Les jeunes du Rassemblement des Jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp) ont battu le pavé, samedi dernier, à Yamoussoukro. A travers cette marche, les jeunes houphouétistes entendaient apporter leur soutien à la présence du président burkinabé, Blaise Compaoré, dans le panel de cinq chefs d'Etat africains, mandatés par l'Union africaine, pour tenter de dénouer la crise post-électorale. Pour les jeunes houphouétistes de Yamoussoukro, la présence du président du Faso est une évidence. En ce sens que « M. Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne, est le Facilitateur du ''Dialogue direct'' inter-ivoirien qui a abouti à l'Accord politique de Ouagadougou ». Un accord qui a permis l'instauration d'un climat apaisé et par conséquence l'organisation de l'élection présidentielle remportée à plus de 54% par Alassane Dramane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). « Pour nous, Blaise Compaoré demeure la solution à la crise que vit notre pays », a martelé Ahui Ben N'Guessan qui, au nom de ses camarades, a exprimé sa profonde gratitude et son grand respect au président burkinabé. « Qui s'est constamment investi pour la recherche de solutions aux difficultés qui ont défiguré le pays de Félix Houphouet-Boigny.» Le président du Rjdp a aussi « fermement condamné la confiscation du pouvoir par le président sortant, Laurent Gbagbo » et déclaré sa volonté d'œuvrer par des voies pacifiques pour « amener le président élu démocratiquement, Alassane Dramane Ouattara, à exercer effectivement le pouvoir d'Etat ». Au terme de la marche, partie de La maison jaune, les manifestants se sont rendus à la préfecture où Nassa Dacouri, préfet de la région des Lacs, les a reçus sur le perron de la préfecture, venus lui remettre une ''Motion de soutien à l'Union Africaine et au panel des cinq chefs d'Etat annoncé en Côte d'Ivoire.'' Un texte lu par le jeune Ahui Ben N'Guessan.
Recevant la motion, le préfet Nassa Dacouri s'est félicité de l'initiative prise par les jeunes de lui remettre cette motion. Il a par ailleurs demandé à ses interlocuteurs, de marcher selon la loi. « Aujourd'hui, les jeunes sont instrumentalisés et manipulés par les politiques », s'est-il permis de dire. Et le préfet de la région des Lacs de poursuivre : « J'ai du respect pour vos points de vue et vos convictions, je voudrais que vous respectiez les miennes…C'est aussi vrai qu'ici, on a voté majoritairement Alassane Ouattara ». M. Nassa Dacouri a ensuite souhaité « que les chefs d'Etat qui viennent, puissent nous aider à sortir de ce problème ».
Avant la marche, Ahui Ben Nguessan, président du Rjdp et ses camarades ont tenu un meeting au quartier général du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la Paix (Rhdp). Le président du Rjdp a harangué les nombreux militants. «N'ayez plus peur ! Ne cédez pas ! Prenez exemple sur la Tunisie où la jeunesse a rétabli l'ordre. Pourquoi pas en Côte d'Ivoire ?», a-t-il soutenu face à la foule hardie.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Recevant la motion, le préfet Nassa Dacouri s'est félicité de l'initiative prise par les jeunes de lui remettre cette motion. Il a par ailleurs demandé à ses interlocuteurs, de marcher selon la loi. « Aujourd'hui, les jeunes sont instrumentalisés et manipulés par les politiques », s'est-il permis de dire. Et le préfet de la région des Lacs de poursuivre : « J'ai du respect pour vos points de vue et vos convictions, je voudrais que vous respectiez les miennes…C'est aussi vrai qu'ici, on a voté majoritairement Alassane Ouattara ». M. Nassa Dacouri a ensuite souhaité « que les chefs d'Etat qui viennent, puissent nous aider à sortir de ce problème ».
Avant la marche, Ahui Ben Nguessan, président du Rjdp et ses camarades ont tenu un meeting au quartier général du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la Paix (Rhdp). Le président du Rjdp a harangué les nombreux militants. «N'ayez plus peur ! Ne cédez pas ! Prenez exemple sur la Tunisie où la jeunesse a rétabli l'ordre. Pourquoi pas en Côte d'Ivoire ?», a-t-il soutenu face à la foule hardie.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
