•"La Côte d`Ivoire aura sa délivrance par Dieu, le peuple et la Constitution"
Le président de l`Union des nouvelles générations (UNG), Stéphane Kipré, a affirmé clairement hier dimanche 6 février 2011 à la place Cp2 de Yopougon Sicogi, que la Côte d`Ivoire ne reconnaitra les résolutions du panel des chefs d`Etat de l`UA que si celles-ci sont en conformité avec la Constitution ivoirienne. C`était au cours d`un meeting de soutien aux populations sinistrées de Bangolo, organisée par le Collectif des cadres, élus, chefs traditionnels et populations de Bangolo, visant à collecter des vivres et non-vivres pour aider lesdites populations. Pour Stéphane Kipré, co-parrain de la rencontre, il ne faut pas attendre autre chose du panel que d`être en conformité avec la Constitution. "Nous n`attendons rien du panel. La Côte d`Ivoire aura sa délivrance par Dieu, son peuple et sa Constitution. Tout ce qu`ils feront devra respecter la Constitution. Alors, nous le peuple de Côte d`Ivoire serons d`accord. On a déjà investi notre président, maintenant on attend vos solutions. Si le panel arrive pour travailler dans le sens de la Constitution, nous l`accueillerons à bras ouverts mais s`il vient contre la Constitution, nous l`accueillerons avec un coup de poing", a-t-il menacé, assurant que le peuple ivoirien est fatigué de toutes les manigances de la communauté internationale portant atteinte à la dignité de la Côte d`Ivoire. "Si nous acceptons ce qui se passe, la Côte d`Ivoire n`aura jamais sa liberté. Si Laurent Gbagbo bouge, ce ne sera plus la peine d`organiser des élections en Côte d`Ivoire. Le peuple ne reconnait que celui qui a traversé des difficultés avec lui, celui qui a donc une relation avec lui. Nous voulons la paix dans la dignité et la liberté", a-t-il indiqué. Aussi a-t-il compati à la douleur des populations de Bangolo dont les 3/4 auraient fui le département du fait de son occupation par les rebelles après la proclamation des résultats du second tour de l`élection présidentielle. En effet, Bangolo a fait un score de 86,14% en faveur de Laurent Gbagbo à ce scrutin. "Nous devons réfléchir à la libération de Bangolo et de la Côte d`Ivoire. Nous ne voulons plus de faux débats. Le vrai débat aujourd`hui est celui du développement des régions de la Côte d`Ivoire", a-t-il affirmé, assenant ceci: "Il est temps de libérer Bangolo. Le débat n`est plus aux élections mais à la libération de la Côte d`Ivoire. Ce sont ceux qui ne sont pas Ivoiriens qui cherchent à savoir qui est le président sinon les vrais Ivoiriens le savent".
Pour sa part, Siki Blon Blaise, parrain de la cérémonie, a remis la somme de 3 millions aux populations sinistrées de Bangolo et Duékoué, au nom du président Laurent Gbagbo, soulignant que "l`Eternel des armées combattra pour nous. Gardons le silence". En présence de cadres tels qu’Albert Tahou, Evariste Yaké, Amos Béonaho et bien d`autres, le président dudit collectif, Jean Gnédéa, a critiqué l`attitude de la rébellion qui fait souffrir les populations de l`Ouest. "La Quasi-extermination du peuple de l`Ouest ne nous fera pas plier l`échine. Nous avons mis fin au débat électoral. C’est Gbagbo le président de la Côte d`Ivoire. "Personne ne viendra défendre notre Constitution à notre place. La lutte n`est pas aisée mais elle aboutira", a-t-il espéré. Quant à Geneviève Béonaho, elle a lu une motion de soutien du peuple du département de Bangolo aux institutions de la République et a apporté un soutien "aux martyrs de la guerre", espérant un règlement pacifique de la crise. De nombreux dons en espèce et en nature ont été recueillis à la place CP2 de Yopougon Sicogi, pour le grand bonheur des populations de Bangolo.
