Quarante huit heures après l’adresse du Président Henri Konan Bédié aux militants du Pdci et à la Nation, le ministre Maurice Kakou Guikahué Secrétaire général du Pdci chargé de la mobilisation et de l’organisation, donne le sens de cette sortie du Président du parti doyen. Aussi, ne manque- t-il pas de revenir sur la mission du Panel des Chefs d’Etat de l’UA, qui est de trouver un départ honorable au Président sortant, Laurent Gbagbo.
M. le ministre, bonjour ! Il y a eu cette sortie du Président Henri Konan Bédié du vendredi 4 février dernier. Pourquoi ce message était-il opportun ?
Depuis le 28 novembre dernier, nous avons voté et le Président Bédié est arrivé à l’Hôtel du Golf avec le Président Ouattara pour gérer le dépouillement du scrutin. Donc, le Président Bédié est ici depuis cette date, parce qu’il fallait une équipe soudée pour suivre le dépouillement. Mais après cette étape, vous savez ce qui est arrivé. Les mois de décembre et de janvier se sont écoulés. La situation perdure. Il etait tout à fait normal que le Président s’adresse à ses militants. Etant loin d’eux, il était important que le Président Bédié rassure ses militants en leur demandant de garder espoir. Aussi, des personnes s’agitaient pour annoncer la mort du Pdci-Rda. Il revenait donc au Président Henri Konan Bédié de rectifier le tir en disant que le Pdci-Rda était bel bien vivant malgré la situation politique. S’exprimant sur la possibilité de la création d’un parti unique au sein du RHDP, le Président a dit que, si on doit adapter le Pdci-Rda à cette nouvelle donne, cela passera par les organes tels que le Bureau Politique et le Congrès. C’est un message pour rassurer les militants.
La situation dure près de trois mois et les gensvivent en difficulté. Il fallait qu’il leur parle.
Le Président Bédié a dit qu’on ne peut pas parler pour l’instant d’états généraux du Pdci ?
Certaines personnes avançaient qu’il y aurait des états généraux du Pdci. Ce qui d’ailleurs n’existe pas dans les organes du parti. Le Président Bédié a mis fin à ces rumeurs en annonçant qu’il n’y aura pas d’états généraux du Pdci. Si des gens font des communications et que le Président ne réagit pas, cela peut troubler la quiétude des militants.
M. le ministre, quelle est la substance de ce message ?
Depuis les élections du 28 novembre dernier, nous sommes dans une impasse. Plusieurs
personnes ne comprennent pas pourquoi le Président Henri Konan Bédié est logé à l’Hôtel du Golf.
Donc, c’est un message pour signifier réellement ce qu’il fait là-bas.
Il dit qu’il est en mission. Pour l’homme de la rue, cela voudrait dire quoi ?
Le Président Bédié dit qu’il est en mission parce que, si vous vous souvenez, au mois de mai 2005, il y a eu la plate-forme des Houphouëtistes qui a été signée à Paris. Il a été dit clairement que chaque parti politique présentait son candidat au premier tour de la présidentielle et qu’au deuxième tour du scrutin, les autres candidats se rangeraient du côté de celui qui aurait eu un meilleur score. Deuxièmement, lors de l’investiture de sa candidature, le Président Ouattara avait dit qu’il se remettait sous l’autorité du Président Bédié. En tant que son aîné d’abord et pour la gestion du pays. Et je pense que le Président Bédié a pris ses responsabilités et s’est mis aux côtés de son jeune frère pour l’aider à gérer la crise.
Il y a cette phrase lancée par le Président Bédié ‘‘Alassane sera installé très bientôt’’. Sur quoi le Président Bédié se fonde-t-il ?
Il se fonde sur deux éléments concrets. Vous savez tous que le Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine réunis à Addis-Abeba a reconnu de façon claire et sans ambages, l’élection du Président Ouattara et le Panel qui vient, a pour mission de faire des propositions concrètes pour trouver une sortie honorable à Gbagbo. Ce sera avant la fin du mois de février. Donc, cela veut dire que le Président Ouattara a été reconnu comme le Président démocratiquement élu.
Etes-vous convaincu que cette fois sera la bonne ?
Nous l’espérons. Nous sommes un parti de paix. La preuve, nous portons le nom Houphouëtistes.
