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Politique Publié le samedi 5 février 2011 | Le Patriote

Ambroise Nyonsaba (Représentant résidant de l’UA) - “ADO est le Président élu”

Ambroise Nyonsaba, Représentant résident de l’UA en Côte d’Ivoire, a participé au 16ème Sommet des chefs d’Etat africains, à Addis-Abeba. Il fait des éclairages, dans cet entretien accordé à ONUCI-FM, sur la mission du Groupe de haut niveau de chefs d’Etat, mise en place. Sur la question des résultats de la présidentielle, il a confirmé que l’UA a entériné la victoire d’Alassane Ouattara.

A.N : Le sommet de l’UA a fini ses travaux le 31 janvier 2011. A la suite de ce sommet, un communiqué a été rendu public. Effectivement, je dis que le Conseil réaffirme ses décisions antérieures sur la situation en Côte d’ Ivoire. Il reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010 sur la base des résultats certifiés par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU. Après avoir reconnu et réaffirmé les décisions antérieures, le Conseil de paix et de sécurité a fait un pas supplémentaire en mettant en place un mécanisme pour aider les Ivoiriens à sortir de la crise.

Q : C’est donc la mise en place d’un panel de cinq chefs d’Etat pour intervenir en Côte d’Ivoire?

A.N : C’est vraiment le mécanisme qui a été pensé pour aider les Ivoiriens à trouver et je cite : « une solution politique d’ensemble ». Ce groupe va être aidé par une équipe d’experts, il va travailler pendant un mois. Il va négocier avec toutes les parties ivoiriennes pour trouver ce que l’on a appelé « une solution politique d’ensemble ».

Q : Avec quelle mission précise arrive le panel ?

A.N : Avec les réunions précédentes qui vont effectivement tiré des conclusions. La situation en Côte d’Ivoire n’a pas évolué. Il s’agit maintenant d’aider les Ivoiriens à avancer. Avancer ça veut dire quoi ? Cela veut dire de venir voir les deux parties en conflit pour voir qu’est-ce qu’on peut trouver comme solution en vue de la reconnaissance de l’élection du Président Alassane Ouattara. Il s’agit aussi d’évaluer la situation. Le terme utilisé, c’est évaluer la situation et trouver les solutions ensemble avec les parties.

Q : Que faut-il entendre par évaluer à partir du moment où chaque camp a son interprétation différente ?

A.N : Je risque de vous décevoir. Parce que précisément c’est au Groupe de haut niveau de préciser davantage sa mission et de la mener à bon port. J’ajoute maintenant, ça c’est un commentaire personnel, qu’il ne faut pas non plus que les parties en conflit en Côte d’Ivoire attendent les solutions du panel. Il faut que ces parties se préparent à faire des propositions de telle manière que la solution soit ivoirienne et soit soutenue par l’Union Africaine et par la communauté internationale en général.

Q : Que faut-il entendre par les solutions contraignantes du Groupe de travail à toutes les parties ?

A.N : Il ne s’agit pas de venir imposer aux Ivoiriens des solutions. Il s’agit de venir en Côte d’Ivoire, d’aider les Ivoiriens à trouver la solution. Et éventuellement à leur faire des suggestions. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure, ce serait parfait si les parties elles-mêmes se préparaient pour faire des propositions.

Q : Autrement dit, les engagements librement consentis et pris devraient être respectés ?

A.N : Effectivement, c’est de cela qu’il s’agit.

Q : A-t-on une idée précise de l’arrivée de ce panel en Côte d’Ivoire ?

A.N : Il y a eu déjà le 31 janvier une réunion de ce panel qui a commencé à s’organiser. D’abord pour mettre en place l’équipe d’experts, laquelle équipe devrait même venir en Côte d’Ivoire très bientôt. Il n’est pas impossible que l’équipe arrive déjà dimanche. Ce n’est pas une date confirmée. L’équipe de haut niveau devrait d’ailleurs se réunir sur la base des préparatifs faits par l’équipe des experts.

Q : Comment regardez-vous l’avenir de la Côte d’Ivoire ?

A.N : Personnellement je voudrais un peu faire un clin d’œil ou une recommandation aux différentes parties. Si le panel vient et qu’il ne trouve pas de bonnes volontés dans les deux camps, les solutions négociées seront difficiles à obtenir. Et si elles sont obtenues sans que les gens n’y adhèrent, il y aura toujours des difficultés. Je voudrais donc lancer un appel à toutes les parties : l’avenir de la Côte d’Ivoire dépendra de ce que les Ivoiriens en feront.
Recueillis sur ONUCI FM par TL

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