Hervé KPODION
Le président de l`Union des nouvelles générations (UNG), Stéphane Kipré, a affirmé clairement hier dimanche 6 février 2011 à la place Cp2 de Yopougon Sicogi, que la Côte d`Ivoire ne reconnaitra les résolutions du panel des chefs d`Etat de l`UA que si celles-ci sont en conformité avec la Constitution ivoirienne. C`était au cours d`un meeting de soutien aux populations sinistrées de Bangolo, organisée par le Collectif des cadres, élus, chefs traditionnels et populations de Bangolo, visant à collecter des vivres et non-vivres pour aider lesdites populations. Pour Stéphane Kipré, co-parrain de la rencontre, il ne faut pas attendre autre chose du panel que d`être en conformité avec la Constitution. "Nous n`attendons rien du panel. La Côte d`Ivoire aura sa délivrance par Dieu, son peuple et sa Constitution. Tout ce qu`ils feront devra respecter la Constitution. Alors, nous le peuple de Côte d`Ivoire serons d`accord. On a déjà investi notre président, maintenant on attend vos solutions. Si le panel arrive pour travailler dans le sens de la Constitution, nous l`accueillerons à bras ouverts mais s`il vient contre la Constitution, nous l`accueillerons avec un coup de poing", a-t-il menacé, assurant que le peuple ivoirien est fatigué de toutes les manigances de la communauté internationale portant atteinte à la dignité de la Côte d`Ivoire. "Si nous acceptons ce qui se passe, la Côte d`Ivoire n`aura jamais sa liberté. Si Laurent Gbagbo bouge, ce ne sera plus la peine d`organiser des élections en Côte d`Ivoire. Le peuple ne reconnait que celui qui a traversé des difficultés avec lui, celui qui a donc une relation avec lui. Nous voulons la paix dans la dignité et la liberté", a-t-il indiqué. Aussi a-t-il compati à la douleur des populations de Bangolo dont les 3/4 auraient fui le département du fait de son occupation par les rebelles après la proclamation des résultats du second tour de l`élection présidentielle. En effet, Bangolo a fait un score de 86,14% en faveur de Laurent Gbagbo à ce scrutin. "Nous devons réfléchir à la libération de Bangolo et de la Côte d`Ivoire. Nous ne voulons plus de faux débats. Le vrai débat aujourd`hui est celui du développement des régions de la Côte d`Ivoire", a-t-il affirmé, assenant ceci: "Il est temps de libérer Bangolo. Le débat n`est plus aux élections mais à la libération de la Côte d`Ivoire. Ce sont ceux qui ne sont pas Ivoiriens qui cherchent à savoir qui est le président sinon les vrais Ivoiriens le savent".
Pour sa part, Siki Blon Blaise, parrain de la cérémonie, a remis la somme de 3 millions aux populations sinistrées de Bangolo et Duékoué, au nom du président Laurent Gbagbo, soulignant que "l`Eternel des armées combattra pour nous. Gardons le silence". En présence de cadres tels qu’Albert Tahou, Evariste Yaké, Amos Béonaho et bien d`autres, le président dudit collectif, Jean Gnédéa, a critiqué l`attitude de la rébellion qui fait souffrir les populations de l`Ouest. "La Quasi-extermination du peuple de l`Ouest ne nous fera pas plier l`échine. Nous avons mis fin au débat électoral. C’est Gbagbo le président de la Côte d`Ivoire. "Personne ne viendra défendre notre Constitution à notre place. La lutte n`est pas aisée mais elle aboutira", a-t-il espéré. Quant à Geneviève Béonaho, elle a lu une motion de soutien du peuple du département de Bangolo aux institutions de la République et a apporté un soutien "aux martyrs de la guerre", espérant un règlement pacifique de la crise. De nombreux dons en espèce et en nature ont été recueillis à la place CP2 de Yopougon Sicogi, pour le grand bonheur des populations de Bangolo.
Hervé KPODION