Le représentant de l'Union africaine à Abidjan, Ambroise Nyonsaba, était, hier, l'invité de la rédaction d'Onuci-Fm. Il est revenu sur la mission du panel des cinq chefs d'Etat annoncé en Côte d'Ivoire à l'issue du dernier sommet de l'Ua.
Confirmez -vous les conclusions de la 159ème réunion du Conseil paix et sécurité de l'Union africaine?
Oui, le communiqué dit que le Conseil a accepté une décision antérieure, par rapport à la situation en Côte d'Ivoire, à reconnaître Alassane Ouattara comme président élu, à l'issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies. Alors après avoir reconnu et réaffirmé les décisions antérieures, le Conseil paix et sécurité a fait un pas supplémentaire en mettant en place un mécanisme pour aider les Ivoiriens à sortir de la crise.
C'est la mise sur pied d'un panel de cinq chefs d'Etat pour intervenir en Côte d'Ivoire ?
Justement, ce mécanisme qui a été pensé pour aider les Ivoiriens à trouver, et je cite, « une solution politique d'ensemble ». Et ce groupe va être guidé par une équipe d'experts ; il va travailler pendant un mois. Donc, va négocier avec toutes les parties ivoiriennes pour trouver ce qu'on a appelé une solution politique d'ensemble.
Le panel arrive avec quelle mission précise ?
Avec les réunions précédentes qui ont effectivement tiré des conclusions, la situation en Côte d'Ivoire n'a pas évolué. Il s'agit d'aider les Ivoiriens à avancer. Ça veut dire, venir voir avec les deux parties en conflit ce qu'on peut trouver comme solution. En plus de la reconnaissance, comme j'ai dit, de l'élection du président Alassane Ouattara. Le terme utilisé, c'est évaluer la crise et trouver les solutions d'ensemble avec les politiques.
Evaluer, ça veut dire quoi précisément ? Dans chaque état-major, il y a des interprétations différentes.
Je risque de me tromper. Parce que précisément ce travail est celui du groupe de haut niveau. C'est donc à lui de préciser sa mission et de l'amener à bon port. J'ajoute, ça c'est mon commentaire personnel, qu'il ne faut pas non plus que les parties en conflit en Côte d'Ivoire attendent la solution de ce panel. Il faut qu'elles se préparent à faire des propositions de telle manière que la solution soit ivoirienne et bénie par l'Union africaine et la communauté internationale en général.
Et, quand on dit qu'il y aura pour chacun, au terme de la mission de ce panel, des solutions qui seront contraignantes, ça veut dire quoi ?
Il ne s'agit pas de venir imposer aux leaders ivoiriens des solutions. Il s'agit de venir en Côte d'Ivoire, aider les Ivoiriens à trouver la solution et éventuellement à leur faire des suggestions. Mais, comme j'ai dit, ça serait parfait si les parties elles-mêmes se préparaient à faire des propositions.
A-t-on une idée précise de l'arrivée de ce panel en Côte d'Ivoire ?
Oui ! Il y a eu déjà dès le 31 janvier une réunion de ce panel qui a commencé à s'organiser. D'abord pour mettre en place l'équipe d'experts. Laquelle équipe devrait même venir en Côte d'Ivoire très bientôt. Il n'est pas impossible qu'elle arrive dimanche. Ce n'est pas une date confirmée. Et donc, autour du 20 février, l'équipe de haut niveau devrait déjà se réunir sur la base des préparatifs que l'équipe d'experts aura déjà mis en place (…) Si le panel vient et qu'il ne trouve pas de bonnes volontés dans les deux camps, les solutions négociées seront difficiles à obtenir. Et, si elles sont obtenues sans que les gens y adhèrent, il y aura toujours des difficultés.
Entretien recueilli sur Onuci-Fm par MAE
Confirmez -vous les conclusions de la 159ème réunion du Conseil paix et sécurité de l'Union africaine?
Oui, le communiqué dit que le Conseil a accepté une décision antérieure, par rapport à la situation en Côte d'Ivoire, à reconnaître Alassane Ouattara comme président élu, à l'issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, sur la base des résultats certifiés par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies. Alors après avoir reconnu et réaffirmé les décisions antérieures, le Conseil paix et sécurité a fait un pas supplémentaire en mettant en place un mécanisme pour aider les Ivoiriens à sortir de la crise.
C'est la mise sur pied d'un panel de cinq chefs d'Etat pour intervenir en Côte d'Ivoire ?
Justement, ce mécanisme qui a été pensé pour aider les Ivoiriens à trouver, et je cite, « une solution politique d'ensemble ». Et ce groupe va être guidé par une équipe d'experts ; il va travailler pendant un mois. Donc, va négocier avec toutes les parties ivoiriennes pour trouver ce qu'on a appelé une solution politique d'ensemble.
Le panel arrive avec quelle mission précise ?
Avec les réunions précédentes qui ont effectivement tiré des conclusions, la situation en Côte d'Ivoire n'a pas évolué. Il s'agit d'aider les Ivoiriens à avancer. Ça veut dire, venir voir avec les deux parties en conflit ce qu'on peut trouver comme solution. En plus de la reconnaissance, comme j'ai dit, de l'élection du président Alassane Ouattara. Le terme utilisé, c'est évaluer la crise et trouver les solutions d'ensemble avec les politiques.
Evaluer, ça veut dire quoi précisément ? Dans chaque état-major, il y a des interprétations différentes.
Je risque de me tromper. Parce que précisément ce travail est celui du groupe de haut niveau. C'est donc à lui de préciser sa mission et de l'amener à bon port. J'ajoute, ça c'est mon commentaire personnel, qu'il ne faut pas non plus que les parties en conflit en Côte d'Ivoire attendent la solution de ce panel. Il faut qu'elles se préparent à faire des propositions de telle manière que la solution soit ivoirienne et bénie par l'Union africaine et la communauté internationale en général.
Et, quand on dit qu'il y aura pour chacun, au terme de la mission de ce panel, des solutions qui seront contraignantes, ça veut dire quoi ?
Il ne s'agit pas de venir imposer aux leaders ivoiriens des solutions. Il s'agit de venir en Côte d'Ivoire, aider les Ivoiriens à trouver la solution et éventuellement à leur faire des suggestions. Mais, comme j'ai dit, ça serait parfait si les parties elles-mêmes se préparaient à faire des propositions.
A-t-on une idée précise de l'arrivée de ce panel en Côte d'Ivoire ?
Oui ! Il y a eu déjà dès le 31 janvier une réunion de ce panel qui a commencé à s'organiser. D'abord pour mettre en place l'équipe d'experts. Laquelle équipe devrait même venir en Côte d'Ivoire très bientôt. Il n'est pas impossible qu'elle arrive dimanche. Ce n'est pas une date confirmée. Et donc, autour du 20 février, l'équipe de haut niveau devrait déjà se réunir sur la base des préparatifs que l'équipe d'experts aura déjà mis en place (…) Si le panel vient et qu'il ne trouve pas de bonnes volontés dans les deux camps, les solutions négociées seront difficiles à obtenir. Et, si elles sont obtenues sans que les gens y adhèrent, il y aura toujours des difficultés.
Entretien recueilli sur Onuci-Fm par MAE