Emile Kima ne pense pas comme Charles Blé Goudé qu’il faille s’opposer à la venue à Abidjan de Blaise Compaoré, l’un des 5 chefs d’Etat africains à participer au panel sur la Côte d’Ivoire. « Je dis à mon ami Blé Goudé, je ne peux pas le trahir. Son combat est noble. Mais laissez-le venir. Je demande pardon…. S’il y a bien quelqu’un qui connaît le dossier ivoirien, c’est le président Blaise Compaoré. Je sais que mes frères ont mal au cœur. Mais je ne suis pas là pour diviser. Je suis là pour mettre les gens ensemble », s’est exprimé Emile Kima. L’ambassadeur de la paix et anciennement président du mouvement de soutien à l’Accord politique de Ouagadougou animait un meeting, samedi 5 février 2011, dans le village d’Assé (7 km de Bonoua). Il a interpellé le leader des jeunes patriotes, Blé Goudé, lui demandant de permettre à Compaoré de venir « parler » et se « faire écouter » des Ivoiriens.
« Il parlera et on va l’écouter. Nous, on veut la vérité. Je sais qu’ils ont mal. Mais, prenez votre mal en patience. Vous avez l’Eternel des armées avec vous. Vous avez peur de quoi ? Il (Blaise, ndlr) vient. Les Ivoiriens vont l’écouter. Si ce qu’il dit n’est pas clair, il va quitter dedans. Si ce qu’il dit est clair, il va rester dedans », a expliqué Emile Kima. Il a fustigé un manque de solidarité dans la communauté des chefs d’Etat africains : « Nos chefs d’Etat ne sont pas solidaires parce que s’il y avait la solidarité, ce qui nous arrive aujourd’hui ne serait pas arrivé. Chacun pense à lui avant toute chose. Or, on ne fait pas la politique pour soi-même mais pour les autres… Aujourd’hui, c’est la Côte d’Ivoire, demain, ça peut être le Mali, le Burkina, la Guinée ». L’orateur a précisé qu’il n’avait rien contre Blaise Compaoré, « son président ». « Mais il doit dire quelque chose », a martelé Kima.
Il a regretté que le président français Nicolas Sarkozy se soit récemment adressé à Laurent Gbagbo et à son épouse « comme à de vulgaires personnes ». « Ce n’est pas acceptable », a-t-il dit. Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Issa Malick, a fait une apparition surprise au meeting d’Emile Kima. Il se trouvait en mission dans le département.
Kisselminan COULIBALY
« Il parlera et on va l’écouter. Nous, on veut la vérité. Je sais qu’ils ont mal. Mais, prenez votre mal en patience. Vous avez l’Eternel des armées avec vous. Vous avez peur de quoi ? Il (Blaise, ndlr) vient. Les Ivoiriens vont l’écouter. Si ce qu’il dit n’est pas clair, il va quitter dedans. Si ce qu’il dit est clair, il va rester dedans », a expliqué Emile Kima. Il a fustigé un manque de solidarité dans la communauté des chefs d’Etat africains : « Nos chefs d’Etat ne sont pas solidaires parce que s’il y avait la solidarité, ce qui nous arrive aujourd’hui ne serait pas arrivé. Chacun pense à lui avant toute chose. Or, on ne fait pas la politique pour soi-même mais pour les autres… Aujourd’hui, c’est la Côte d’Ivoire, demain, ça peut être le Mali, le Burkina, la Guinée ». L’orateur a précisé qu’il n’avait rien contre Blaise Compaoré, « son président ». « Mais il doit dire quelque chose », a martelé Kima.
Il a regretté que le président français Nicolas Sarkozy se soit récemment adressé à Laurent Gbagbo et à son épouse « comme à de vulgaires personnes ». « Ce n’est pas acceptable », a-t-il dit. Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Issa Malick, a fait une apparition surprise au meeting d’Emile Kima. Il se trouvait en mission dans le département.
Kisselminan COULIBALY
