Quinze (15) experts électoraux représentant les cinq pays du Panel des chefs d’Etat africains devant réévaluer le processus électoral en Côte d’Ivoire sont arrivés.
Hier, en milieu d’après-midi, c’est M. Cwele Siyabomga, le ministre sud-africain de la Sécurité, qui a pointé le premier, avec sa délégation, à l’aéroport d’Abidjan Port-Bouët. La délégation sud-africaine a été suivie, par la suite, par celles de la Mauritanie, du Tchad, du Burkina Faso et de la Tanzanie. Selon des sources diplomatiques, toutes ces délégations issues des pays formant le Panel sont renforcées par des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine (UA). Sur la vingtaine d’experts annoncés, quinze sont donc arrivés hier.
Toujours selon des informations de sources diplomatiques, le travail de ces experts devrait commencer dès aujourd’hui même. Si leur planning de mission est respecté, ils devraient commencer par rencontrer les membres du Bureau central de la Commission électorale indépendante (CEI) avant de poursuivre les recherches auprès du Conseil constitutionnel, du président Gbagbo et d’Alassane Ouattara.
Leur mission devait être achevée le jeudi prochain. Ils devront alors déposer leur rapport et permettre aux présidents qui les ont mandatés d’y plancher le 20 février avant de venir eux-mêmes entamer les « négociations » pour arrêter les « décisions contraignantes » pour toutes les parties.
Mais déjà, au niveau des Commissaires centraux de la CEI, des sources faisaient état hier de divergence sur la méthode de travail des enquêteurs. En effet, selon nos sources, les experts africains auraient proposé de recevoir séparément ces commissaires de la CEI. Cela n’aurait pas rencontré l’adhésion de certains commissaires qui préféreraient que les experts échangent plutôt avec l’ensemble de tous les commissaires, ceux proches de Ouattara et ceux proches du président du président Gbagbo, étant donnés que jusqu’au blocage de la CEI, ils sont parvenus à des accords précis et ont buté ensemble sur des points de désaccord aussi précis.
Pour les commissaires centraux qui la soutiennent, cette méthode, permettra non seulement aux experts panélistes de recueillir les informations dont ils ont besoin, mais aussi de provoquer le débat contradictoire pour en tirer la vérité. Depuis le 28 novembre, M. Alassane Ouattara et les siens sont retranchés au Golf Hôtel. Ils réclamant la victoire présidentielle à partir de résultats déclarés hors délai et cadre par le président de la CEI pris en otage dans ce QG du candidat Ouattara, alors que les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel donnent le président Gbagbo réélu. Dans un premier temps, l’UA a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara, sur la foi de la certification par, Young Jin Choi, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, de résultats provisoires et frauduleux. Mais, à son dernière Conférence des chefs d’Etats, l’UA a décidé de mettre sur pied le Panel pour réévaluer la situation.
César Etou
Hier, en milieu d’après-midi, c’est M. Cwele Siyabomga, le ministre sud-africain de la Sécurité, qui a pointé le premier, avec sa délégation, à l’aéroport d’Abidjan Port-Bouët. La délégation sud-africaine a été suivie, par la suite, par celles de la Mauritanie, du Tchad, du Burkina Faso et de la Tanzanie. Selon des sources diplomatiques, toutes ces délégations issues des pays formant le Panel sont renforcées par des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine (UA). Sur la vingtaine d’experts annoncés, quinze sont donc arrivés hier.
Toujours selon des informations de sources diplomatiques, le travail de ces experts devrait commencer dès aujourd’hui même. Si leur planning de mission est respecté, ils devraient commencer par rencontrer les membres du Bureau central de la Commission électorale indépendante (CEI) avant de poursuivre les recherches auprès du Conseil constitutionnel, du président Gbagbo et d’Alassane Ouattara.
Leur mission devait être achevée le jeudi prochain. Ils devront alors déposer leur rapport et permettre aux présidents qui les ont mandatés d’y plancher le 20 février avant de venir eux-mêmes entamer les « négociations » pour arrêter les « décisions contraignantes » pour toutes les parties.
Mais déjà, au niveau des Commissaires centraux de la CEI, des sources faisaient état hier de divergence sur la méthode de travail des enquêteurs. En effet, selon nos sources, les experts africains auraient proposé de recevoir séparément ces commissaires de la CEI. Cela n’aurait pas rencontré l’adhésion de certains commissaires qui préféreraient que les experts échangent plutôt avec l’ensemble de tous les commissaires, ceux proches de Ouattara et ceux proches du président du président Gbagbo, étant donnés que jusqu’au blocage de la CEI, ils sont parvenus à des accords précis et ont buté ensemble sur des points de désaccord aussi précis.
Pour les commissaires centraux qui la soutiennent, cette méthode, permettra non seulement aux experts panélistes de recueillir les informations dont ils ont besoin, mais aussi de provoquer le débat contradictoire pour en tirer la vérité. Depuis le 28 novembre, M. Alassane Ouattara et les siens sont retranchés au Golf Hôtel. Ils réclamant la victoire présidentielle à partir de résultats déclarés hors délai et cadre par le président de la CEI pris en otage dans ce QG du candidat Ouattara, alors que les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel donnent le président Gbagbo réélu. Dans un premier temps, l’UA a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara, sur la foi de la certification par, Young Jin Choi, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, de résultats provisoires et frauduleux. Mais, à son dernière Conférence des chefs d’Etats, l’UA a décidé de mettre sur pied le Panel pour réévaluer la situation.
César Etou