le problème de fond est de savoir s’il y a eu fraudes ou pas ». C’est à partir de là que la crise ivoirienne pourra avoir un début de solution. Sinon, toute autre solution n’est qu’embrasement de la Côte d’Ivoire. « L’histoire nous jugera avec ceux qui ont choisi des camps bizarres. La communauté internationale attendait que l’Ua demande le départ de Gbagbo par tous les moyens. La question des Droits de l’Homme est instrumentalisée. L’Onuci diffuse en plus, la haine au lieu d’apaiser. Il faut que le Golf soit libéré parce que c’est affligeant » conseille l’expert en Droit de l’Homme. Quand Bro Grébé en rajoute à son intervention. « Ils vont venir, confie- t- elle. Ils vont travailler avec nos experts. Si notre Constitution et nos Institutions sont bafouées, nous dirons non ». Voilà qui est clair.
Guehi Brence