Nous espérons que cela se fera de toutes les façons. Dans tous les cas, c’est déjà décidé. Et rien ne paut plus nous freiner dans cette dynamique.
Retranscris par
Jerôme N’dri
M. le ministre, bonjour ! Il y a eu cette sortie du Président Henri Konan Bédié du vendredi 4 février dernier. Pourquoi ce message était-il opportun ?
Depuis le 28 novembre dernier, nous avons voté et le Président Bédié est arrivé à l’Hôtel du Golf avec le Président Ouattara pour gérer le dépouillement du scrutin. Donc, le Président Bédié est ici depuis cette date, parce qu’il fallait une équipe soudée pour suivre le dépouillement. Mais après cette étape, vous savez ce qui est arrivé. Les mois de décembre et de janvier se sont écoulés. La situation perdure. Il etait tout à fait normal que le Président s’adresse à ses militants. Etant loin d’eux, il était important que le Président Bédié rassure ses militants en leur demandant de garder espoir. Aussi, des personnes s’agitaient pour annoncer la mort du Pdci-Rda. Il revenait donc au Président Henri Konan Bédié de rectifier le tir en disant que le Pdci-Rda était bel bien vivant malgré la situation politique. S’exprimant sur la possibilité de la création d’un parti unique au sein du RHDP, le Président a dit que, si on doit adapter le Pdci-Rda à cette nouvelle donne, cela passera par les organes tels que le Bureau Politique et le Congrès. C’est un message pour rassurer les militants.
La situation dure près de trois mois et les gensvivent en difficulté. Il fallait qu’il leur parle.
Le Président Bédié a dit qu’on ne peut pas parler pour l’instant d’états généraux du Pdci ?
Certaines personnes avançaient qu’il y aurait des états généraux du Pdci. Ce qui d’ailleurs n’existe pas dans les organes du parti. Le Président Bédié a mis fin à ces rumeurs en annonçant qu’il n’y aura pas d’états généraux du Pdci. Si des gens font des communications et que le Président ne réagit pas, cela peut troubler la quiétude des militants.
M. le ministre, quelle est la substance de ce message ?
Depuis les élections du 28 novembre dernier, nous sommes dans une impasse. Plusieurs
personnes ne comprennent pas pourquoi le Président Henri Konan Bédié est logé à l’Hôtel du Golf.
Donc, c’est un message pour signifier réellement ce qu’il fait là-bas.
Il dit qu’il est en mission. Pour l’homme de la rue, cela voudrait dire quoi ?
Le Président Bédié dit qu’il est en mission parce que, si vous vous souvenez, au mois de mai 2005, il y a eu la plate-forme des Houphouëtistes qui a été signée à Paris. Il a été dit clairement que chaque parti politique présentait son candidat au premier tour de la présidentielle et qu’au deuxième tour du scrutin, les autres candidats se rangeraient du côté de celui qui aurait eu un meilleur score. Deuxièmement, lors de l’investiture de sa candidature, le Président Ouattara avait dit qu’il se remettait sous l’autorité du Président Bédié. En tant que son aîné d’abord et pour la gestion du pays. Et je pense que le Président Bédié a pris ses responsabilités et s’est mis aux côtés de son jeune frère pour l’aider à gérer la crise.
Il y a cette phrase lancée par le Président Bédié ‘‘Alassane sera installé très bientôt’’. Sur quoi le Président Bédié se fonde-t-il ?
Il se fonde sur deux éléments concrets. Vous savez tous que le Sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine réunis à Addis-Abeba a reconnu de façon claire et sans ambages, l’élection du Président Ouattara et le Panel qui vient, a pour mission de faire des propositions concrètes pour trouver une sortie honorable à Gbagbo. Ce sera avant la fin du mois de février. Donc, cela veut dire que le Président Ouattara a été reconnu comme le Président démocratiquement élu.
Etes-vous convaincu que cette fois sera la bonne ?
Nous l’espérons. Nous sommes un parti de paix. La preuve, nous portons le nom Houphouëtistes.
Nous espérons que cela se fera de toutes les façons. Dans tous les cas, c’est déjà décidé. Et rien ne paut plus nous freiner dans cette dynamique.
Retranscris par
Jerôme N’dri
