x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 7 février 2011 | Notre Voie

Exactions commises sur les militants LMP dans le nord lors de l’élection présidentielle : Le rapport du Cci qui dévoile tout

© Notre Voie Par DR
Droits humains : Human Rights Watch dénonce une criminalité rampante et violences sexuelles dans l’ouest du pays
Des membres d`une milice patrouillent dans une ville du Moyen Cavally, région de l`ouest de la Côte d`Ivoire. L`échec des efforts pour désarmer les milices et les forces rebelles a laissé l`ouest du pays inondé par les armes, que les groupes criminels, dont certains comprennent des ex-combattants des milices, ont utilisées pour répandre la terreur et commettre des exactions contre les habitants des villages
Avec ce rapport détaillé du chef du Centre de commandement intégré (CCI), le général Nicolas Kouakou, ceux qui refusaient jusque-là l’éclatement de la vérité et qui ont été forcés d’accepter cet exercice périlleux pour leur existence vont se mordre encore et plus le doigt. Lors de sa campagne pour le second tour, Ouattara a félicité ses partisans qui lui ont fait obtenir un score stalinien au premier et demandé (c’était un ordre) qu’ils fassent plus au tour suivant. Traduction : il leur était demandé de faire partout un cent pour cent.

Pour réussir cet exploit, il faut bien que ses partisans soient les seuls dans les bureaux de vote et les seuls dans les rangs pour aller voter. C’est la raison pour laquelle le chef-rebelle Chérif Ousmane, l’homme fort de Ouattara dans les zones CNO, n’a pas permis que les représentants dans les bureaux de vote du candidat Laurent Gbagbo traversent Bouaké pour se rendre à Korhogo et Dabakala. Cette information qui a fait le tour de la Côte d’Ivoire et du monde dès le samedi 27 novembre 2010 n’est pas parvenue aux oreilles de Choï, lui qui dit avoir déployé
pourtant plusieurs de ses collaborateurs sur le terrain pour un retour efficace de l’information.

En Côte d’Ivoire, la seule pièce que les forces de l’ordre exigent aux nationaux lors des contrôles de routine aux différents barrages, c’est la carte nationale d’identité. Un document que détenaient tous les 217 passagers à bord des cars arrêtés par les hommes de Chérif Ousmane. Pourquoi donc les a-t-on empêchés de circuler librement sur le territoire ivoirien, leur propre territoire ? La réponse est connue de tous aujourd’hui. Il fallait les empêcher par tous moyens d’être présents
dans les bureaux de vote pour permettre aux partisans de Ouattara de voter seuls et de faire voter même les morts et les non-inscrits. Mais ils ont oublié que cet empêchement de voter est condamné sévèrement par la loi électorale.

Dans leur ignorance maladive des textes de loi, les hommes de Ouattara ont continué leur sale besogne sur le terrain lorsqu’ils se sont rendus compte que, malgré tout, l’équipe de Malick Coulibaly tenait le bon bout. A Korhogo, ils ont violenté tous ceux qui n’étaient pas de leur bord, y compris les observateurs de l’Union africaine, dont deux ont été sauvés par le CCI, puis par des éléments de l’ONUCI qui les ont exfiltrés de la ville. C’est avec la même violence qu’ils ont
empêché les observateurs de l’Union européenne d’avoir accès à nombre de bureaux de vote où ils bourraient les urnes. Ce qui a amené ces observateurs à appeler au secours quand ils ont constaté que leur vie était gravement menacée (cf.témoignage de l’homme d’affaires français Frédéric Lafont).

On sait que le patron de la société de téléphonie Moov, Dossongui Koné, qui fuyait les violences de sa circonscription électorale de Kouto, Gbon, Boundiali a échappé à un assassinat à Korhogo. Les hommes de Ouattara, qui ont reconnu son cortège, s’en sont pris violemment à lui. Il a été sauvé de justesse par sa garde rapprochée, des gendarmes aguerris. C’est d’ailleurs son cortège qui a ramené à Abidjan les observateurs de l’UA exfiltrés de la ville de Korhogo et déposés dans
un village par l’ONUCI. C’est autant de témoignages et de preuves palpables (que nous vous proposerons tous les jours) qui seront mis à la disposition des experts qui sont arrivés hier à Abidjan pour l’évaluation du processus électoral.

Abdoulaye Villard Sanogo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